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Le monde a changé. Une espèce supérieure a pris notre place. Des créatures qui n’existaient alors que dans les légendes. Mais la vérité, c’est que ces créatures, à la fois fascinantes et terrifiantes, sont bien réelles, et rôdent dans l’obscurité de notre monde depuis bien longtemps déjà. Je ne peux me résoudre à nommer ces êtres si particuliers. Je me dois cependant de vous les décrire. Je vous parle d’individus qui n’ont d’humain que l’apparence, et qui, à la lumière du jour, préfèrent les ténèbres de la nuit, plus propices à leurs activités sanglantes. Je vous parle d’êtres aux dents longues et suffisamment acérées pour percer la chair de votre cou et en faire perler le sang. Je vous parle de bêtes incontrôlables, obsédées par le besoin de s’abreuver, et qui ne reculeront devant rien pour l’assouvir. Et aujourd’hui, ces créatures sortent enfin de l’ombre. Parce qu’aujourd’hui, elles n’ont plus rien à craindre de l’Homme. Et nous, nous pauvres humains qui nous pensions si infaillibles, nous ne pouvons pas les arrêter. Et bientôt, il ne restera plus rien du monde d’antan que nous chérissions tant.

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Jade Caldwell
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MessageSujet: Walk through the Fire Walk through the Fire EmptySam 24 Aoû - 17:51





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Avance. Avance, c'est tout.

Elle ferma les yeux une seconde et secoua la tête d'un air agacé. Un pas devant l'autre. C'était quand même pas bien compliqué. Mais elle avait toujours ces trucs dans la tête, ces foutues pensées qui la torturaient du matin au soir, et qui nourrissaient sa colère grandissante.

Elle lâcha un bref soupir résigné et baissa la tête. Au vu de la direction qu'elle prenait, elle devait se faire discrète si elle voulait survivre. Elle sourit en son for intérieur. Survivre... Survivre à tout prix, même si elle devait abandonner ses valeurs, ses principes, ses combats. Survivre même si elle devait tuer sa propre identité. 
Sa mâchoire se crispa alors qu'elle tentait d'apaiser le volcan qui sommeillait en elle. Mais tout ça n'avait aucun sens. Le monde n'avait aucun sens. Derrière les batailles qu'elle menait se cachaient d'autres combats, de plus en plus dangereux, de plus en plus mortels. Elle ne se battait pas pour vivre, c'était juste une course contre la mort. Et à la ligne d'arrivée... Il était facile de deviner qui serait la grande gagnante incontestée.

Elle serra les poings, enfoncés dans les poches de sa veste. Mais ce n'était pas ça qui la mettait véritablement en colère. Non... Elle avait accepté cette vérité depuis bien longtemps déjà. Elle était en colère parce que malgré tout elle se soumettait aux lois de l'existence. Elle était le brave petit soldat loyal, intègre, celui qui faisait de son mieux pour instaurer la paix et créer un monde meilleur. Et bientôt elle ne serait plus qu'un cadavre, un fantôme dont personne ne se souviendrait, comme si elle n'avait jamais existé. Elle savait tout ça, et malgré tout, elle continuait à brandir les armes, tout ça parce qu'une petite voix dans sa tête lui soufflait que l'espoir, lui, ne pouvait pas mourir. Ouais, parfois, elle se demandait si elle se battait bien contre les bons démons. 

Elle s'enfonça dans le passage souterrain... Sans même voir qu'elle était suivie. Ou bien, peut-être faisait-elle simplement semblant de ne rien voir. Quelle importance ? Sa vie ne lui appartenait pas, elle ne lui avait jamais appartenu. Le libre arbitre, tout ça c'était du baratin pour inciter l'homme à se battre pour des causes perdues. Et ça ne marchait que trop bien. 

Elle s'arrêta, et leva doucement les yeux. Elle y était presque. Ses muscles se crispèrent au point où elle en eut mal au ventre. Tout en elle lui criait de fuir. Ce lieu représentait son passé parti en fumée, sa vie brûlée sur le brasier, et elle pouvait encore sentir les flammes de l'enfer effleurer sa peau, menaçant de la dévorer à tout instant. Un frisson la parcourut, et, involontairement, elle fit un pas en arrière. Sa détermination mêlée à sa colère se raviva aussitôt, et elle avança sans laisser à son cœur le temps de s'apaiser, à son esprit le temps de la torturer. 

Elle marcha sur les cendres de son ancien lieu de prédilection, ce laboratoire dans lequel elle avait naïvement cru qu'elle pourrait sauver des vies, et surtout, sauver le sort de l'humanité. Elle pensait, à l'époque, avoir trouvé un sens à sa vie... Quelle ironie. Il était clair qu'elle s'était surestimée. 

