Le monde a changé. Une espèce supérieure a pris notre place. Des créatures qui n’existaient alors que dans les légendes. Mais la vérité, c’est que ces créatures, à la fois fascinantes et terrifiantes, sont bien réelles, et rôdent dans l’obscurité de notre monde depuis bien longtemps déjà. Je ne peux me résoudre à nommer ces êtres si particuliers. Je me dois cependant de vous les décrire. Je vous parle d’individus qui n’ont d’humain que l’apparence, et qui, à la lumière du jour, préfèrent les ténèbres de la nuit, plus propices à leurs activités sanglantes. Je vous parle d’êtres aux dents longues et suffisamment acérées pour percer la chair de votre cou et en faire perler le sang. Je vous parle de bêtes incontrôlables, obsédées par le besoin de s’abreuver, et qui ne reculeront devant rien pour l’assouvir. Et aujourd’hui, ces créatures sortent enfin de l’ombre. Parce qu’aujourd’hui, elles n’ont plus rien à craindre de l’Homme. Et nous, nous pauvres humains qui nous pensions si infaillibles, nous ne pouvons pas les arrêter. Et bientôt, il ne restera plus rien du monde d’antan que nous chérissions tant.
est un forum rpg créé par Peanuts, Hell Rider & Legendary — Contexte & univers imaginés par Peanuts & Hell Rider — P.A. proposée par linus pour Epicode.
∞ Le temps est étrange, bien que le ciel semble gris, au loin le soleil paraît illuminer la moindre surface qu’il peut atteindre. C’est un contraste surprenant qu’elle observe en avançant dans les rues et les avenues de la ville sans destination précise. Une horloge semble faire résonner avec quelques minutes d’avance, les coups de midi. Les nuages obstruent peu à peu l’éclat que le soleil projette, la laissant fixer le ciel sans réel point d’attention.
Elle était sortie du manoir à peine une demie heure auparavant sans objectif précis. Par simple envie de marcher seule, de respirer l’air frais extérieur et penser. Le jour et la nuit lui semblent comme le ciel quelques minutes auparavant, d’un contraste sidérant. Le jour, les humains peuplent les rues avec une certaine méfiance et un calme étonnant, vivent comme n’importe quel autre jour une routine quelconque et profitent jusqu’au dernier instant de la lumière du jour. La nuit, les monstres sortent de l’ombre et s’attaquent à la moindre âme qui ose s’être attardée un peu trop longtemps à l’extérieur, tels des animaux en quête de chaire ils rodent dans l’obscurité. Bien sûr ce ne sont que de gros points, masquant l’horreur que représentent certaines activités illicites qui ont lieux le jour comme la nuit.
Hayley ne s’approchait jamais vraiment des endroits trop fréquentés de jour et elle évitait de sortir une fois la nuit tombée. Dans une ville comme celle-ci il vaut mieux ne pas attirer l’attention, d’autant plus si cela n’est pas nécessaire. On perd gros à se faire connaître. Bien sûr elle avait quelques rapports avec certains membres de la population, mais seulement avec des personnes très précises et cela était toujours voulu. Peut-être qu’aujourd’hui aussi ça l’était, ou peut-être pas.
Lorsque la jeune femme reporte son attention sur l’endroit où elle se trouve, elle est étonnée de s’apercevoir qu’elle s’avance dans le quartier des habitations, le plus ancien quartier de la ville à ce qu’elle avait compris, il n’y avait vraiment rien à dire au sujet des quelques résidences qui s’y trouvaient, elles étaient tout simplement communes et n’avaient vraiment rien d’extraordinaire. Elle laisse son regard se déposer sur une silhouette non loin d’elle qui semble peiner à porter les nombreux sacs de courses qu’elle a entre les bras. Elle réprime un léger rire lorsqu’elle voit que la personne manque de trébucher à deux reprises et se rapproche d’elle en accélérant le pas afin d’aller à son secours, à ton secours. Elle se penche pour ramasser l’un des sacs qui t’avait échapper et t’accorde un sourire en se redressant pour te regarder.
« - Tu veux de l’aide ? »
C’était une offre sincère qui venait de franchir ses lèvres avec tout le naturel qui pouvait exister. Comme pour t’inciter à dire oui par crainte que tu laisses ta fierté l’emporter et t’obliger à porter tous ces sacs seul, elle enchaîne sur une autre question pour t’épargner la peine de lui répondre négativement.