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contexte

Le monde a changé. Une espèce supérieure a pris notre place. Des créatures qui n’existaient alors que dans les légendes. Mais la vérité, c’est que ces créatures, à la fois fascinantes et terrifiantes, sont bien réelles, et rôdent dans l’obscurité de notre monde depuis bien longtemps déjà. Je ne peux me résoudre à nommer ces êtres si particuliers. Je me dois cependant de vous les décrire. Je vous parle d’individus qui n’ont d’humain que l’apparence, et qui, à la lumière du jour, préfèrent les ténèbres de la nuit, plus propices à leurs activités sanglantes. Je vous parle d’êtres aux dents longues et suffisamment acérées pour percer la chair de votre cou et en faire perler le sang. Je vous parle de bêtes incontrôlables, obsédées par le besoin de s’abreuver, et qui ne reculeront devant rien pour l’assouvir. Et aujourd’hui, ces créatures sortent enfin de l’ombre. Parce qu’aujourd’hui, elles n’ont plus rien à craindre de l’Homme. Et nous, nous pauvres humains qui nous pensions si infaillibles, nous ne pouvons pas les arrêter. Et bientôt, il ne restera plus rien du monde d’antan que nous chérissions tant.

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MessageSujet: DARKNESS RISES DARKNESS RISES EmptyMer 13 Mar - 17:58


 
 