Elle sentit sa gorge se serrer, et son cœur s'apprêtait à évacuer toute la douleur qu'il ne pouvait plus accumuler à travers les larmes de ses yeux. Elle fronça les sourcils. Si elle n'avait pas eu peur de se faire repérer, elle aurait hurlé de rage, parce qu'elle ne pouvait pas s'empêcher de ressentir cette foutue douleur en permanence, parce qu'elle était accrochée à elle comme un cancer qui se développait lentement et sûrement jusqu'à l'issue fatale. 

Elle passa ses mains sur son visage et tenta de se ressaisir. Elle n'était pas là pour ressasser. Elle avait un objectif bien précis en se rendant sur les lieux de son ancien laboratoire incinéré. Elle devait trouver quelque chose... Elle en avait besoin pour ses recherches. Elle inspira, et s'enfonça un peu plus loin, là où se trouvait auparavant son bureau. Avec un peu de chance et si elle était sur la bonne piste... L'objet de sa quête serait toujours là, invincible contre les flammes. 

Tout à coup, des bruits de pas qui approchent. Elle avait entendu dire que d'autres chercheurs avaient reconstruit leurs laboratoires un peu plus loin... Et elle savait également qu'elle était loin d'être la bienvenue au vu de son passé. Elle se recula dans un coin de la pièce, derrière les ruines d'une étagère, enfonçant sa capuche sur sa tête pour ne pas être reconnue. Avec un peu de chance, ils ne regarderaient pas dans cette direction... Elle se pinça les lèvres alors qu'elle se rappelait que la chance avait une fâcheuse tendance à lui filer entre les doigts. Alors, elle ferma les yeux et leva la tête vers le ciel, priant un Dieu en lequel elle ne croyait pas de lui envoyer un ange gardien pour la sortir de cette situation. 
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MessageSujet: Re: Walk through the Fire Walk through the Fire EmptyMar 27 Aoû - 16:46

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L’odeur du cramé empestait les lieux, recouvrant toute l’odeur naturelle que pouvait offrir les alentours. Il n’en restait rien, et pourtant, qu’est-ce qu’il affectionnait. C’était ici, le succès de son projet dont les souvenirs n’étaient plus qu’un tas de cendre en plein milieu de Downside. Ça faisait pourtant un moment que cet endroit n’était plus, et c’était comme si tout avait été détruit la veille. Loin de lui l’envie de se torturer l’esprit avec cet endroit, tout ce qu’il avait fait c’était suivre très discrètement l’ancienne propriétaire, ce qu’il se demandait surtout c’était, qu’est-ce qui la retenait encore là-bas ? Que pouvait-elle encore chercher dans les vestiges de son laboratoire, quand tout ce qu’elle pouvait encore récupérer avait déjà disparu ; et il en était pour quelque chose. Dés la nouvelle, il était premier aux loges pour voir ce qu’il affectionnait rendre l’âme et laisser un vide, et une fois l’endroit vide et devenu trop dangereux pour les grands curieux, il avait pris soin de passer avant tout le monde afin de récupérer tout ce qui lui était possible, à savoir pas mal de choses dans le bureau ou il avait passé la plupart de son temps.

Un peu trop curieux, il n’avait pu s’empêcher de marcher sur les pas de la jeune femme à qui il devait tout, et jubilait intérieurement en pensant à sa réaction en voyant qu’il ne restait plus rien pour elle dans cette pièce, pas même une trace de ses recherches, de ses réussites. Pendant qu’elle arpentait les couloirs pour rejoindre son bureau, lui, repassait dans les autres pièces certainement par nostalgie et pour lui laisser une petite longueur d’avance, il aimait jouer, et c’était un moment idéal pour nourrir cette petite part malsaine de lui-même, rare était-elle, mais pas inexistante. Surtout que.. C’était particulièrement tentant au vue de la situation et l’endroit.

Ses bruits de pas se faisaient entendre tout le long du couloir, sortant de sa poche son petit canif de défense qu’il faisait grincer sur les murs, c’était une ambiance spéciale dont il en était lui-même le maître, une fois tout près de la porte qui mène à l’ancien bureau, il relâche son petit couteau pour laisser le bruit aigu sur le carrelage offrir à la jeune femme une dose de frayeur en plus. C’est d’un large sourire satisfait qu’il entre enfin et qu’il lui offre l’occasion de respirer un bon coup, tirant un bon coup sur sa fine veste de cuir pour la remettre correctement de son air innocent.


Vous devriez faire attention, les lieux ne sont visiblement pas surs.

