Le monde a changé. Une espèce supérieure a pris notre place. Des créatures qui n’existaient alors que dans les légendes. Mais la vérité, c’est que ces créatures, à la fois fascinantes et terrifiantes, sont bien réelles, et rôdent dans l’obscurité de notre monde depuis bien longtemps déjà. Je ne peux me résoudre à nommer ces êtres si particuliers. Je me dois cependant de vous les décrire. Je vous parle d’individus qui n’ont d’humain que l’apparence, et qui, à la lumière du jour, préfèrent les ténèbres de la nuit, plus propices à leurs activités sanglantes. Je vous parle d’êtres aux dents longues et suffisamment acérées pour percer la chair de votre cou et en faire perler le sang. Je vous parle de bêtes incontrôlables, obsédées par le besoin de s’abreuver, et qui ne reculeront devant rien pour l’assouvir. Et aujourd’hui, ces créatures sortent enfin de l’ombre. Parce qu’aujourd’hui, elles n’ont plus rien à craindre de l’Homme. Et nous, nous pauvres humains qui nous pensions si infaillibles, nous ne pouvons pas les arrêter. Et bientôt, il ne restera plus rien du monde d’antan que nous chérissions tant.
est un forum rpg créé par Peanuts, Hell Rider & Legendary — Contexte & univers imaginés par Peanuts & Hell Rider — P.A. proposée par linus pour Epicode.
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Il se laisse faire, ses jambes rencontrent alors la petite commode et son fessier s’y installe. La surprise ne déforme aucunement les traits sereins de son faciès, seul un rictus narquois semble lui prodiguer une expression plus ou moins humaine. Il entrouvre très lentement les lèvres, ses céruléennes descendant progressivement vers ta bouche pour écouter plus attentivement tes simagrées. Son sourire s’amplifie et un rire réprimé lui fait l’offense de s’extirper de ses lèvres. Un faible son qui finit par se déployer alors que sa main vient très lentement attraper ton menton, te rapprochant de lui. Il écarte les jambes et coince tes hanches entre ces dernières, inclinant son visage pour finalement souffler en détachant chaque syllabe :
« - Laisse l’ennemi prendre l’ascendant sur toi, et il s’enhardira pour creuser sa propre tombe. »
Ses doigts relâchent très lentement ton menton, son index descendant le long de ta mâchoire pour finir par s’attarder sur ta gorge. Ses céruléennes s’attèlent à suivre le sillage de sa dextre, même si son esprit était obnubilé par une toute autre instance. Il finit par humecter ses lèvres et remonter ses perles dans les tiennes.
« - Ne crois pas que ma mansuétude t’accorde le droit d’agir avec une telle insolence avec moi. Il y en a qui sont morts pour moins que ça. »
Il se redresse, mais garde ton corps près du sien pour empêcher toute tentative de fuite. Même si à ton regard, il imaginait fort bien que ton seul désir fût d’alanguir cette conversation et de susciter un quelconque intérêt chez lui pour faire durer l’exquis supplice.
« - Si Elijah est seul sujet de ta préoccupation, tu peux repartir sans crainte. Il sera informé de la menace en temps et en heure et est actuellement indisponible. »
Il fronce les sourcils et feint légèrement une réflexion pour finalement se dérober à ta prise en se glissant vers la droite. Levant son index, il finit par sourire de toutes ses dents en soufflant avec sarcasme :
« - Il est parti faire une retraite philosophique… s’émanciper de cette guerre et des quelques scrupules qui le hantent depuis tant de siècles. Je suis certain qu’il viendra s’enquérir de ton état une fois informé de ta survie inopinée. »
Quand on s’est habitué aux mensonges, la vérité à l’air suspecte. Et c’est probablement ce qui le poussait à te regarder avec scepticisme. Il ne pouvait décemment te faire confiance sans connaître tes réelles intentions et ton comportement ne lui inspirait aucunement confiance. À l’époque, la seule personne qui tentait de séduire l’autre n’était autre que l’humain qu’il était. Aujourd’hui, pourquoi changeais-tu subitement ? L’amertume que lui laissait ces quelques souvenirs ne jouait pas en ta faveur. Cependant, il restait maître de lui-même et de ses émotions.