 
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ISAURE & KLAUS

 
Depuis son arrivée à Downside, Isaure n’avait pas encore mis les pieds dans ses nouveaux appartements. Avant même de prendre ses marques dans une chambre d’hôtel qu’elle n’utiliserait même pas, elle avait choisi avec parcimonie un lieu de travail. Grâce à la grande fortune qu’elle s’était construite dans le passé, elle avait pu racheter un immeuble entier, composé uniquement de bureaux. Les façades étaient vitrées, une bien belle manière d’empêcher les vampires de pénétrer dans les locaux en pleine journée, lorsque les humains qu’elle a embauchés travaillent. 
La nuit était finalement tombée sur la ville. La jeune femme put enfin se permettre d’ouvrir les grands stores qui recouvraient ses fenêtres. Elle resta un long moment devant le spectacle qui s’offrait à elle : la ville se réveillait tout juste et l’ambiance lugubre du monde vampirique ne faisait que sa première apparition. Au fil de la nuit, les événements échappaient à toutes les lois. D’ailleurs, qui faisait la loi maintenant ? Isaure avait une petite idée. Elle pensait évidemment, comme la plupart, à Klaus Mikaelson, l’hybride. Il était finalement le plus puissant de son espèce. Isaure avait pris l’habitude d’être en charge puisqu’elle avait été à la tête de Lafayette, en Louisiane. Elle avait réduit les humains en esclavage. Ils n’avaient qu’un seul but : se reproduire le plus vite possible et servir de nourriture. Disons que Lafayette n’était plus du tout un lieu agréable à visiter. Il y régnait une atmosphère funèbre et presque apocalyptique. Depuis longtemps, les vampires devaient survivre, et n’importe quel moyen était justifié pour survivre. Isaure n’a jamais été fière de ce qu’elle a créé, c’est-à-dire le chaos, mais son humanité était réduite au silence, voire même au néant, ce qui rendait les choses beaucoup faciles. Tuer quelqu’un, le faire souffrir, tout cela n’était qu’un détail. 
Venir à Downside ne lui a pas demandé beaucoup d’efforts. La rumeur du retour de la magie lui est arrivée aux oreilles. Ces dires sur le possible renversement de situation inquiétaient beaucoup la jeune femme. Si les sorcières trouvaient le moyen de recouvrer leur magie, et si les loups pouvaient à nouveau se transformer, il ne faudrait pas longtemps pour que les deux clans s’allient. Exactement comme l’avaient fait sa Congrégation et la meute de loups voisine. Elle connaissait donc plus que personne la puissance et le pouvoir de deux de ces groupes lorsqu’ils fusionnent. Pourtant, aujourd’hui elle n’éprouvait plus aucune compassion pour les sorcières. Elle n’en était plus une et elle devait se battre pour ce qu’elle considérait comme sa nouvelle famille, les vampires de Lafayette. 
Le seul moyen qu’elle avait trouvé pour mettre un terme à cette mascarade avait été de créer une sorte de conseil. Seulement, elle n’avait aucun réseau dans cette nouvelle ville. Le seul qu’elle connaissait n’accepterait peut-être même jamais de la voir. Elle l’avait pourtant tenté. Le connaissant des plus maniérés et des plus sophistiqués, elle lui avait écrit une lettre, à la main puis l’avait cacheté à la cire avec le sceau des Devereaux. Son nom, ou tout du moins sa lignée, était sa seule chance. Isaure savait très bien que l’hybride avait connu quelques litiges avec les sorcières renommées du quartier de la Nouvelle-Orléans. Cette lettre, elle l’avait fait posté chez lui, au domicile familiale. « Ces Mikaelson, toujours en bande », avait-elle pensé en notant l’adresse du manoir dans lequel réside chaque membre de cette satanée famille. 
Quelques jours avaient passé. Elle n’avait pas eu de réponses. À la fois déçue et rassurée, elle devait alors repenser son plan. Assise à son bureau, elle griffonnait sur un tas de papiers, qu’elle finissait toujours par froisser et par jeter dans la poubelle ou ses alentours. Quelqu’un toqua à sa porte. Emportée par la frustration d’être dérangée, elle cria : « Quoi ?! ». Une petite main timide ouvrit le loquet. Isaure releva la tête, portant un air agacé sur le visage. L’une des humaines qui travaillait aujourd’hui lui déposa sur son bureau une lettre. Un papier ancien, une belle écriture manuscrite, sûrement rédigée à la plume et un sceau. Elle déposa ses doigts délicats sur le relief que formait la cire rouge. « Je le savais ! », s’écria-t-elle, surprenant au passage la jeune humaine, qui sursauta bruyamment. Isaure la dévisagea avec incompréhension. Faisait-elle si peur que ça ? M’enfin. Elle lui fit alors signe de la main de la laisser à sa lecture. La marionnette s’exécuta. 
La réponse était positive et Niklaus Mikaelson acceptait de la rencontrer en personne. Il était dit que l’homme ne se déplaçait pas beaucoup pour les autres. Mais d’un côté, s’inviter dans son manoir était une forme d’intrusion qu’Isaure n’avait pas envie d’essayer de si tôt.
L’heure du rendez-vous venue, le soir même à vrai dire, Isaure était prête à accueillir son hôte. Vêtue d’une jupe-tailleur longue, qui ne dévoilait que la moitié de ses mollets, mais fendue à l’arrière et d’un chemisier assez basique, elle avait tout l’air d’une jeune entrepreneuse basique, qui lançait tout juste son affaire. Pourtant, son métier de chasseuse de primes n’était pas du tout en adéquation avec son physique actuel. 
Lorsqu’elle entendit des pas dans le couloir —des pas relativement pressés, comme si la personne était légèrement agacée— elle se redressa de sa chaise, se leva même et se plaça devant son bureau, une main posée en appuie sur ce dernier, les jambes croisées. Elle était prête à se faire remonter les bretelles par l’hybride originel, mais ce qu’elle avait à lui proposer était plus important que n’importe quel dérangement causé. 
En effet, c’était bien lui, elle l’entendait déjà râler. Il ouvrit la porte, faillit presque l’arracher et fit son entrée fracassante devant elle. À mi-chemin entre la peur et l’admiration, Isaure ne dit mot, ouvrit simplement et légèrement la bouche. Puis un son se fit entendre du fond de sa gorge : « Niklaus Mikaelson, ravie de vous recevoir. »

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MessageSujet: Re: DARKNESS RISES DARKNESS RISES EmptyJeu 14 Mar - 20:54