Evidemment, tout ça n’était qu’ironie malsaine. Il détaillait la silhouette apeurée de la brune qui dans la minute aura sûrement fait de son corps un tapis sur lequel essuyer ses pieds après avoir traverser une tempête. S’avançant vers elle, il lui tendait délicatement sa main pour l’aider à sa relever tandis que l’autre rejoignait la poche de son pantalon, et dans un moment d’hésitation, il s’en vient à reculer légèrement pour avoir une certaine longueur d’avance si sa colère décidait de lui offrir ses cinq doigts.

Mais quelque chose me dis que le danger à une forme d’exaltation pour vous, Jade.
 

Il arquait un sourcil, regardant de bas en haut sa personne avec un fin sourire. Difficile de comprendre l’utilité de revenir se torturer ici, mais tellement facile de comprendre ce besoin d’être en danger, à force d’y faire face, s’en devenait presque une habitude et lui-même adorait par moment se retrouver dans ce genre d’impasse, sinon, il n’aurait sûrement pas passé le cap de la transformation en homiféré, étant donné le danger que ça impliquait pendant les nombreux tests et avancés du projet. Peut-être que s’il avait décider de vraiment la suivre en comprenant ou elle se rendait, c’était sans doute parce qu’il se devait de respecter sa parole, et la protéger quoi qu’il en coute. C’était loin d’être le meilleur endroit et le plus sur pour quelqu’un pour elle, comment pourrait-il tenir sa parole en la laissant courir dans la gueule du loup sans même revenir sur ses pas ? Malgré son petit coup « ironique », il s’inquiétait vraiment pour ce qu’elle pouvait ressentir au fil du temps, c’était ce qui arrivait à force de côtoyer quelqu’un, l’habitude prend place tout comme la personne au sein d’une vie.
Il se permettait de prendre une voix plus basse, pour conclure ses mots par ces derniers :

La prochaine fois que vous avez une idée aussi tordue de vous lancez dans la gueule du loup, vous savez comment me joindre. Je me dois de respecter ma parole, mais seulement si vous m’en donnez l’occasion.



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MessageSujet: Re: Walk through the Fire Walk through the Fire EmptySam 21 Sep - 14:47





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Des grincements stridents la firent sursauter, et elle se recula un peu plus dans l'obscurité de la pièce. Les battements de son cœur devinrent plus intenses, plus rapides, jusqu'à ce qu'elle ne perçoive finalement plus rien d'autre que cet organe vital qui prenait tout à coup bien trop de place dans sa poitrine. Elle ferma les yeux dans l'espoir fou qu'elle parviendrait à maîtriser ses émotions trop sauvages et trop dangereuses. Elle le regretta aussitôt. Ces grincements, elle les fuyait au plus profond de ses cauchemars, au fin fond de ses souvenirs les plus douloureux qui ne cessaient de lui revenir en mémoire chaque fois que son esprit était trop las et embrumé pour maintenir sa défense active et ses sens en éveil. Ses barrières, si fragiles, si insignifiantes, finissaient inévitablement par fondre comme neige au soleil, par s'éparpiller comme des millions de grains de sable. Et alors, rien ne pouvait plus la protéger de la souffrance terrassante qui venait l'accabler inlassablement. Le poids de la douleur indicible la fit flancher, ses jambes frémirent et avant qu'elle n'ait eu le temps de le réaliser, elle était à terre, au milieu des cendres et de tout ce qui restait de son passé, d'elle. Lorsque ses paupières se soulevèrent, ce n'étaient plus les yeux d'une adulte, mais bien ceux brillants et rêveurs d'une petite fille, celle qu'elle avait autrefois été, celle qui croyait en la rédemption, que le changement était une option, que les rêves étaient à portée de main. Puis, ses prunelles s'assombrirent pour devenir celles plus dures d'une jeune fille qui venait de perdre ceux qui lui avaient donné la vie, et qui ne pouvait empêcher son esprit de se demander pourquoi elle et son espoir avaient survécu à tout ça. Aujourd'hui à nouveau, on la considérait comme une survivante alors qu'elle avait perdu tout ce qu'elle avait, tout ce qu'elle était. Elle ne devait pas surmonter quelques obstacles, non, elle devait réapprendre à vivre, elle venait de naître et on lui demandait de s'adapter comme si elle savait comment s'y prendre. En vérité, elle ne savait pas, elle ne savait rien. Et, à nouveau, elle se demanda pourquoi elle avait survécu, pourquoi elle n'avait pas brûlé sur le bûcher, en même temps que cette souffrance et cette colère qui ne cessaient de la tourmenter. 

Elle entrouvrit la bouche et ferma à nouveau les yeux, laissant ses démons prendre pleine possession de son corps. Que pourraient-ils bien lui prendre qu'elle n'avait pas déjà perdu ? Son héritage désormais se traduisait par les larmes qu'elle laissait rouler de temps à autre sur ses joues, lorsqu'elle se savait seule, ou lorsqu'elle n'arrivait tout simplement plus à cacher les cicatrices de son cœur, bien trop profondes pour persuader quiconque qu'elle se portait bien. 

