A peine était-elle arrivée dans cette ville, que Tatia avait été conviée à une soirée mondaine. Bien évidemment, la demoiselle avait rapidement accepté une telle invitation, qui durant l’espace d’une soirée, lui permettrait de se déconnecter du reste du monde, laissant à la porte de la somptueuse demeure où les festivités auraient lieux, tous les soucis liés à cette histoire de virus qui contaminerait les vampires.

Pour l’heure, elle se préparait dans la maison dont elle avait fait acquisition à son arrivée. Dans son esprit quelque per torturé, elle repensait sans cesse à la même chose. Quel impacte aurait ce fichu virus sur du long terme ? Est-ce que lorsque les vampires étaient infectés, leur sang devenu égal à celui des humains, pouvaient-ils encore engendrer de nouveaux vampires, pire, est-ce que leur sang pourrait soigner un humain lorsque ce dernier était blessé ? Un tas de questions se bousculé dans son esprit depuis pas mal de temps et elle espérait trouver les réponses prochainement.

Tatia avait mis un temps fou pour se préparer et le choix de sa tenue pour cette soirée, en était en majeur partie, la cause. Après sa douche, elle avait choisi soigneusement ses sous-vêtements ; en dentelle noir, qui épousaient parfaitement ses formes, on aurait dit que cette dernière était cousue sur sa peau, puis elle avait enfilé par-dessus un porte jarretelle assortie afin d’y accrocher les bas qu’elle venait de faire glisser le long de ses jambes. Avant d’enfiler la robe qu’elle avait choisi. Puis pour parfaire le tout, elle s’était maquillée avec légèreté, juste ce qu’il fallait pour faire ressortir ses yeux et avait mis une touche de parfum pour finir.

C’est donc vêtu d’une somptueuse robe dans les ton bleu anthracite, au large jupon, au bustier ; moulant parfaitement le haut de son corps et d’une paire de chaussure à talon dans les mêmes tons et d’une petite pochette pour parfaire le tout, qu’à la tombée de la nuit, la brunette avait enfin quitté sa demeure pour se rendre à celle indiquée sur le petit carton d’invitation. Bien évidemment, elle n’avait pas omis de prendre le masque qui lui servirait à dissimuler une partie de son visage aux yeux de tous.

Lorsqu’elle arrivait enfin devant la bâtisse assez imposante, la demoiselle passait sa main libre dans ses cheveux pour les remettre en place derrière ses épaules, avant de souffler un grand coup et de pénétrer enfin à l’intérieur de la demeure. Elle savait fort bien qui organisait cette soirée et qu’elle allait croiser des visages familiers qu’elle n’avait plus vu depuis le temps où elle était encore humaine.

Se frayant un passage entre les convives déjà présente, afin de se rendre au buffet pour prendre une coupe de champagne, la jeune femme qui arborait un fin sourire, se stoppait au son de ta voix. Cette voix qui lui procura un léger frisson, qui parcourra à peau. Le temps semblait s’être stoppé autour de la double Petrova. Ta voix, elle la reconnaitrait entre mille. En une fraction de seconde, ses souvenirs la ramenaient au temps où elle était qu’une humaine, ce temps où elle avait dû faire un choix entre les deux frères. Puis soudain, elle se reprenait la gorge quelque peu serrée, tout en pivotant sur elle-même afin de te faire face. Et là, lorsque ses prunelles, venaient s’ancrer à tes iris, d’un bleu que nul autre être n’avait, son cœur manquait un battement. Elle se sentait terrassé.

Se reprenant en ravalant difficilement sa salive, dû à sa gorge nouée, la brune, laissait à nouveau un sourire gracieux venir fendre son visage.

« Bien plutôt, vous n’auriez pas eu l’occasion de croiser cette personne, je suis arrivée, il y a peu, en ville. Je vous remercie de votre compliment. »

Sa voix, elle savait qu’elle pouvait la trahir, est-ce que tu l’avais reconnue, ou pas. Son cœur s’était pour le cou, emballer, cognant dans sa cage thoracique, en tambourinant à un rythme regulier.

