« Les meilleures relations débutent souvent de manière imprévue. »
Elle a le don des compliments qui sonnent comme des insultes.
Il aime- Sa liberté
- Les femmes et plus particulièrement les femmes de caractère
- Entraîner ses amantes dans des situations excitantes mais parfois gênantes
- Qu'on lui masse le crâne, le dos
- Jouer au poker, billard
Il n'aime pas- Le retard
- L'autorité
- La saleté
- La société
- Qu'on lui tienne tête
- Qu'on se mêle de sa vie privée et professionnelle
- Se sentir dépendant de quelqu'un
- Qu'on le prive de sa liberté
- Les jeunes mâles sans cervelle et sans intérêt
- Perdre
- Que l'on approche de trop près son père
Il est- Râleur
- Charmeur
- Joueur
- Déterminé
- Maniaque du contrôle
- Sûr de lui
- Soigneux
- Rigoureux
- Orgueilleux
- Cynique
- Bagarreur
- Désinvolte
- Provocateur
- Fidèle (à lui-même)
- Loyal (envers lui-même)
- Protecteur (lorsque l’envie lui prend)
Habitudes - Il n'emprunte jamais les transports en commun, il préfère soit marcher ou bien utiliser son véhicule personnel
- Il lui arrive souvent de travailler tôt le matin ou tard le soir
- Il évite au maximum les rapports avec Rafaël
- Il déteste devoir attendre l'ascenseur sauf si c'est pour aborder une femme
- Il se lave les mains à chaque fois qu'il change de poste de travail
- Il dort sur le côté gauche du lit
- Il lit chaque matin les pages dédié à l'activité économique du pays ainsi que les faits divers de la ville
- Il arrive entre quinze et trente minutes avant l'heure officielle de ses rendez-vous professionnels et privés
- Quand il est en colère, il ferme violemment son poing sur lui-même afin de se contrôler
Anecdotes - Quand il était petit il adorait jouer au Lego et être en voiture avec son père
- Parfois ses parents lui manquent
- Sa couleur préférée est le bleu marine
- Il adore lire, surtout les œuvres de la littérature française et anglaise
- Il est extrêmement sensible du dos depuis sa transformation
- Il pense chaque jour à cette vie qu'il a épargné
- Il apprécie tout particulièrement sa liberté et ne supporte pas qu'on l'en prive
- Il lui est plusieurs fois arrivé d'être enfermé au bureau, tard le soir
- Il est maniaque du contrôle. S’il ne connaît pas les tenants et les aboutissants de quelque chose il ne s'engage pas, sans doute la raison pour laquelle toutes ses relations précédentes se sont terminées
- Il lui est plusieurs fois arrivé de fréquenter ses collègues de travail, pour des raisons non professionnelles
Histoire
Je me nomme Sean Powell et voici mon histoire...
Les États-Unis. Certains d’entre vous connaissent ce pays pour l’impressionnant dédale végétatif, ses vagues déferlantes, sa faune particulière, sa population si particulière, son accent British fortement accentué. Moi je le connais pour une tout autre raison... C’est ici, sur ce sol riche en histoire, dont la végétation parfois luxuriante a parfois attiré bien des producteurs que je suis né d’un père anglais et d’une mère française.
La rencontre de la langue de Molière et celle de Shakespeare, quel oxymore lorsque l’on connaît l’histoire qui lie ces deux pays !
Les premières années de ma prime jeunesse demeurent rythmées par l’alternance de ces deux langues. L’un me parlant français en me contant les contes de Charles Perrault, de la Comtesse de Ségur ou même le Roman de Renart. L’autre m’évoquant Orgueils et Préjugés de Jane Austen, le portrait de Dorian Gray d’Oscar Wilde ou encore Oliver Twist de Charles Dickens. Les années qui suivirent furent un peu moins studieuses. La raison ? Je courrais partout ! Absolument partout ! Je me souviens qu’une fois la nourrice qui me gardait avait dû me courir après à travers tout l’appartement pour que je daigne venir prendre mon bain.
Puis il y a eu ce matin d’automne où je fus réveillé par la voix grave de mon paternel. Cet homme exigeant et terriblement ambitieux auquel j’étais confronté quotidiennement m’entraînait loin de Morphée. Il tenait en sa main une lettre dont le tampon m’était familier. Instinctivement un large sourire s’éprit de mon visage juvénile. Sauf qu’en quelques secondes le cours de mon existence fut bousculé par une série de péripéties. Le regard lourd et inquiet de ma mère me bouleversa un court instant, avant que je ne disparaisse de son champ de vision. Elle qui rêvait que j’intègre l’ordre des médecins... Les cris, la colère et la déception se lisaient sur leurs visages.
Quelques jours plus tard je me retrouvais assis face à un arrêt de bus désert, avec pour seul compagnon mon sac à dos. Les années s’écoulèrent au rythme de mes différents petits boulots, relations éphémères et bagarres. Le comportement hautement désinvolte et orgueilleux que j’affichais lors de mes activités m’a coûté cher plus d’une fois…
Un jour, alors que j’organisais la fermeture du restaurant dans lequel je travaillais, un dernier client s’approcha de moi. Ses paroles furent si révélatrices que quelques jours plus tard je le suivis dans chacune de ses aventures. Sans le vouloir, Rafaël se substituait à cette absence paternelle. Il ordonnait et j’exécutais. Je ne compte plus le nombre de personnes qui sont décédées de ma main, ou plutôt de mes crocs. Femme, enfant…
« […] et au premier battement de ses paupières, je l’ai connue. C’était elle, l’inattendue et l’attendue […] » Albert Cohen
Et puis il y a eu cette nuit… L’astre du jour n’était plus. Seul le poing d’argent de l’obscurité régnait en maître. Sous les ordres de mon mentor, plusieurs centaines d’innocents sont morts. Sauf elle… Je n’ai pas pu. Il a suffi d’une seconde, d’un regard pour que je n’exécute pas les ordres de Rafaël. Encore aujourd’hui j’ignore pourquoi j’ai agi ainsi. Mais je l’ai laissé. En vie. Je l’ai vu revenir et moi je me suis enfui. Son regard… Les larmes et ses parents agonisants. Cette image me hante à jamais à présent. Toute cette violence… L’air satisfait et sadique de Rafaël m’exaspère. Je ne représente rien à ses yeux. Un simple soldat, né pour tuer.
Et pourtant je me retrouve, malgré moi, à devoir le suivre à Downside.