« - Du moins, si tu es encore en vie à son retour. ~ »
Son rire résonne légèrement. Il pouvait entendre la valse accentuer ses dernières notes et les quelques vampires commencer à s’impatienter… La quiétude partielle de la cérémonie était ébranlée, et il savait pertinemment que les esprits allaient s’échauffer. Ce n’était qu’une question de temps : confinez des gens de la même espèce dans une seule pièce, mélangez les classes et les vertus… et vous obtiendrez le microcosme d’une guerre à venir. Et ce simple divertissement lui permettait d’établir des stratégies de génie. Même si cela lui demandait quelques sacrifices.
« - Dois-je t’offrir mes amitiés ou as-tu plus intéressant à me proposer ? »
Son calme olympien, parachevé d’une légère ironie semblait tout à fait surprenant. Cela détonnait avec son caractère flamboyant et impulsif. Et si la colère caractérisait les légendes et le dépeignait comme une bête cruelle, l’homme qui te faisait face semblait porter le masque du parfait gentleman. Hélas, si tu étais épargnée des cris et des vociférations… tu n’étais pas à l’abri de ses seules pensées. En l’état, il était probablement encore plus dangereux que sous l’entrave de sa propre colère. Il pouvait calculer minutieusement chaque événement et chaque situation avec une acuité prodigieuse.
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" Tatia Petrova "
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I'm bad liar
Sujet: Re: I'm bad liar Sam 13 Juil - 22:26
Tatia P.
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La rencontre tant attendue.
Dès lors qu'elle te laisse la rapprocher de ta personne, ses yeux couleur chocolat, toujours rivés à tes iris, elle se concentre sur le contact de ton doigt qui lentement fait son chemin sur sa peau si délicate. Sous tes doigts tu peux ressentir sa peau frémir même si les traits du visage de la brune ne changent pas, elle ne laisse pas paraitre que tes gestes la rendent vulnérable ou du moins c'est peut être ce que tu penses et que là, ce n'est qu'une ruse des Petrova pour attirer le grand méchant loup dans un de leur pièges.
La question est : Est-ce que Tatia est aussi calculatrice et manipulatrice que l'est Katherine, la plus diabolique des doubles ? Peut être aura-tu le temps de voir ce qui se cache derrière le visage poupin de la demoiselle ou bien écourtera-tu ce face à face, seul le temps de cette soirée pourra le dire.
« Mais ne laisse pas l'ennemi te prendre à ton propre jeu, cela serait fort regrettable qu'un homme tel que toi, soit aveuglé par de fausses illusions. »
Un délicat sourire s'étire à nouveau sur ses lèvres alors que le contact entre ton être et le sien vient à se rompre. Bien qu'elle aurait aimé restée aussi proche de toi, elle sait qu'il est préférable que cela soit ainsi. Même si elle a le même âge que toi, tu n'en restes pas moins, un redoutable prédateur, bien plus puissant qu'elle et en un battement de cils, tu peux lui ôtes la vie. Elle en a conscience et la brune n'est pas venu ici ce soir pour que tout s'achève bêtement.
« Je vais donc garder cette chance que tu m'octroies en me laissant la vie sauve pour mon insolence comme tu dis et je vais prendre congé de ta personne. »
Finit-elle par dire d'une voix légère mais sûre. Un soupire se fait entendre de la part de la demoiselle lorsqu'elle apprend que malheureusement Elijah ne sera pas de la partie ce soir. Elijah. Une certaines crainte se fait ressentir au plus profond de son être. Comment réagir face à celui qu'elle avait tant aimé ? Celui qui lui avait ôté la vie en lui offrant l'éternité sans le vouloir ? La confusion traverse son visage alors que les traits de ce derniers se ferment un bref instant avant qu'ils ne reprennent la sureté et la bienveillance.
« Niklaus, pourquoi remettre sans cesses dans notre conversation, le fait qu'éventuellement, je risque de mourir ? Je ne suis pas née de la dernière pluie, j'ai plus de mille ans tout comme toi et je ne suis pas stupide à aller me frotter à qui il ne faut pas.. »
Enfin, elle aime tout de même affronter ses ennemies et elle en est toujours ressortie vivant, les deux seules personnes qu'elle craint vraiment, craindre de la façon , qu'ils sont les seuls à ses yeux qui pourraient lui retirer sa vie, son toi et Elijah.