Le bruit d'un objet qui tombe. Un objet tranchant, sans doute. Son instinct de survie s'éveilla malgré elle, et l'obligea à ouvrir les yeux pour faire face à l'adversité alors qu'elle voudrait pourtant baisser les armes et s'abandonner au sort qui lui était réservé. Sa mâchoire se serra tandis qu'une rage sans nom la consumait de l'intérieur. Son instinct de survie, aussi vif puisse-t-il être, ne la sauverait pas du monde, des autres, et encore moins d'elle-même. La silhouette qui s'approchait allait peut-être enfin mettre un terme à toute cette mascarade.

Ses yeux s'écarquillèrent lorsqu'elle reconnut l'identité de l'individu en question. Pendant un dixième de seconde, toute trace de colère disparut de son regard, qui traduisait à la place un infini soulagement et la reconnaissance d'avoir un potentiel allié à ses côtés. Pendant un dixième de seconde, elle eut la sensation de ne plus se battre seule. Et puis, cette illusion s'envola aussi rapidement qu'elle était apparue. Elle tourna vivement la tête et essuya d'un geste rageur les quelques larmes qu'elle avait négligemment laissées glisser sur son visage. Si sa souffrance était tout ce qu'il lui restait, alors ainsi soit-il. Personne ne viendrait la lui prendre. 

- Tu n'as rien à faire ici.

Sa voix était rauque et sèche, comme si elle n'avait pas parlé à un autre être humain depuis des lustres. C'était sans doute le cas. 
Elle tourna lentement la tête vers lui. Son regard se posa sur la main qu'il lui tendait, puis sur son visage. Elle se recula encore, et se releva seule. 

- Toi, tu devrais faire attention. Je te rappelle que tu n'es plus invincible. Alors ne va pas te faire tuer...

Elle sortit de l'ombre et inclina doucement la tête.

- ...Parce que ça réduirait à néant tous les efforts que j'ai fournis jusqu'ici.

Elle croisa les bras comme pour appuyer ses propos. Tout ça ne se résumait évidement pas uniquement à une simple expérience scientifique qui pourrait être mise en péril. Ils s'étaient côtoyés pendant des mois avant d'en arriver là. Ils avaient appris à se connaître. Et les rares personnes qui faisaient partie de son entourage proche, elle voulait les protéger. Parce qu'elle ne savait pas si elle serait encore capable de survivre à une autre perte. Mais elle ne pouvait décemment pas exprimer ses ressentis. C'était comme donner le bâton pour se faire battre.

Elle lâcha un soupir et leva brièvement les yeux au ciel.

- Je ne suis pas ici pour le frisson du danger ou pour faire de nouvelles expériences de vie. Je suis venue chercher quelque chose. 

Elle l'observa un instant, sembla hésiter, puis se détourna finalement de lui, et commence à fouiller dans les tiroirs du bureau (ou du moins, ce qu'il en restait), omettant même sa présence. Aussi, elle ne se retourna pas vers lui pour lui répondre. 

- Je ne vais pas t'appeler à chaque fois que je sors de chez moi. Vivre est un danger constant, c'est ainsi. Tu devrais te préoccuper de ta propre survie avant tout. Tu n'as pas à me protéger. 

Elle se redressa finalement, abandonnant ses recherches quelques instants pour lui faire face à nouveau.

- J'ai bien réussi à survivre jusqu'ici. Je m'en sors plutôt bien, tu ne trouves pas ?


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MessageSujet: Re: Walk through the Fire Walk through the Fire EmptyMer 2 Oct - 12:35

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Peut-être que cette façon de se sentir éternellement redevable pouvait jouer des tours, mais c’est comme ça. Il était là et, il n’imaginait pas être ailleurs quand il savait qu’elle avait mit les pieds dans un potentiel danger. Et puis, il y avait ce petit côté nostalgique qui avait finement profité de la situation pour remettre les pieds au labo, eh oui, la nostalgie a du bon pour certains, mais pour d’autre elle a le pouvoir de faire prendre de mauvaises décision ou des risques. Jade en voyait sûrement un inconvénient, du moins c’est certain, à la vue de sa réaction, mais l’ancien vampire lui, se souciait pas mal d’être trop collant ou à la limite, un obstacle dans ses projets, il avait donné sa parole contre son aide et nul ne pouvait contrer ça, pas même elle.

Fixant ses gestes sans expression, on pouvait presque penser avoir affaire à un psychopathe, d’autant plus lorsqu’il esquissait un fin sourire en voyant les larmes de la jeune femme quelle tentait de cacher, en vain. Sa seule et première envie sur le moment c’était de rire lui-même de ce qu’il venait de faire, il venait littéralement de s’amuser de sa peur, une réaction en totale contradiction avec ses projets pour elle. Mais il riait, un petit rire en constatant sa mauvaise foi, il levait les deux mains comme pour se dédouaner et pouffait quelques mots.