Tout semblait s’être figer autour de vous. Les secondes devenaient des minutes, les minutes des heures. Plus rien ne comptait pour le double Petrova, plus rien à part ; toi. Sa respiration était imperceptible tant, elle n’osait plus respirer, en voulant savourer chaque instant que tu étais en train de lui offrir. Cela faisait si longtemps qu’elle n’avait plus entendu le timbre de ta voix, qu’elle sentait de plus en plus son cœur défaillir.

Puis lorsque tes lèvres, si douce et chaude, entraient en contact avec sa peau, c’est un déferlement de sensation qui la submergeait. Ses jambes faillirent céder sous son poids frêle. Elle ne s’était plus sentit si dépourvu depuis le temps où elle était encore une simple humaine. Ce genre de sentiments qui étaient en train de s’emparer de son être semblaient décuplé. Pourquoi en plus de mille ans, c’est la première fois qu’elle pouvait ressentir cette sensation. Fermant les paupières une faction de seconde, en ravalant difficilement sa salive, tandis qu’elle reprenait à nouveau contenance, la brune qui n’avait pu contrôler ce qu’elle projeter à ta personne, esquissait un fin sourire. Elle ne se doutait pas que tu avais perçu les battements de son cœur, irrégulier qui la trahissait. Elle ne pensait pas se sentir aussi faible face à toi.

« Mon cher monsieur, pourtant il faudra bien me croire. Je foule les terres de votre royaume depuis moins d’une semaine. »

Sa voix était fluide et légère comme l’air lorsqu’elle franchissait la barrière de ses lèvres délicatement rosées. Le masque qu’elle portait, visiblement dissimulait à la perfection les traits de son visage, car dans tes prunelles, elle pouvait voir que tu cherchais qui elle pouvait être.
Si jamais tu arrivais à discerner qu’une double se caché sous se masque, Tatia espérait que tu ne la prendrais pas pour la pire de toute. D’ailleurs, comment réagirais-tu lorsque tu découvriras qui elle était ?

« Vous en êtes peut-être la cause, qui sait ? Votre charisme et votre charme ne laisse pas les jeunes femmes indifférentes. »

La brune n’allait tout de même pas abattre toutes ses cartes de suite, car elle ne savait vraiment pas comment tu allais réagir. Et était-ce un crime d’avoir envie de profiter d’un peu de ta présence si gracieusement offerte, avant de se dévoiler un peu plus et faire en sorte que le charme soit rompu ?

« Il est vrai mon cher que je ne m’attendais pas à être l’objet de convoitise d’un homme tel que vous, même d’un homme tout court ce soir. Il n’y a rien qui me ferais plus plaisir de partager avec vous une danse. »

Sa main frêle, toujours glissait dans la tienne, Tatia attrapait de sa main libre un pan de son jupon et esquissait une légère révérence pour ta personne, tout en inclinant légèrement sa tête en avant, avant de se redresser. Puis ses prunelles d’un chocolat profond, scintillantes, venaient s’accrocher à tes iris alors qu’elle refermait ses doigts, emprisonnant délicatement ta main, afin de t’attirer vers la piste de danse.

Cette petite lueur malicieuse qu’elle pouvait percevoir dans tes iris, la captivait, l’empêchant de détourner son regard du tien. En ta présence, elle avait véritablement du mal à contrôler ce déferlement d’émotions qui était en train de l’envahir lentement, mais surement. Ses émotions qui la revoyaient dans ses souvenirs, vous voyant tous les deux danser autour du feu de camp, pour une soirée festive d’autrefois. Ce fameux soir où par surprise, elle avait pu goûter à la douce saveur de tes lèvres.  Ton rire, interrompait ce flashback, la ramenant à l’instant présent. Là même où elle avait pris la directive de t’entrainer sur cette piste de danse afin de pouvoir partager un moment agréable en ta compagnie.

D’un geste gracieux, elle venait placer l’une de ses mains sur ton épaule, tandis qu’elle refermait les doigts de l’autre dans ta main, soutenant toujours ton regard. La valse commençait entrainant le corps de la jeune femme dans des pas de danse gracieux et léger. Cela faisait des décennies qu’elle n’avait pas eu un tel cavalier en face d’elle et elle ne pouvait nier que c’était fort agréable. Lorsque ta joue venait à effleurer la sienne, son cœur tressaillait de nouveau la faisant clore ses yeux le temps de ton murmure.