Troublée, elle l'est à chaque fois que son regard croise le tien. Tout un tas de vieux souvenirs refont surface et viennent semer le trouble dans ses pensées. Mais quelque chose n'allait pas. Dans la salle les convives commencent à s'échauffer et rare sont les personnes qui prennent place sur la piste de danse pour faire quelques pas gracieux de cette valse qui est en train de se jouer. Redressant son dos, ses prunelles quittent tes perles pour se perdre au dessus de ton épaule droite afin de voir ce qui est en train de se passer. Arquant un sourcil, elle passe sa langue brièvement entre ses lèvres avant de reporter toute son attention sur toi.
« Je pourrais éventuellement te proposer de quitter ces lieux, car je pense que d'ici peu, cela va tourner en carnage.. »
Elle se rapproche de toi avant de s'arrêter à ta hauteur en regardant à nouveau la salle où les esprits s'échauffent.
« Je n'ai pas envie que ma robe finisse en lambeau et qu'à cause de ça, je doivent me montrer sous mon mauvais jour. Tu m'accompagnes ? »
Pour accompagner ses derniers mots, elle lève sa main, paume vers le ciel, dans un geste lent et élégant, attenant de voir si tu vas ou non t'en saisir afin que vous partiez de cet endroit.
@Upside Down
" Niklaus Mikaelson "
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Il avait face à lui ce mélange acerbe entre sarcasme et innocence. Celui qui ravissait tes traits et entourait ton aura d’une énergie spirituelle envoûtante, à l’image du chant des sirènes. Si la mélodie, âpre appel aux audacieux et aux faibles d’esprits, pouvait caresser quelques notes dans l’espoir d’envoûter sa cible… la tienne était disharmonieuse et lui rappelait ô combien le charme de tes courbes et de ton faciès pouvait s’avérer destructeur. Son sourire s’étire, si ton chant mordant semblait vouloir l’attiser dans tes cordes, il te montrerait que sa seule symphonie suffisait à désaccorder toute l’harmonie d’une telle illusion.
« - Terrible est le fardeau qu’il te faut porter. Tu ne parviens plus à choisir l’image que tu dois arborer face à moi. Tantôt innocente, tantôt manipulatrice… ta douceur amère semble s’érayer au contact de la rugosité de ma peau. »
Ses paroles semblaient portées par un flot disharmonieux, sauvage. Sa voix, autoritaire de nature et assez rauque semblait teindre le silence de quelques notes suaves et séductrices. Il esquisse un énième sourire alors que son regard céruléen se perd dans le brun du tien. Tu sembles agacée, voire lassée par ses perpétuelles menaces. Tu en connaissais parfaitement la litanie et il s’aimait à t’impatienter.
« - Te le rabâcher n’empêchera jamais une nouvelle trahison de ta part, n’est-ce pas ? Une fois que l’on goûte à la trahison, l’âme en est souillée à jamais. On ne peut plus s’en passer, et ton cœur a ravi bien plus que ses semblables durant de nombreux siècles. »
Il hausse les sourcils et te désigne d’un geste fébrile de la main, le sourire sarcastique scotché sur les lèvres, pourtant sa voix était presque voilée par l’émotion étrange qui lui serrait la gorge. Indescriptible, insondable, on ne pouvait savoir s’il s’agissait de chagrin, de colère, ou simple d’un nouveau faste qu’il se plaisait à porter pour égayer ton intérêt.