Vous êtes tendues. Un simple merci aurait suffit, je prendrais ces larmes comme remerciement... Mais rien ne sert de pleurer en me voyant.

Inévitablement, il ne pouvait s'empêcher d'ajouter une petite touche de sarcasme à sa façon, mais il se devait de détendre un peu l'atmosphère étant donné qu'il était bien conscient qu'il n'avait rien à faire ici, et elle l'avait bien aidé pour le lui faire ressentir. Se reculant après ce vent incroyable, l'humain remettait ses deux mains dans ses poches et se tournait, dos à elle et commençait à doucement se promener dans la pièce, même s'il n'en restait presque plus rien, son esprit s'occupait de retracer chaque traits du lieu comme s'il était encore intact. Face à la grande fenêtre dont il ne restait que de pauvres petits morceaux accrochés et tranchants, il tourne son regard vers son interlocutrice.

L'humain est faible à côté de toutes ces créatures, j'espère que vous avez conscience qu'on en sera pas moins fort si je reste. Bien que, avec tout le respect que j'vous dois, je compte pas faire demi-tour.

Son regard continuait longuement de fixer les traits de son visage, fronçant les sourcils à la fin de sa phrase. S'il n'était pas là, il aurait sans doute culpabiliser d'avoir laissé une possibilité de la laisser seule dans un potentiel danger, qui d'ailleurs était sans doute inévitable vu l'endroit qu'elle avait choisi pour sa petite quête irréfléchie. C'est d'un coin de l'oeil qu'Azaël suivait sa silhouette des yeux, jusqu'à lui-même détourner son regard quand elle fouillait dans son bureau en lui laissant qu'une vision de son dos.

Je n'ai aucun soucis à me faire quant à ma survie. Je suis peut-être redevenue vulnérable mais j'en suis pas moins fort pour autant. Cessez de jacasser à ce sujet, vous avez déjà perdue, pensez plutôt à commencer à vous adapter à ce renfort.

Son corps de retournait une dernière fois pour constater qu'elle ne cessait de chercher, chercher quelque chose qu'elle ne trouverait de toute évidence pas étant donné qu'il avait déjà tout vidé sans son consentement avant que ce bâtiment ne devienne qu'un tas de décombres, une ruine. Roulant des yeux et soupirant, il quittait la fenêtre pour la rejoindre et attraper d'un coup son poignet en le remontant légèrement pour le retirer de ce tiroir, et rétorque en même temps.

Il n'y a plus rien à chercher ici, ce n'est que perte de temps.

Cette once d'adrénaline qui le torturait encore par moment avait eu raison de lui, il savait qu'il était en faute à cause de son acte passé et qu'elle ne serait sans doute jamais revenue ici s'il avait prit la peine de lui dire toute la vérité en temps voulu, et c'est dans ces moments là que sa prise de conscience se transformait en colère. Mais il n'avait pas le temps d'en faire plus, sans lui laisser le temps de rétorquer une nouvelle fois, un bruit particulièrement audible se faisait entendre dans le grand couloir du bâtiment, l'humain savait qu'elle finirait par s'énerver d'avoir eu cet acte malsain concernant son poignet, mais il ne lui laissait pas le temps de réagir, son autre main remontait pour poser son indexe sur ses lèvres pour l'empêcher d'empirer la situation, son autre main toujours en possession de son poignet, se serrait inconsciemment tandis que ses yeux s'écarquillèrent. Un moment de silence intense ou son propre coeur battait si fort qu'il aurait pu en sortir de sa poitrine, il la relâchait et avançait doucement vers l'entrée de la pièce pour tenter de jeter un coup d'oeil discret sur le couloir, et là, le drame. Il se redressait légèrement d'un air pressé, posant ses mains sur ses épaules et murmurait à la jeune femme.

Ils sont là. ... Tâchez de ressortir d'ici vivante, je m'en occupe.

Et là, l'inconscience incarnée, il la repoussait légèrement et passait le cadrant de la porte pour s'offrir à ces quatre mercenaires armé jusqu'à l'os afin de lui laisser le temps de trouver un moyen de s'échapper d'ici indemne. Ses deux mains levées, il leur offrait toute possibilité de faire de lui qu'un morceau sans vie même depuis le bout du couloir, malgré cette distance ils étaient en total capacité de l'éliminer. Il jetait un dernier coup d'oeil discret à Jade avant de prendre la parole.

Messieurs...