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Immobile. Il restait imperturbable face au maelstrom qui s’annonçait. Sa main tâte le papier et le retourne, il en hume le parfum et attend patiemment que la solution lui vienne telle l’absolution divine, mais rien. S’il n’avait pas été poussé par son impulsivité légendaire et n’avait pas dagué Elijah, il aurait pu lui demander conseil. Même si les quelques discours de son aîné n’auraient frôlé ses tympans que pour y apposer une mélodie dont il n’écouterait pas les paroles. Ils avaient le don d’apaiser ses tourments et de tempérer sa colère, son absence laissait libre cours à sa frustration naissante. Ses sourcils se fronce, un grognement lui échappe. Quelques jours passent avant qu’il ne daigne retourner vers ta dépêche, la ville était sous son contrôle, tout du moins, il y déplaçait lentement ses pions à l’abri des regards indiscrets et prenait soin d’asseoir son pouvoir sans en ébruiter la réussite trop rapidement. Il ne pouvait risquer d’étouffer la faible étincelle de sa gloire alors que l’éclat rouillé d’une épée de Damoclès ne cessait de le menacer. Il inspire profondément et se décide donc à te répondre. Une lettre élégante, toute en finesse qui signifiait l’accord d’une seule entrevue malgré son comportement peu enclin à répondre à une missive avec autant de docilité que tu lui en demandais. Toute cette bienséance et ces mondanités propres à la culture qu’il avait côtoyée, ne trompait pourtant personne quant à sa véritable nature.

[…]

Il frôle le sol parfaitement ciré du bâtiment avec une élégance sauvage, ne contenant pas dans une démarche seule tout le danger qu’il pouvait représenter. Son regard se fronce, sa mâchoire se contracte instinctivement alors qu’il s’avance au travers des couloirs non sans dénigrer les quelques personnes présentes. Un sourire au bord des lèvres pour parachever la mise en scène qu’il avait travaillée uniquement pour toi, il s’avance en écartant ses bras d’un geste théâtral, le couloir pour seul spectateur à sa déclamation :

« - Alors Devereaux. Pourquoi ne viendrais-tu pas montrer quelle hospitalité est la tienne en venant m’accueillir personnellement ? »

Il tourne sur lui-même, son sourire ne trompait pas l’éclat de colère qui brillait dans ses céruléennes. Il s’attarde sur quelques silhouettes qui s’éclipsaient et lève les yeux au ciel avant d’atteindre ce qui semblait être ton bureau. Ses soupçons sont confirmés lorsque tu ouvres la porte et l’accueille avec une solennité qui le surprenait. Il entrouvre les lèvres et humecte ces dernières avant de te dévorer du regard, analysant la moindre courbe, la moindre parcelle qui le laissait deviner ta silhouette pour finalement remonter dans ton regard. De toutes les sorcières qu’il avait côtoyées, tu avais une aura nouvelle qui l’intriguait. Son sourire en coin pour seul artifice à cette rencontre, il incline son regard et souffle dans un sarcasme :

« - Je m’attendais à un accueil bien plus chaleureux. »

Il plisse les lèvres et te dépasse simplement, son regard s’attarde sur tous les objets présents, tous les meubles tout ce qui était susceptible de le freiner dans sa démarche ou de lui porter préjudice. La course de ses yeux s’arrête sur ton bureau. Il inspire et s’y avance avant de venir simplement s’asseoir sur ton siège, confortablement, non sans plus de cérémonie qu’il n’en n’avait mise dans son piètre manège d’entrée. Il croise ses pieds sur le bord du secrétaire et attrape un stylo qu’il triture avec ses doigts avant de te désigner avec ce dernier et de souffler ironiquement :

« - Laisse-moi deviner, tu viens quémander une alliance inopinée pour dérober la palme à tes amies… La loyauté, ce n’est pas un terme très prisé chez les Devereaux. »

Son sourire mutin et railleur scotché sur les lèvres, il finit par réprimer un rire moqueur. Ces artifices n’étaient présents que pour pallier la colère qui l’inondait et dont il n’avait aucun contrôle. La frustration des jours accumulés, des sorcières et des chasseurs qui pullulaient dans les villes de cette cité insipide, le rendait particulièrement fébrile. Et tu arrivais juste à temps pour le retirer de son ennui sidéral et apporter à sa misérable éternité, un peu de candeur. Son regard s’attarde à nouveau sur ta silhouette. Il n’avait pas pour souvenir que le charme était une qualité que l’ont vouait volontiers aux Devereaux. Mais il devait bien admettre que tu avais cette élégance chaste et hypnotique dont ils étaient dépourvus. Cela ne faisait qu’agrémenter la conversation d’un délice visuel dont il ne se privait pas.