« - Combien d’autres cœurs as-tu brisé en prétendant être la victime d’une machination ? Combien d’homme as-tu seulement abusé lors de ta quête vaine ? Est-ce que son visage hante encore tes nuits ? »
Il se rapproche très lentement. Son sourire s’efface, pourtant son regard ri de mille éclats. Sa langue passe furtivement sur ses lèvres, il donnait l’illusion de se repaître de l’émotion qu’il allait déclencher en toi. Vous parliez d’Elijah, peut-être penserais-tu qu’il y faisait allusion. Il plisse les yeux et vient lentement caresser ta joue, dégageant cette dernière de quelques mèches rebelles pour rapprocher son visage du tien et te susurrer à l’oreille :
« - Ton défunt mari que tu as si vite oublié dans les bras d’un autre ? »
Il n’avait pas tenu compte de ton invitation ni de ton intuition. Quelque part, peut-être que le carnage qui s’annonçait avait été prédit et qu’il en attendait le glas depuis quelques minutes déjà. Il voulait faire passer un message à toute la communauté, il voulait que la ville tremble sous l’appellation de son simple nom. Il voulait reprendre ce qu’il avait perdu lorsqu’il avait été condamné à rester dans cette ville lugubre aux ornements de pacotilles et à l’atmosphère pittoresque et sans saveur. Son sourire reprend ses droits sur son expression, il siffle alors tout en haussant les sourcils et reculant son visage du tien.
« - Je puis t’assurer que si tu supportes encore ma présence en ces lieux, il ne t’arrivera rien. Du moins… rien de physique. »
Faisant allusion à ses précédentes attaques verbales. Il faisait appel au simulacre de ton défunt mari pour attiser ta colère ou ta peine, ce genre d’émotion portait une vérité inébranlable et il pourrait discerner le vrai du faux. Il pourrait voir au-delà des apparences, si tu étais ou non sincère avec lui, et véritablement de son côté.
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Sujet: Re: I'm bad liar Jeu 22 Aoû - 20:19
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N'était-ce pas là un moyen pour la brune de semer le doute dans ton esprit ? Que de se montrer ; docile puis l'instant d'après; indomptable. Certes, elle ne souhaitait en aucun cas se mettre à dos le plus redoutable de tous les êtres pouvant fouler le sol de cette ville, de cette terre, toi en l'occurrence, mais elle ne pouvait rejeter le fait qu'elle aimait également jouer même si elle était sincère avec toi. Rien de tout ce qu'elle avait pu te dire, était faux, bien au contraire, elle ne voulait pas te mentir, car elle savait que ça l’emmènerait à sa perte.
" Si tu le dis. Mon fardeau cependant est bien moindre par rapport au tien, Niklaus. Peut être bien que tu me fais perdre mon assurance face à ton charme qui se veut envoutant."
Ta voix lui faisait ressentir quelque chose d'indescriptible. Etait-ce elle ou bien toi qui essayer d'emmener l'autre dans ses filets ? Car même si tu ne le faisais pas exprès, rien ne la laissait indifférente. Oui elle avait fait une erreur, une regrettable erreur il y a mille ans quand elle avait choisi ton frère, elle pouvait s'en mordre les doigts, mais ce qui était fait, ne pouvait être défait et elle se doutait qu'en ayant touché à ton frère, jamais tu ne la toucherais en retour. C'était fort dommage. Fronçant les sourcils, elle se rapprochait de toi en soutenant ton regard du sien qui semblait être animé de petites flammes dansante.
" De quelle trahison parles-tu ? A ce que je sache, pour cacher ce que tu avais fait, Elijah m'a ôté la vie et moi qu'ais-je fait en me réveillant alors que j'étais devenu ce que vous étiez, j'ai fuis par peur de vous. J'avoue, j'ai eu peur et au jour d'aujourd'hui, ce n'est pus le cas et c'est pour cela que lorsque j'ai appris que mon créateur, ton frère était en danger, je suis venue l'en avertir. Alors où est ma trahison, Klaus ? Car je n'en vois aucune pour ma part. A moins que je sois devenue aveugle."
Tu ne savais pas tout ce que la brune avait fait ou pas durant tout ces siècles, tu ne connaissais rien d'elle et pourtant elle aimerait tellement te dire tout ce qu'elle avait enduré, traversé durant ces décennies. Son coeur se serrait dans sa poitrine alors qu'elle entrouvrait légèrement ses lèvres pour laisser un silencieux soupir s'en échapper. Il lui faudrait du temps pour peut être apprivoiser le loup que tu étais, du temps elle en avait si tu la laissait repartir vivant de cette soirée et surtout si rien n'était fait à Elijah.
