Le monde a changé. Une espèce supérieure a pris notre place. Des créatures qui n’existaient alors que dans les légendes. Mais la vérité, c’est que ces créatures, à la fois fascinantes et terrifiantes, sont bien réelles, et rôdent dans l’obscurité de notre monde depuis bien longtemps déjà. Je ne peux me résoudre à nommer ces êtres si particuliers. Je me dois cependant de vous les décrire. Je vous parle d’individus qui n’ont d’humain que l’apparence, et qui, à la lumière du jour, préfèrent les ténèbres de la nuit, plus propices à leurs activités sanglantes. Je vous parle d’êtres aux dents longues et suffisamment acérées pour percer la chair de votre cou et en faire perler le sang. Je vous parle de bêtes incontrôlables, obsédées par le besoin de s’abreuver, et qui ne reculeront devant rien pour l’assouvir. Et aujourd’hui, ces créatures sortent enfin de l’ombre. Parce qu’aujourd’hui, elles n’ont plus rien à craindre de l’Homme. Et nous, nous pauvres humains qui nous pensions si infaillibles, nous ne pouvons pas les arrêter. Et bientôt, il ne restera plus rien du monde d’antan que nous chérissions tant.
est un forum rpg créé par Peanuts, Hell Rider & Legendary — Contexte & univers imaginés par Peanuts & Hell Rider — P.A. proposée par linus pour Epicode.
Les portes de l’église s’ouvrent violemment pour laisser place à sa silhouette. À l’image du roi tyrannique dont il portait volontiers la couronne, c’est d’une faiblesse frustrante qu’il claudiquait pour pénétrer dans cet antre solennel. Un grognement de frustration lui échappe à chaque mouvement. Le virus qu’on lui avait injecté semblait corrompre tous ses vaisseaux sanguins un à un… Il sentait ses muscles se contracter pour ensuite se vider, la brûlure du poison compressait ses organes avant de les libérer furtivement et de recommencer cette exquise torture avec plus d’ardeur.
Il déambule alors jusqu’à l’autel, personne n’était présent. Si ce n’est son ombre et la fièvre pesante qui tirait ses traits. Il ressentait pour la première fois les griffes de la maladie lui enserrer l’âme et le cœur, lui prodiguer avec le plus grand soin, les douces amertumes d’un corps éphémère. Il se cambre et finit par s’asseoir sur la première marche, inspirant douloureusement. Il entrouvre les lèvres et sent progressivement la sueur couvrir son visage. Après avoir constaté l’état dans lequel il se trouvait, son sourire s’agrandit lorsque peu à peu une silhouette se dessina sous ses prunelles. Il s’attardait sur chacune de tes courbes, les redessinant pour en inscrire l’image éternelle dans son esprit. Lorsqu’il remonte ses iris dans les tiennes, le temps s’arrête. Le sourire cynique et sadique qu’il arborait à l’idée de reprendre des forces en te vidant de ton sang, s’évanouit.
Sa poitrine se resserre et une quinte de toux le force à se cambrer légèrement en avant. Par réflexe il porte sa main à son thorax. Après quelques instants d’un silence bien trop pesant, il se décide à oser un nouveau coup d’œil dans ta direction. Il laisse à ses lèvres l’opprobre d’un sourire, tout en murmurant d’une voix devenue rauque par la maladie :
« - De toutes les facéties que mon esprit pouvait m’offrir en guise de châtiment, c’est ton image immaculée au seuil de l’église qu’il…Tss. C’en est presque biblique. »
Un léger rire lui échappe, alourdit par la fièvre et ses difficultés respiratoires. Ton image, aussi subtile soit-elle ne parvenait pas à s’ancrer dans sa rétine et lui assurer la véracité de ce que ses yeux voulaient bien contempler. Une certitude inondait son esprit et réduisait à néant les quelques évidences que l’instant lui conférait : tu étais irréelle. Morte depuis bien trop longtemps pour qu’il puisse croire à ta renaissance. Il humecte difficilement ses lèvres, ses céruléennes livides remontant dans les tiennes… affaiblit par le poison qui brûlait ses veines et terrassait le reste de son énergie, il se met à sourire.
« - Quelle ironie. Dieu a véritablement un sens de l’humour, je dois bien lui concéder cette qualité parmi sa multitude de défauts. »
L’ironie était la seule échappatoire qu’il avait trouvée. Comment pouvait-il affronter un fantôme qu’il s’était condamné à oublier ? Sa cage thoracique se relève difficilement à chaque inspiration. Il détourne le regard, se convainquant que ton mirage s’évaporerait s’il n’y prêtait plus aucune attention. Il se mit donc à t’ignorer comme il le pouvait, cherchant dans ce lieu sacré ce qui pourrait soulager les douleurs qui lentement s’instillaient au creux de ses entrailles. Combien de fantômes de son passé allait-il encore pouvoir rencontrer ? Combien de temps cet état de transe allait le piéger dans son propre corps et dans ses propres pensées ? Il serre progressivement les poings, la frustration et l’impuissance lui conférant une colère insupportable.