Tout était calculé, elle avait fait exprès de te mettre la puce à l’oreille, car elle ne comptait pas te duper toute la soirée sur son identité, mais seulement le temps de pouvoir apprécier l’intérêt que tu lui porter, car au fond d’elle, elle se doutait qu’elle n’aurait peut être pas était ainsi accueillit si tu avais su qui elle était d’entrée.

«  Je connais bien des choses à votre sujet. Vos ambitions sont dignes d’un monarque, et j’espère que vous ferez de cet endroit, votre prochain royaume. »

Finissait-elle par dire d’une voix voluptueuse. La tension qu’elle pouvait ressentir, était à la fois tentatrice et menaçante, mais délicieusement attrayante. Tout ce qu’elle avait entendu dire sur toi, était donc vrai. Tatia était complétement sous ton charme, et ça elle ne s’y était pas attendu, tu avais l’art et la manière de subjuguer. Volontairement sa main venait à se loger à l’arrière de ta nuque, alors qu’elle rapprochait son corps du tien. Alors que son corps était toujours entrainé par le tien au milieu de cette piste de danse, elle passait le bout de sa langue sensuellement entre ses lèvres, avant d’esquisser un fin sourire malicieux.

« Il n’y a pas que vos mains qui connaissent les courbes de mon corps, vos lèvres également, enfin je veux dire que vos lèvres sont déjà venu à la rencontre des miennes et je dois avouer que ce soir, je n’aurais pas dit non, pour qu’elles viennent explorer mon corps.»

Cet instant délicieux qu’elle venait de passer avec toi, allait prendre fin dans quelques secondes, et c’est a contre cœur, qu’elle devait t’avouer la vérité, cette vérité, que tu verrais en elle une femme qui avait choisi ton frère, cette femme qui ce soir, se rendait compte qu’elle avait fait le mauvais choix. C’est le cœur battant, qu’elle se penchait vers toi, venant frôler ta joue du bout de ses lèvres avant de venir susurrer au ceux de ton oreille d’une voix suave :

«  Tu es celui que tu es aujourd’hui, par la magie, et mon sang, y a contribué. »

Tu n’étais pas le seul à avoir changé. Tatia n’était plus la jeune demoiselle en détresse, au cœur endeuillait, par la perte de son époux. Et la fille insouciante qui aimait être flattée par tous les hommes du village pour avoir ses faveurs, faveurs qu’elle avait autrefois accordé non pas à toi mais à Elijah. Mais sa métamorphose en cet être sanguinaire, les siècles, l’avaient changé. La jeune femme frêle et sans défense qu’elle fût autrefois n’était plus. Donc les choix qu’elle avait dû faire jadis, elle ne ferait pas les même aujourd’hui.

Tes mains sur son corps la rendaient faible, pourquoi l’était-elle autant face à toi ? Est-ce que c’était dû à cette lueur à la fois menaçante et envoutante qu’elle percevait dans tes iris ? Ou est-ce que c’était ses souvenirs qui remontaient à la surface, qui la troublaient ? Sa main de ton épaule, se glissait lentement à l’arrière de ta nuque, là où elle se logeait pour le restant de la danse, cette valse qui lui faisait oublier que des dizaines de convives se trouvaient tout autour de vous, car elle ne voyait que toi et seulement toi. Le sourire qui ornait son fin visage, ne s’affaiblissait aucunement, tandis que ses prunelles rivaient dans les tiennes scintillaient d’émerveillement.

« Je ne vante pas vos mérites pour la conquête du trône de cette ville, afin d’avoir des faveurs de votre part, je pense, de mon avis les plus sincères, qu’un homme de votre envergure, à la poigne de fer, pourra mieux diriger cet endroit qu’un homme simple et banal. Il faut un homme que les gens puissent craindre, mais qui sache également les charmer avec tact.»