" Tu ne sais rien !"
Le calme dont elle faisait preuve était en train de s'ébranler peu à peu, laissant une colère encore inconnue s'emparer de son être. Tu venais d'aborder un sujet lui étant délicat. Ravalant difficilement sa salive, elle détournait son regard sombre du tien si subjuguant.
" Ne parle pas de mon défunt mari. Tu sais très bien qu'autre fois lorsque tu perdais l'être aimé, tu devais te remarier et je n'avais pas prévu de tomber amoureuse d'Elijah et de toi. Tu veux savoir en plus de mille ans combien d'homme j'ai aimé ? Quatre, seulement quatre, tu entends Nik. Ne me confonds pas avec cette trainé de Katherine ! Je n'ai pas collectionné les hommes."
Combien de coeur avait-elle brisé ? Qu'entendais-tu par là ? Son mari jamais elle ne lui avait brisé le coeur, c'est le sien qui l'avait été lorsqu'elle l'avait perdu, Elijah, c'est lui qui avait décidé de lui ôter la vie, lui brisant son coeur à elle. Le tien peut être ? Si c'était le cas, elle s'en voulait mais aussi non, jamais elle n'avait voulu faire de mal à quiconque côté amour. C'était son coeur à elle qui en avait le plus pâtis, car pour oublier Elijah, il lui avait fallut presque deux siècles. Ses yeux laissant voir la colère et la tristesse, brillaient à cause des larmes de ces deux sentiments qui se mélangeait en elle.
Pourquoi diable ne prenais-tu pas en compte ce qu'elle venait de te dire concernant tes invites. Un carnage sans nom risquait d'éclater. Baissant une fraction de seconde ses prunelles sur sa robe, elle soupirait en sachant que cette dernière n'allait pas rester intacte car elle allait devoir peut être devoir se battre pour survivre.
" Je suis excédée mais je te supporte encore.. "
Tes attaques verbales l'avaient touchés en plein coeur, tu avais réussi si c'était ce que tu souhaitais faire. Laissant son regard se portait sur l'assemblée, elle restait à tes côtés se demandant quand tout allait éclater. Visiblement, calculateur que tu étais, tu avais tout planifier, elle allait voir de ses propres yeux, un spectacle orchestrer par le majestueux roi que tu étais au fond de toi.
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Il badinait innocemment, comme un enfant, dans ce château où errait pourtant l’ombre de la mort. Il l’arborait avec une hardiesse inconvenante, ce sourire, beau et cruel à la fois, de quelqu'un qui s'amuse à un jeu. On eût dit un diablotin, membre de la parentèle du diable. Sa langue passe très lentement entre ses lèvres, les humectant avec une lenteur provocatrice. Le souffle court de trop happer le tien, il plisse les yeux et incline son regard.
« - Quatre. C’est bien plus que ce que peut aimer véritablement un cœur. À moins que chaque morceau brisé de ton cœur soit doté d’une autonomie sentimentale. » Sifflait-il avec ironie.
Tout ce qui touchait aux sentiments et à l’amour lui demeurait abstrait. S’il avait déjà été attiré par des demoiselles, pouvait-il prétendre avoir ressenti le véritable amour ? Voir les déclinaisons d’un tel concept se perdre dans les vices humains et vampires retranchait sa foi. Il ne pouvait pas croire à de telles révélations et de telles déclarations, si d’autres y avaient eu droit… si d’autres avaient déjà obtenus les mêmes faveurs, qu’était réellement l’amour si ce n’est l’illusion, le voile gratifiant d’une convoitise sociétale visant à s’acheter une position louable au sein d’une communauté ? Il serre les mâchoires et gronde légèrement. Il détourne pour la première fois les yeux. Ce n'est pas de la douleur qu’il ressent, mais une colère qui lui revenait à l’esprit et qui le brulait.