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Remember the Name
Sujet: Re: Remember the Name Dim 12 Aoû - 11:02
Remember the name.
Tu n’étais qu’une vieille histoire qu’elle aimait se remémorer de temps à autres, des bribes de souvenirs venaient se mélanger avec le manque de ta présence afin de perturber son esprit et rendre cette absence plus pesante, douloureuse pour une jeune femme qui s’était laissée emporté qu’une seule fois par cette chose aussi toxique qu’était l’amour. Chaque trait de ton visage était d’infimes détails qu’elle connaissait par coeur et qui l’aidait durant toutes ces années à retracer ton visage dans son esprit pour se permettre de le revoir. Elle t’avait cherché, durant des années entières jusqu’à atterrir ici, dans cette ville du nom de Downside et dans une église qui était loin d’être le lieu parfait pour des retrouvailles de longues dates, ses yeux rivés sur ton corps et ton visage pâle, lui rappelait sous forme de Flash-back toutes ces atrocités qu’elle avait vécu durant tout ces siècles, sa respiration saccadée et ses yeux bien ronds, un voile blanc d’images cachait la vue qu’elle avait de toi pour laisser place à la pire scène qu’elle avait pu vivre lors de son emprisonnement. Une pièce blanche, une table de fer avec seulement le bruit de l’horloge qui raisonnait dans ses oreilles, ses poignets et ses chevilles attachés tandis qu’à côté, sur une table du même type se trouvait des objets de torture, cette scène n’était autre que leurs test pour se faire une idée du temps qu’un vampire mettait à guérir, à renaître après une gorge tranchée, une nuque brisée, des yeux crevés. L’envie d’hurler à travers la grande pièce religieuse ne manquait pas, mais comme depuis des années il lui suffisait de se concentrer sur toi pour résister à cette envie de sombrer dans la folie.
Une fine robe blanche qui cachait ses jambes et la moitié de ses bras, une démarche lente, son visage angélique et innocent, et elle était à présent face à toi, bouche bée face à l’homme qu’elle détaillait et qui était tellement différent, une évolution qu’elle aurait aimée voir de ses propres yeux au fil des années. Ses mains lentement glissées sur tes joues après tes phrases et un long silence, elle souriait elle-même à ce contact qui malgré elle lui rappelait les années d’avant, cet amour puissant qui la faisait vibrer, frissonner, la jeune femme se mordillait lentement la lèvre en détaillant ton visage de près avant d’user d’une voix douce et innocente après un long soupir qui venait caresser ton visage.
« Un châtiment, hein? Niklaus Mikaelson est-il entrain de remettre toute cette scène entre les mains de dieu? » Elle riait bêtement en tournant timidement sa tête pour esquiver ton regard noir de colère et de frustration, retirant ses mains pour s’accroupir face à toi et être encore plus près de ton visage, laissant son odeur de lavande atteindre tes narines, avançant le sien pour frôler ta peau de ses lèvres jusqu’à tes oreilles afin de murmurer. « Tu n’es pas entrain de rêver.... Et encore moins au bout de tes surprises, devine qui n’est jamais morte. Enfin... » Elle roulait alors des yeux de manière ironique avant d’hausser les épaules. « .. Devine plutôt qui est mort, quelle genre de femme serais-je en n’agissant pas à la perte du seul homme que j’aime.. »
Avec une pointe de provocation, elle se redressait et afin de te faire comprendre ce qu’elle était vraiment et réellement et que tu ne rêvais pas, que tu ressentes bien une pointe de douleur qui te prouverait que tout est réel, elle usait de sa vitesse vampirique pour te plaquer contre le long banc de l’orgue de l’église, elle te regardait de haut avant de s’accroupir une nouvelle fois au niveau de ton visage.
« Tu ne vas pas mourir, mais je suis heureuse que tu le subisses à ma place. Pour m’avoir laissé tomber, ne pas m’avoir cherché et m’avoir laissé entre les mains de mon.. Pervers de père. Torturée pendant des siècles... Et.. »
Le visage provocateur et souriant laissait place à sa partie la plus fragile, susceptible et surtout torturée de son esprit. Son visage se baissait tandis que ses yeux s’humidifiaient sous les tiens. C’était loin d’être l’image parfaite pour des retrouvailles mais elle avait prit l’habitude d’être totalement transparente en ta présence et non se cacher sous des masques dans le seul but de te plaire, il fallait te faire comprendre tout ce qu’elle avait vécu en plus de milles ans à cause de ton absence.
« Je t’ai cherché pendant des années Niklaus, mais si je dois véritablement mourir et me laisser atteindre par cette chose qui est en toi, pour avoir comme dernière image de toi l’homme fort et non celui au visage pâle qui ne cesse d’être rongé par l’intérieur.. Je le ferais. Tu te sentiras mieux, si je reprend tout et si je.. »
Elle ne savait pas vraiment comment fonctionnait cette chose, peut-être qu’en aspirant ce virus destructeur tu en serais libéré pensait-elle, c’est pour ça qu’elle prit lentement ton poignet pour le dégager et l’avancer vers ses lèvres ou ressortait déjà ses crocs acérés, ouvrant déjà sa bouche afin d’y amener entièrement ton poignet.