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MessageSujet: DARKNESS RISES DARKNESS RISES EmptyJeu 14 Mar - 22:53


 
 
 
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ISAURE & KLAUS

 
Les deux immortels se toisaient tour à tour. Klaus semblait plus intéressé par le corps longiligne de la jeune femme, tandis qu’elle s’attardait sur les détails de son visage. Il y avait mille expressions sur ce faciès et aucune n’était décelable. Entre son sourire farceur, ses yeux furieux et ses micro-expressions qui se contredisaient toutes entre elles, il n’était pas facile de capter un sentiment.

« L’accueil n’est que chaleureux s’il a vocation de vous séduire, cher Monsieur. Or, je ne suis pas là pour ça, et vous non plus. Mais je vois que vous connaissez bien mon nom. Je pensais pourtant ne pas avoir une réputation dans les environs. Mais on ne peut pas tromper le roi de la Nouvelle-Orléans, apparemment. », déclara-t-elle, sur le ton de la douceur.

Sa voix émettait un son relativement rare. Elle avait un timbre grave mais charmant. Elle avait un organe chantant. Sa voix traduisait la séduction, involontaire de sa part. Il y avait aussi un soupçon de masculinité et beaucoup de sensualité.
La jeune femme fit un tour sur la pointe des pieds pour se retourner et se retrouver face à l’hybride. Il s’était déjà bien installé confortablement dans son siège, qu’elle avait payé une fortune. Elle fit une légère grimace, presque invisible à l’oeil nu. La jeune femme n’était pas très enjouée lorsque l’on touchait ses affaires. Elle n’avait jamais possédé beaucoup de choses dans sa vie et était assez gênée quand on se permettait de s’approprier ses biens. Elle prit sur elle pour ne pas imaginer que l’originel marquait son territoire, à sa façon. Elle s’efforça de l’écouter parler. Elle, vouloir une alliance ? Non, ce serait mal connaître Isaure. Elle niait tout à fait le fait d’être dépendante d’un homme…

Bien sûr qu’elle voulait une alliance. Que voudrait-on d’autre de la part du vicieux Mikaelson : « Disons que l’alliance, que je viens “quémander”, — elle imagea les guillemets à l’aide de ses deux indexes et de ses deux majeurs —, et bien disons simplement qu’il s’agit plus d’un accord et d’une entraide. Je suis intéressée par votre réseau de connaissance. Vous, et bien vous, vous serez très bientôt intéressé par mon entreprise. », elle inclina doucement la tête sur le côté, et plissait légèrement les yeux, comme si elle cherchait à atteindre les profondeurs de l’âme de Niklaus. S’il était au moins doté d’une âme.

Elle vint alors s’asseoir sur le coin du bureau, et croisa les jambes. Sa jupe était plutôt serrée mais après tout, rien ne lui allait mieux que ces vêtements qui épousaient la moindre courbe. Il fallait dire ce qui semblait évident : Isaure était de celles qui exagéraient de leur confiance en soi, et qui le pouvaient. Elle était somptueuse. Une splendeur.
Elle se pencha en avant, posant les mains sur les deux accoudoirs du siège. Dans cette posture, elle dévoila sa délicieuse poitrine aux yeux du bel apollon. Elle humecta légèrement ses lèvres avant de se lancer dans une explication, à laquelle il valait mieux porter une attention particulière.

« Je respecte la loyauté envers mon clan uniquement. Je crois que vous êtes suffisamment au courant que la magie fait son grand retour à Downside. Et je suis très sûre de moi quand je dis que vous ne souhaitez pas ce renversement. »

Elle se redressa et fit le tour du bureau pour accéder aux grandes fenêtres. Elles étaient recouvertes d’un rideau épais qui habituellement, ne laissait passer qu’un sillon de lumière au pied du mur. Ce sillon s’était atténué pour finalement disparaître. C’était le signal qui sonnait la nuit tombée. Isaure attrapa une cordelette et tira d’un coup sec dessus. Le rideau s’écarta pour laisser place à une vue imprenable : Downside dans toute sa magnificence nocturne.