« - Si ta venue avait seulement pour but de t’assurer de la protection de mon frère, tu peux t’en dispenser. »
Il arbore un léger sourire satisfait et mutin avant de souffler avec ironie : « - mission accomplie. Il est en sécurité. »
Pour contraster avec une telle déclaration, dans l’ombre de son dos… quelques vampires étaient sortis de l’ombre, s’attaquant déjà aux invités. Il ne s’agissait pas spécialement d’invités de marques. Juste de vampires un peu trop insolents et peut-être indisciplinés, qu’il se devait de punir correctement. Son oreille attisée par le grabuge, il se retourne et dévisage la salle de bal d’où les cris sortaient avec disharmonie. Le sang coulait à flot, il s’appuie dans l’encadrement de la porte alors que l’entrée est condamnée. Il croise lentement les bras contre son buste et murmure à ton attention :
« - Ton cœur balance entre la colère, le dégout et la tristesse. Quel sentiment est le plus fort, Tatia ? Me détestes-tu d’être l’instigateur de tellement de souffrance, ou au contraire n’y trouves-tu là qu’une compensation au vide que tu ressens depuis des siècles ? »
Il voulait tester ta ténacité, tes idéaux et tes convictions. Un tel carnage allait probablement à l’encontre de tes croyances les plus pures.
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Sujet: Re: I'm bad liar Dim 13 Oct - 14:36
Tatia P.
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La question qu'elle se posait été ; combien de femmes avais-tu aimé ? Pourquoi ainsi la piquer ? Un coeur peut aimé en une vie une personne, mais le sien avait plus de mille ans, plus de dix vies si on comptait bien. Alors avoir aimé quatre hommes ce n'était pas grand chose, surtout que trois d'entre eux, trois d'entre vous avait été quasiment était au même moment. Faible avait-elle été à cette époque, l'époque ou elle était humaine. Les humains sont faibles, c'est indéniable.
« En une vie humaine, Niklaus. Quatre n'est rien comparé à notre vie d'immortel. Après toi et Elijah, je me suis interdit d'aimer à nouveau et j'ai tenue dix siècles durant alors s'il te plait cesse de t'imaginer tout et n'importe quoi me concernant. Laisse moi te prouver que je ne suis pas identique à mes descendantes. »
Quand on aime une personne c'est toujours à des degrés différents. Car on ne peut pas aimer deux personnes de la même façon. Son mari avait été un amour innocent, Elijah un amour attirant, toi ; un amour interdit dont elle n'avait pas pu véritablement approfondir pour voir ce qu'il cachait, peut être aurait-il été le plus puissant de tous ou pas, là elle n'aurait jamais la réponse malheureusement, puis le quatrième était un amour dont elle n'avait pu soupçonner la force.
« Ma venue était pour ça oui, mais je ne me doutais pas te voir ici.. » Commençait-elle par dire avant d'entendre ce léger souffle qui lui faisait froncer les sourcils. Que voulais-tu dire par "il est en sécurité" ? « Niklaus, où est Elijah ? »
Elle avait cette certitude que tu lui dissimulais quelque chose d'important. Tu savais où le plus noble se trouvait, elle en était persuadée. Te voyant ne pas réagir au massacre qui avait lieu dans la pièce où se trouvait le bal, elle avait là la réponse à sa question. Tu en étais l'investigateur. Ce qui au fond la mettait hors d'elle.
« La colère. »
Commençait-elle par dire sans réfléchir, car oui, la colère était bien plus forte que la tristesse qu'elle pouvait ressentir à cet instant. Comment des innocents étaient en train de se faire massacrer pour ton bon plaisir et celui de ces vampires qui ne savaient pas se tenir en sachant que les humains se faisaient rare de nos jours.
« Te détester là est un bien grand mot. Tu es à la hauteur de mes espérance, mais je ne cautionne pas ce que tu es en train de faire, Klaus et pour moi, ce n'est en rien une compensation. Ca ne tiendrais qu'à moi, je ferais stopper ce massacre car il y a plus attrayant que ça pour passer une bonne soirée. »
Lui répondait-elle sur un ton sec, alors que ses prunelles ne quittait pas ce spectacle de chaos qui s'offrait à elle. l'odeur de l’hémoglobine venait titiller ses narines, et bien trop forte sachant que la demoiselle ne s'était pas nourri depuis fort longtemps, des veines noirâtre se dessinaient sous ses yeux qui devenaient plus sombre, mais elle faisait tout pour ne pas se fondre dans la masse, pour ne pas aller à l'encontre de ses convictions.