Sa voix était d’un calme et d’une assurance tel, qu’elle ne laissait rien transparaitre. En revanche, ses gestes et les battements irrégulier de son cœur la trahissaient quant à l’attirance qu’elle avait envers toi.
La seule faille chez elle, que tu pouvais exploiter, c’est qu’elle était sous ton charme et aucunement elle ne te voulait du mal. En vérité, si elle s’était rendue à cette soirée, c’était par pure curiosité de pouvoir à nouveau te voir en chair et en os, toi que jadis, elle fut proche, toi pour qui elle avait hésité dans son choix qui s’était finalement porté sur ton frère. Mais elle ne s’était pas attendue à se retrouver dépourvu de sa force, et cette faiblesse qui gagnait du terrain en elle devenait incontrôlable peu à peu.

Ses yeux fixaient sur tes lèvres, au passage furtif de ta langue dessus, une envie irrésistible de pouvoir venir l’attraper entre ses dents et à nouveau goûter à la saveur de tes lèvres s’était emparé d’elle, mais elle devait résister, résister jusqu’au moment où elle allait te dévoiler son identité qui ferait que tu la repousserais surement et là, la réalité la rattraperait surement.

« Oh c’est fort dommage que vous ne vous en souveniez pas. »

Elle feintait une légère moue boudeuse et contrarié du fait que tu ne te souvenais pas de votre baiser. Ce baiser qui la hantait encore au jour d’aujourd’hui. Mais même si tu disais ne pas t’en souvenir, les petites flammes dans ses yeux ne cessaient de s’accroitre, en te dévisageant avec douceur. Elle pouvait percevoir que tu commençais à t’impatienter, ce qui était logiquement mauvais signe d’après ce qu’elle avait pu entendre sur ta personne. Puis la légère frustration qui se peignait dans ton sourire, étirait ses lèvres.

«  Moi qui pensez que vous étiez joueur, monsieur Mikaelson.. »

L’expression qui prenait place sur ton visage, laissant les muscles de ta mâchoire se former dangereusement, lui faisait perdre peu à peu son sourire qui jusqu’à là n’avait cessait d’orner son doux visage, alors que vos pas ralentissaient. Le moment magique qu’elle venait de vivre en ta compagnie était en train de prendre fin à son plus grand désespoir.

« Tu peux m’hypnotiser et tu verras qu’elles sont mes véritables intentions, si jamais te ne crois pas ce que je vais te dire, Niklaus.. »

Pinçant ses lèvres entre elle avant de mordiller son inférieure, la brune reculait son visage ainsi que son corps, afin d’échapper peut être à la colère qui pourrait éventuellement prendre place en ta personne.

« Je suis ici, car j’ai entendu dire que Elijah encourrait un danger. Il est mon créateur et s’il lui arrive quelque chose, je cesserais d’exister. » Commençait-elle par dire le plus honnêtement possible avant de reprendre. « Mais lorsque je suis arrivée en ville et que j’ai appris pour cette soirée, l’envie de te revoir à était bien plus grande que celle de revoir Elijah et je me suis aventurée en ces lieux. »

Honteuse car ainsi elle avait préféré te voir en premier avant son créateur, celui qu’elle avait aimé jadis, elle baissait son visage, montrant un signe de faiblesse face à ta personne. Son cœur se serrait alors qu’elle fermait ses yeux pour remettre ses idées au clair.

« Je n’attends rien de la part d’Elijah, du moins pas côté amour. Il s’agit de sa survie en tant que vampire et de la mienne ainsi que de tous ceux de sa lignée. Ce virus pourrait être dévastateur. »

Tes paroles ne la touchaient pas, ne la blessaient aucunement, elle n’était pas peinée de savoir qu’Elijah s’était rapidement remis de sa soi-disant mort et qu’il s’en portait mieux. Son cœur trésaillait alors que tu te rapprochais d’elle, sans pour autant qu’elle te repousse. Elle posait sa main sur ton torse en relevant son regard sombre vers le temps d’un bleu où l’on pourrait se perdre des heures entières.