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MessageSujet: Re: Walk through the Fire Walk through the Fire EmptyDim 6 Oct - 0:46





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Elle leva les yeux au ciel, lâchant un soupir agacé. En vérité, elle connaissait peu de personnes qui avaient, comme lui, le pouvoir de raviver les flammes de sa colère. En sa présence, une partie d'elle-même bouillonnait à la surface, menaçant à tout instant d'exploser en mille morceaux. Ce n'était pas véritablement une colère dirigée contre lui. Mais son sarcasme mêlé à sa ténacité et à sa capacité de tout tourner en dérision déclenchaient en elle quelque chose qu'elle retenait depuis bien longtemps. Sans qu'il en ait conscience, il effleurait les morceaux de son âme écorchée, ces fragments douloureux et encore plein de haine envers et contre tout ce qu'elle avait subi. Mais il ne fallait pas, non il ne fallait pas qu'elle libère le dragon ensommeillé. Parce qu'elle ne connaissait pas les limites de l'incendie qu'il provoquerait lorsqu'il cracherait les flammes de sa terrible rage. 

Elle se retourna brusquement vers lui. 

- Ça n'a rien de drôle. Je ne pleurais pas parce que...

Elle s'arrêta, se pinçant les lèvres et fermant les yeux tandis que les mots qui sortaient de sa bouche n'étaient pas formulés comme elle l'aurait souhaité. Elle n'avait pas l'habitude que son esprit se mélange les pinceaux à la vue de tous, comme en cet instant. Ses émotions qui la submergeaient lui faisaient littéralement perdre les pédales. Et du plus profond de son être, elle détestait ça.

Elle secoua vigoureusement la tête.

- ...Peu importe. Je ne vois pas pourquoi je devrais te remercier, de toute façon. Je n'ai pas besoin de toi pour assurer mes arrières. Je vais bien.

Elle se retourna vers les décombres pour fouiller alors que le cœur n'y était plus et qu'elle avait perdu de vue son objectif. Son instinct lui criait de sortir d'ici le plus vite possible avant que la bombe qu'elle portait n'explose... Et qu'il y ait des dommages collatéraux. Mais sa raison, et surtout sa fierté, la clouaient sur place. Elle ne devait pas partir d'ici sans avoir trouvé ce qu'elle était venue chercher. 

- Eh bien c'est une erreur. Deux humains, c'est deux fois plus de chances d'y passer tous les deux, c'est tout.

Elle soupira, ses épaules s'affaissant. Il avait raison, elle le savait, elle avait déjà perdu ce combat. Et la défaite avait un goût amer qui nourrissait un peu plus sa colère sourde.

Elle haussa finalement les épaules.

- ...Bien. Alors fais donc comme tu le souhaites. Je décline toute responsabilité en cas d'accident.

Elle se détourna pour qu'il ne puisse pas voir le mensonge se refléter dans ses prunelles. Bien sûr qu'elle se tiendrait pour responsable s'il arrivait quoi que ce soit. C'était sa faute s'il l'avait suivie jusqu'ici. Elle aurait dû être plus prudente... Elle se redressa, fouillant avant plus de vigueur. Ils ne devaient pas traîner ici. Elle devait juste trouver ce...

Son souffle se coupa et elle fronça les sourcils alors qu'il lui attrapait le poignet. Son regard se fit plus sombre encore tandis qu'elle s'apprêtait à le repousser plus ou moins violemment de sa main libre.

- Qu'est-ce que tu...

Elle s'interrompit quand elle lut sur son visage une expression qu'elle ne connaissait que trop bien. Le temps s'arrêta pendant une seconde qui parut s'écouler toute une éternité. Sa colère fut suspendue en même temps que le temps. Il la relâcha finalement pour s'approcher de la source du danger.

- Non...

Ce n'était qu'un murmure, mais il ressemblait étrangement à un cri de désespoir. Elle n'avait pu le contrôler lorsqu'elle avait compris qu'il comptait s'approcher tout près du précipice. Elle secouait la tête de gauche à droite tandis qu'il lui annonçait ce qu'elle redoutait le plus. Il s'éloigna pour se jeter dans la gueule du loup, et elle ne fit pas un seul mouvement, complètement paralysée. Elle n'était rien, face au danger, elle n'était que poussière. Elle n'était rien, rien, rien, sa vie était déjà partie en fumée depuis bien longtemps.