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Il constatait avec affliction que l’acception de certains termes, de certains concepts avait autant d’interprétations, qu’il existait de personnes dans le monde. L’amour n’avait rien d’un jeu, peut-être était-il soumis aux vieilles traditions et qu’il était aveuglé par sa quête d’ultime pureté. Mais il lui était inconcevable qu’un cœur puisse s’user à quatre reprises.
« - Qu’importe le temps, avoir vécu des siècles ne rend pas les instants moins mémorables ou moins importants. »
Ton cœur était soumis à une valse continuelle. Comme un homme pouvait-il prétendre être combler si tu ne l’aimais que par le quart qui n’avait pas été rongé par ses prédécesseurs ? Il ne jugeait point ta personne, il s’accoutumait bien de ce qu’il apparentait à la faiblesse flagrante du genre humain. L’instabilité de quelques émotions ainsi déposées dans l’âcreté d’une profonde conscience.
« - Fort heureusement, je ne suis pas ici pour débattre sur ce que ton cœur a à offrir. »
Il esquisse alors un sourire, ce dernier rictus rompt l’expression dure et latente qu’il avait arboré durant son monologue intérieur. Rude était la lutte à laquelle il était confronté chaque jour, la déception continuelle de voir les pensées vagabonder sans but… l’humanité s’effriter au profit d’une illusion crée par ce que les Hommes appellent la morale… tout concept était destiné à le dédouaner de ses propres faiblesses, après tout.
« - Bien qu’il me soit inconcevable de connaître plusieurs grands amours, il me paraît encore plus difficile de croire que cet amour puisse être divisé entre trois être au même moment et à la même époque. »
Est-ce qu’il avait aimé ? Peut-être qu’il l’avait cru, fût un temps. Peut-être que lui aussi confondait le désir et l’affection, l’amour et l’envie. Peut-être qu’en réalité il n’avait jamais réellement cru en l’amour, que cela n’avait toujours été qu’une farce inventée pour faire rêver les jeunes demoiselles avides d’aventures romanesques. Il hausse alors les sourcils, légèrement amusé par ton intérêt soudain pour le sort de son frère.
« - Rien ne m’oblige à te répondre. ~ »
Il tourne lentement son visage vers la salle des fêtes. Il ne s’agissait pas d’humains ordinaires, et tu ne le savais probablement pas. Les hommes ne sortaient jamais de nuit, de crainte d’être ainsi pris pour proie. Et ils avaient raison, dans la pénombre de cette antique cité, sommeillait le plus vil instinct que le monde ait connu : la survie.
« - Mais si je peux alléger ton supplice… qui ne semble pas si imposant… »
Il émet un léger rire et ouvre la porte pour pénétrer la salle des fêtes et fixe le rituel macabre qui s’y prépare. Le sang coulait à flot avec une étrange luxure et débauche. Il pouvait sentir l’odeur âcre de ce liquide jaune couler du cou de ces jeunes proies domestiquées. Se mélanger avec le sang de véritables chercheurs qui avaient malheureusement trop usé la patience de l’hybride.
« - Il ne s’agit-là que d’homiférés. Les humains sont une denrée rare, ils ne sortent pas impunément la nuit et ne s’immiscent pas dans nos…. Petites extravagances. » Voyant ton état, son sourire mutin pris plus d’ampleur. Il attrape le bras d’une jeune demoiselle qui s’était faufilée vers l’arrière pour échapper à la cohue et la rapproche très lentement de lui. Collant son torse à son dos, il vient lentement immobiliser son joli petit visage en empoignant son menton face à toi.
« - T’es-tu déjà nourrie d’un homiféré ? Ou luttes-tu contre ta nature au risque de te dessécher ? Ton cœur pourrait-il supporter cet énième sacrifice ? »
Et très lentement, il entaille le cou de la jeune femme qui ne prend même pas la peine de crier. Du sang jaune s’écoule de la plaie, avérant les dires de l’hybrides. Ce sang, bien que de couleur peu commune, avait la même odeur et probablement le même goût que le sang dont était coutumier la majeure partie des vampires.