« Si tu souhaites me blesser, sache Niklaus, que tu n’arriveras pas avec de simples mots. Rien n’est éternel dans la vie, pas même l’amour, tout à une fin à un moment ou à un autre. »

Murmurait-elle à son tour avec une assurance déconcertante.

Tatia ne doutait nullement de la prestance que tu pouvais avoir au sein de ce monde. Ta réputation te précédée et elle avait pu entendre mille et une histoires à ton sujet, toutes véridique. Elle s'en était assurée, pour éviter de se peindre un tableau de ta personne qui n'aurait pas collé à ta véritable identité.

Mais la première des doubles Petrova, pouvait percevoir ce soir, dans la clarté de tes prunelles, qui étaient éprise de petites flammes dansantes, que derrière le masque du monstre que tu adorais porter, se trouvait un être avec un coeur.

Depuis Elijah, elle s'était promise de ne plus ressentir quelque chose pour quelqu'un et encore moins pour un Mikaelson, mais toi, toi sans le savoir, tu faisais tomber une à une ces barrières qui la protégé.

Même si plusieurs expressions se succédaient sur les traits de ton visage, n'annonçant pas forcément quelque chose de bien, elle ne ressentait aucunes peurs. Elle le devrait pourtant, car elle savait de quoi tu étais capable, lorsqu'il s'agissait de ta famille, de les protéger. Mais non, la peur l'avait quitté depuis fort longtemps. Mais avec toi, bizarrement, elle se sentait en confiance. Ses prunelles captèrent à nouveau le mouvement de ta langue sur tes lèvres, alors qu'elle respirait profondément tandis qu'elle était à présent collé contre ton corps, ton parfum venait enivrer ses sens, les battements de son coeur s'accéléraient.


« Je ne conçois. Je ne suis pas née d'hier, Niklaus. Il.. »


Elle ne pouvait terminer sa phrase, car dans un élan, ta main s'était refermée sur son poignet et elle se sentait hapée à ta suite. Son regard fuyait un instant ta silhouette pour regarder en arrière, là où les danseurs entamaient la nouvelle valse, là où personne ou presque n'avait remarqué que l'hôte de cette fête, toi, n'était plus là, bien trop absorbé par leur partenaire et le rythme de la musique qui retentissait.

La musique se faisait moindre au fur et à mesure que vous vous éloigniez de la salle de réception. C'est alors qu'elle reportait son attention sur toi, qu'elle sentait dans un vitesse folle, son dos heurter le mur, coupant sur le coup son souffle, avant qu'un sourire en coin ne s'étirait sur ses lèvres. Sourire qu'elle essayait de réfréner pour ne pas te provoquer.


« Tu n'as pas besoin d'être brutal. Même si j'avoue que ça te donne du charme. Tout ce que tu souhaiteras savoir, je te le dirais. Je ne suis pas venue ici, en tant qu'ennemie, Klaus.»


Ton regard la captivait. Cette fureur qu'elle y percevait, montrer la bête qui sommeillait en toi. C'était exaltant. Mais elle n'était pas là pour te mettre en colère, elle n'était pas là pour te contrarier.


« Si avant de décider que j'ai fait mon temps sur cette terre, tu pouvais m'accorder un dernier souhait, cela serait fort appréciable de ta part. Mais avant.. »


Ce sourire qu'elle avait essayé de dissimulé s'étirait davantage en coin avant de renverser la situation en vitesse vampirique et te plaquait contre cette petite commode, en approchant son visage du tien et tout en laissant son souffle chaud, venir butter contre tes lèvres, elle murmurait, d'une voix suave.


« J'ai entendu dire qu'un groupe de chercheur voulaient s'en prendre à l'un des originels, et qu'ils voulaient tester sur lui le virus et voir si par se biais, sa lignée auraient les mêmes répercussion que sa personne. Tu te doute bien que je ne pouvais rester sans rien faire face à ça, Elijah est mon créateur et s'il est donc en danger, je le suis également et dans mon intérêt c'est de vous aider.»

Elle ne savait pas où se trouvait Elijah, elle ne savait pas s'il était ou non en danger et elle ne se doutait aucunement que c'est toi qui avait sous ta protection le corps de ton frère.