Alors, elle ferma les yeux, et se retrouva face à ce dragon à l'intérieur de son âme meurtrie qui s'était maintenant réveillé, et qui s'agitait de plus en plus pour se libérer des chaînes qu'elle lui avait fabriquées. Voilà ce qu'elle était. Qui elle était. Elle était la colère sourde. Elle était la haine brûlante. Elle était la rage et la détermination à toute épreuve. Et pourtant, pourtant, elle aurait dû être plus que ça. Elle aurait dû vivre vraiment, elle aurait dû avoir une chance. Au lieu de ça, elle ne pouvait que survivre dans un corps déjà mort. C'était un puissant sentiment d'injustice, c'était la nourriture de ses démons les plus maléfiques, les plus redoutables. Ses paupières se soulevèrent à nouveau pour révéler des prunelles de la couleur de l'ébène. Elle venait de briser ses chaînes. Elle s'abaissa lentement, écartant les cendres sous le bureau pour ramasser un cadre photo brisé dans lequel se trouvait un portrait de ses parents. A nouveau, elle ferma les yeux, cherchant non pas des réponses, mais quelque chose qui pourrait la guider, n'importe quoi. Et alors, elle sut au fin fond de son cœur qu'un lien puissant et invisible était en train de se tisser. Elle sentait une présence, leur présence. Elle n'était plus seule. Elle n'était plus faible. Elle avait tout ce dont elle avait besoin. Le cadre qu'elle tenait dans ses mains se mit à briller d'une lumière incandescente. Un frisson la parcourut alors qu'elle recevait ce message de l'au-delà. Et puis, elle se mit en marche. Elle avait toujours été un soldat, mais aujourd'hui, elle avait les armes adaptées pour combattre en première ligne. Elle tendit sa main libre devant elle, murmurant des mots d'une langue qu'elle ne connaissait pas, et qu'on semblait lui souffler. Elle ne savait pas ce qu'elle faisait, pourtant, elle n'avait jamais été plus sûre d'elle qu'en cet instant. Un sang nouveau coulait dans ses veines, et enfin, elle avait trouvé du sens quelque part. Sa voix se fit plus forte, plus puissante, son pas plus sûr, tandis qu'elle s'approchait des hommes qui auraient dû représenter un danger pour elle. Elle tremblait, tandis que la magie qu'elle projetait en-dehors de son corps lui échappait en même temps que son essence vitale. Elle tremblait, le monde entier tremblait. Mais elle ne craignait plus rien désormais. Le plafond de la galerie se mit vibrer, des craquements se firent entendre. Et avant que les hommes n'aient eu le temps de fuir ou de riposter, les pierres tombèrent du ciel pour les ensevelir. 

Elle abaissa finalement son bras, tandis que des maux de tête d'une violence inouïe tentaient de la faire tourner de l’œil. Autour d'elle, le monde entier s'écroulait, c'était tout un morceau de la galerie qui allait se voir condamné... Y compris l'accès à son ancien laboratoire. Chaos et destruction. Elle serra le cadre contre sa poitrine. C'était tout ce qu'elle avait réussi à sauver en ce bas monde. Elle chancela, à bout de forces, tandis que les craquements se faisaient de plus en plus sourds.

Elle se tourna une dernière fois vers celui qu'elle avait sauvé, ou plutôt, vers celui qu'elle aurait voulu sauver.

- Va-t-en d'ici, avant qu'il ne soit trop tard et que je te perde toi aussi.

Et puis, trou noir. 
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MessageSujet: Re: Walk through the Fire Walk through the Fire EmptyVen 8 Nov - 3:22

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Feat Jade Caldwell





En se lançant de manière si inconsciente dans la gueule du loup, face à elle, il n’avait qu’un but, lui donner une occasion de s’échapper et avoir la vie sauve, c’était la moindre des choses et ce qu’il lui devait. Rongé par une soudaine culpabilité, son regard ne pouvait la lâcher, une bien belle créature qui ne méritait que le meilleur et qu’on la pousse pour donner le meilleur d’elle-même, même si elle le faisait déjà constamment telle l’incroyable femme indépendante qu’elle pouvait être. Dans sa tête, tout sonnait comme des adieux, d’où son regard insistant dans celui de la jeune femme, c’était comme si tout était au ralenti autour de lui pour profiter de ces derniers instants qui pourtant, n’étaient peut-être pas les derniers. Azael lui offrait ce qui était pour lui son dernier sourire, un bien tendre sourire pour une situation aussi délicate. Il aurait pu le garder... Mais... C’était facile de remarquer à quel point elle se sentait mal, et lui, bouillonnait déjà intérieurement. Au moment même où il était prêt à décrocher son regard de sa personne, il avait le droit à un spectacle dont il ignorait la nature, s’il était angoissé à l’idée de se donner à des mercenaires, il l’était d’autant plus face au blanc de ses yeux qui faisait d’elle une autre personne. Il ignorait s’il devait se sentir menacé, ce qu’il venait de réveiller, ou même si cette réaction était normale. Plus de magie a Downside, plus de sorcière, ça il l’avait digérer, mais ce qu’il voyait là était tout l’inverse de ces règles et sans doute une amélioration d’un blocage, fasciné, il voyait ça comme le nouveau départ d’une belle intrigue. Azael signerait peut-être la fin de quelque chose en se donnant, mais Jade venait de signer le début, et elle en était maître. Il ne pouvait se sentir plus fier qu’il ne l’était déjà en voyant ce spectacle, même si c’était l’oeuvre d’une jeune femme totalement en détresse et que c’était de sa faute, probablement qu’elle allait lu bien vouloir pendant un long moment, peu importe. Le jeune homme en oubliait presque le danger dans lequel il s’était mit, les hommes se rapprochaient petit à petit et son coeur battait de plus en plus fort, à un tel point qu’il pensait le perdre lui aussi, en même temps que Jade. Il ne voulait plus, c’était assez. Il ne voulait plus regarder cette femme lui offrir cette lueur d’espoir concernant le monde dans lequel ils vivaient à ce moment-même. Son envie d’en finir avec tout ça pressait et, d’un pas décidé il avançait à son tour pour les aider à l’atteindre, jusqu’à ce que cet obstacle, tout petit obstacle qu’il voyait passer devant lui, de sa minuscule petite taille, avait dangereusement prit les devants, un moment particulièrement déroutant et stressant pour l’homme qui se voyait faire ses adieux à son corps vide de vie plutôt que le contraire, parce que c’était comme ça, il était égoïste sur les bords et c’était plus facile de laisser les autres souffrir plutôt que lui. Même s’il avait choisi de souffrir pour la sauver, chose qui n’a servi à rien.