« Nous ne voulons pas que les sorcières retrouvent leur pouvoir, ni même les loups. Cependant, la situation doit changer. Il n’y a même plus assez d’humains pour pouvoir s’amuser un peu avec la nourriture. Nous ne devons pas arriver à un stade de survie. Nous sommes bien d’accord ? »


Elle se retourna pour lui faire face et put le voir acquiescer. Elle soupira et reprit alors : « C’est donc pourquoi j’aimerai, en effet, une… “alliance”. Je suis plus ou moins la descendante d’une grande lignée de sorcières. Voir même la dernière des Devereaux. Et je suppose que je suis apte à ressentir les artefacts dans lesquels s’est logée la magie. Alors, je me disais qu’on pouvait oeuvrer ensemble, vous, vos connaissances et votre habilité à obtenir tout ce que vous voulez, et moi, mon charme et mon instinct de… sorcière vampirisée. »

Il semblait être attentif à ce qu’elle déblatérait. Finalement, ses idées n’étaient peut-être pas aussi caduques que ce qu’elle pensait. Elle gonfla la poitrine, et expira longuement. Elle avait fini sa grande tirade et ne put s’empêcher de commencer à faire les cent pas devant son bureau. La présence de Klaus avait remis sa position de chef d’entreprise en question. Elle avait l’air d’une vulgaire secrétaire qui attendait les ordres de son supérieur, masculin évidemment. Le patriarcat était aussi valable chez les vampires, apparemment. Les femmes étaient séductrices, les hommes formaient des harems et étaient entreprenants, sans cesse à la recherche de nouveaux territoires. Isaure n’aimait pas cette image-là. Elle considérait même l’inégalité des sexes encore plus intense dans le monde du surnaturel.

« Levez-vous de cette chaise, enfin ! Vous n’êtes quand même pas non plus chez vous ! », s’exclama-t-elle, sans vraiment pouvoir se contrôler.

Elle baissa alors les yeux quand l’immortel la jaugea, un air confus et stupéfié sur le visage. Elle n’avait plus qu’à s’excuser avant qu’il ne lui arrache la tête. Mais elle releva le regard, avec une once de fierté dans les yeux. Elle ne pouvait pas faire marche arrière. Il était dit que Klaus Mikaelson ne supportait pas deux choses : qu’on lui manque de respect, et finalement, qu’on revienne sur ses dires et qu’on implore sa clémence. Elle croisa ses mains dans le dos et se redressa, prête à se faire réprimander, voir même violenter. Isaure Devereaux était souvent déplacée et irréfléchie mais ne s’excusait pas de son caractère. Elle était ainsi faite, et ça ne changerait pas de si tôt.
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MessageSujet: Re: DARKNESS RISES DARKNESS RISES EmptyJeu 14 Mar - 23:53

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Il t’écoutait déblatérer sans jamais t’interrompre. Le sourire sournois qui faisait office de parure à son costume de théâtre, semblait s’être décanté avec le temps. L’érosion de tes mots avait eu raison de la mansuétude qui l’avait gagné lorsque ton physique avantageux avait daigné susciter en lui un quelconque intérêt. Il n’y voyait là, aucune forme de machisme ni même d’intérêt sexuel. Il trouvait le charme hypnotique de chacun de tes gestes, ancestral… ton regard à la beauté surannée ne cessait de l’attiser et de corrompre toutes les résolutions et les pensées qu’il mettait en œuvre pour amoindrir l’effet de ta seule présence. Mais ton effronterie aura eu raison de tes efforts. Alors que tu imaginais, à raison, que ton physique pourrait t’ouvrir des portes, ton comportement à la limite de la sensualité tentatrice l’avait éveillé. Son regard ne s’était pas baissé sur ta poitrine, comme il ne s’était plus attardé sur tes courbes. Son sourire s’était amplifié en voyant avec quelle aisance son seul comportement avait eu raison du tien. Il remonte son menton, impérieux, pour frôler tes lèvres des siennes tout en murmurant contre ces dernières :

« - Je ne sais de l’impétuosité à l’orgueil… lequel te sied le mieux. Mais je dois avouer que bien que la volupté de tes gestes ne cesse d’exciter mon imagination… »

Il pose sa main sur le bureau et ses sourcils se froncent, son sourire s’émacie pour ne plus laisser place qu’à un regard noir qui t’était entièrement destiné. Sa voix se fait plus rude, rocailleuse alors que sa mâchoire se dessinait sous la pression exercée sur ces dernières.