Hors de question, je refuse de vous… Dit-il en lui attrapant le bras pour l’empêcher de faire ce qu’elle avait en tête, qui était totalement idiot.

Sans avoir le temps de finir sa phrase, son corps rencontrait le sol après avoir été propulsé en arrière, et cette fois il le sentait, c’était terminé, il ne pouvait plus rien contre elle. Il avait réveillé quelque chose qu’il n’arrivait pas à comprendre. Les murs tremblaient, bougeaient, sous lui le sol se brisait, la peur dans ses yeux était expressive quant à la conscience de son erreur, elle était plus présente que jamais. Tout passait si vite, et Azaël se retrouvait confronté à ce qu’il redoutait le plus, le corps de Jade sur le sol et inconsciente, dans sa tête, avant de foncer vers elle, elle était perdue. Ses deux doigts se posaient expressément sous sa trachée pour vérifier son pouls, il aurait aimé soupirer d’aise en sentant les battements de son coeur mais il n’avait pas le temps, le bâtiment en ruine était à deux doigts de s’effondrer, emportant avec lui la fin qu’il devait signé. Il regardait autour de lui, et regardait furtivement Jade avant de glisser un bras sous ses jambes, et l’autre sous sa nuque pour la porter et l’embarquer avec lui. Traversant le long couloir ou il devait être condamné, le bout commençait déjà à tomber sous forme de gros morceau de brique, tout les côtés commençaient à en finir de cette manière et sa seule issue aussi blessante allait-elle être, c’était cette grande fenêtre qui donnait sur l’extérieur, la hauteur n’était pas du tout haute mais les éclats de verre, eux, étaient tranchants. Sans hésiter, il courrait jusqu’à faire passer les deux corps à travers la vitre, dans l’élan, il n’avait su garder le corps de Jade correctement sous son emprise, et les deux corps tombaient sur ce terrain de terre mélangé à cette pluie battante qui les avait sali pour de bon. La seule et dernière chose qu’il réussissait à faire, c’était lever son corps une dernière fois pour étouffer son visage contre son torse lorsque, quand le labo s’effondrait, cette fumée monstrueuse raclait leur corps. Une toux horrible lui déchirait les poumons, avant de relaisser son corps tomber juste à côté d’elle, sa respiration saccadée, et son visage tourné vers elle dans l’attente d’un signe, elle venait de lui sauver la vie une fois de plus, et jamais il n’avait rencontré quelqu’un d’aussi brave dans toute sa misérable vie. Azael prenait une voix plus basse, rauque due à la difficulté de parler, et exprimait ces quelques mots dans l’espoir qu’elle se réveille enfin.

C’est la deuxième fois… La deuxième fois que vous me sauvez. J’en viens à croire que vous êtes bien plus viril que je peux l’être. - Il ricane légèrement. - Jamais vous me mettrez en tête que je dois vous laisser vivre et arrêter de vouloir vous protéger, quand encore aujourd’hui vous avez été l’héroïne qu’elles veulent toutes être. J’ai jamais rencontrer quelqu’un d’aussi brave et courageuse, peu importe ce que vous êtes aujourd’hui, ce faible corps taché de boue m’a montré toute la force contenue dedans, et vous êtes fascinantes, aujourd’hui plus que jamais, Jade Caldwell.



@Jade Caldwell
         
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