« - Je n’ai que faire de tes minauderies et je te prierais de bien vouloir servir tes discours scabreux et diplomatiques à qui veut bien l’entendre. La guerre n’est que parure à tes desseins et je ne serai pas ton pantin ! »

La colère avait raison de lui, et bien que ce sentiment baignât dans son sang comme une molécule d’ADN il sentait le liquide corrosif de la bile amplifier ses élans de haine. Il crispe la mâchoire et lorsque tu daignes continuer cette mascarade, il se redresse. Son regard s’écarquille, certes, la surprise le gagnait. Ce que tu ne savais pas… c’est que tout n’avait été qu’une mise en scène dans le seul but de t’attirer là où il voulait que tu ailles. Ta docilité exécrable de votre première conversation l’agaçait, jouer de tes charmes avec tant d’indécence car il montrait avec si peu de courtoisie son inclination pour ton physique… n’était pas digne de toi. Alors lorsque tu perds patience et lui « ordonnes » de se redresser. Son sourire resplendit, il se soulève et contourne le bureau avant de te désigner de son index en te lançant dans un ton faussement badin :

« - Parfait ! Je n’aurais pas supporté ta déférence une seconde de plus. »

Il plisse les lèvres et s’avance jusqu’à ta personne. Certes, son comportement était similaire à celui des conquérants, il s’aimait à soumettre les personnes par la crainte et par la souffrance… mais de bons alliés devaient le craindre tout en osant lui tenir tête. Il y avait une limite entre le respect et la tolérance. Il tolérait ta présence, tu lui manquais de respect en jouant de piètres afféteries et de masques en tout genre. Il te préférait nettement au naturel. Sa plus belle arme était la surprise. Tu devais t'attendre à un comportement violent, il préservait cela pour le moment où tu irais trop loin et où il se ferait un plaisir de te faire connaître des maux que lui seul pouvait infliger.  Il remonte ses céruléennes dans les tiennes et fronce finalement les sourcils, son expression se tordant dans quelque chose qui s’apparentait à de la perplexité. Il monte son index entre vous et se cambre pour murmurer tout contre tes lèvres, un sourire peu enclin à troquer son sarcasme pour un sentiment plus noble :

« - Qu’est-ce qui m’empêche de t’arracher le cœur et d’aller quérir toutes les têtes de ces satanées sorcières au lieu de me soumettre à tes obligations ?  Hm. »

Il s’amusait à poser la question, alors que sa décision était déjà prise. Il voulait juste te rappeler que votre « accord » n’était qu’un plus dans le terrible faste que constituait son règne et son jeu d’acteur. Tu n’étais qu’une distraction, et il pouvait vite décider de mettre un terme à votre contrat avant que ce dernier ne soit signé.

Il joint finalement ses mains dans son dos et se met à marcher, tout autour de toi dans une marche rythmée avec attention. Son regard ne cessait de se poser sur ta frêle silhouette aux courbes parfaitement dessinées, sans plus s’autoriser à les dévorer. Il n’y avait de charme plus exquis que celui qui nous était inaccessible.

« - Et question plus importante… »

Il s’arrête dans ton dos et se rapproche, sa main dans une ultime offense vient très lentement dégager ta nuque de quelques-unes de tes mèches, laissant les rayons blafards de la lune éclairer vos deux silhouettes pour y apposer un halo de lumière. Il rapproche ses lèvres de ton lobe et susurre très succinctement :

« - Qu’est-ce qui te fait croire que je suis un homme de parole ? »

Tout n’était qu’une question de jeu. Séduction, chasse, prédateur, proie… Il testait tes réactions, et si ta déférence de votre début de conversation était désopilante, ton caractère trempé et féministe l’intriguait davantage. Son souffle caresse très lentement la peau diaphane de ton cou avant de le libérer de sa seule emprise en reculant son visage.




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