« Dieu n’est rien à côté du roi que tu es, toi seul est maître de ton esprit. »
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L’esprit est un vil huissier, qui en temps opportun quémande le paiement des afflictions accumulées le long de notre fastueuse histoire. Il était soumis avec ironie à ce temps qui le rattrapait. Il pensait être exempté d’une telle vilénie, la fièvre pouvait-elle rendre si réelle une image au point d’en humer l’odeur et de voir ses sens succomber à la douceur d’un toucher ? Il relève ses céruléennes dans les tiennes, ta main refroidissant momentanément sa peau brûlante. Il entrouvre les lèvres pour rétorquer quelque chose à ce discours scabreux qui ne portait en lui qu'un écho terne aux allures du passé.
Sa tentative fut très vite avortée lorsqu’il sent son dos épouser avec une douce violence le bois miteux du banc de l’office. Il grogne de frustration et de colère. Se voir ainsi impuissant face à un ennemi potentiel, ne rendait à sa colère qu’une motivation de plus. Son nez se retrousse sous la rage qui s’accumulait dans ses membres et réchauffait à nouveau son corps, donnant à ses sens une décharge désagréable. Il écarquille les yeux en feignant la surprise lorsque tes paroles, trop véridiques pour être réelles se fondent à sa respiration avec autant d’harmonie. Il esquisse un léger sourire, habilement manipulé pour paraître aussi faible que son corps semblait bien vouloir le montrer. Il murmure dans un souffle presque inaudible pour une ouïe humaine :
« -Si Dieu porte ton image, je lui céderai volontiers mes derniers soupirs. » Son sourire finit par décorer entièrement son faciès et lui ouvrir une nouvelle expression. Son regard se ferme et se voit transcender par un éclair de malice. Il arrache son poignet à ta prise et se redresse, la fièvre atténuait probablement ses forces, mais ne pouvait éteindre son courroux. Il puisait sa force dans toute la colère accumulée depuis tant de siècle, aucun poison ne pourrait amoindrir l’effet de ce terrible fléau qui constituait désormais son être. Sa main attrape ta gorge avec violence et c’est avec une vitesse vampirique hors de contrôle qu’il te plaque contre la table de l’autel, renversant les éléments prévus pour la cérémonie du lendemain matin. Il se place au-dessus de toi pour immobiliser ton corps, de fines veines d’un noir d’encre se dessinent sous ses orbes dorés. Un feulement sauvage s’extirpe de ses lèvres lorsqu’il les entrouvre pour cracher avec mépris :
« - Comment peux-tu porter l’opprobre sur son nom et ainsi souiller son image. Sois assurée que je t’offrirai un châtiment à la hauteur de ta faute. »
Il serre les dents, sa poigne sur ta gorge voudrait se resserrer et pourtant, le parfum qui envenime ses sens semble atténuer sa détermination. Ses iris inhumaines contemplent les tiennes et sa cage thoracique se contracte violemment. Il serre de plus en plus fort la mâchoire, à tel point qu’il pourrait sentir les muscles de ses joues céder sous la pression qu’il y exerçait. Plus il touchait ta peau, plus il s’apercevait que la chair était réelle. La magie n’était plus de ce monde et il ne pouvait plus utiliser les sorcières comme excuse à son accès de colère. Sa gorge se noue face à l’image que tu représentais et à celle qu’il était devenu avec le temps. Des siècles vous séparaient désormais… des monstruosités, une histoire, des cicatrices. Si ta robe immaculée représentait désormais ta personne, sa rage faisait office de représentante. Il relâche entièrement ta gorge, son corps toujours penché sur le tien. Il ravale sa salive, tentant d’agrandir les yeux pour ne pas laisser aux larmes qui irritent sa rétine, la grâce de peindre ses joues et de t’offrir l’espoir auquel tu aspires.
« - J’ai passé des siècles à tarir ton image et lui offrir une sépulture digne de toi. Tu n’as pas le droit d’apparaître et d’anéantir le deuil que j’ai mis du temps à réaliser. » Sa voix se fait plus faible et l’effort de son souffle semble saccader ses paroles d’une symphonie douloureuse. Il inspire et se redresse légèrement pour épargner à son corps la rencontre du tien, la torture exquise de votre contact. Il devait condamner ces retrouvailles avant même qu’elles n’aient eu lieu. Il se redresse complètement et te contemple de haut. Le mépris de ses céruléennes ressemblait à s’y méprendre, à de la tristesse voilée qu’il réprimait.
« - Il n’est d’orgueil plus grand que le tien. Aurora… Pensais-tu réellement qu’après être parti je t’accueillerai chaleureusement dans mon royaume ? Que je céderais à tes sentimentalismes corrompus et que je courberai l’échine face à l’amour que tu sembles avoir entretenu durant ces derniers siècles ? »
Il passe sa langue sur ses lèvres, réprimant la boule d’angoisse qui se logeait au creux de sa gorge pour enfin forcer un sourire méprisant. Il inspire, il devait te briser. Il devait anéantir la part de lui qui résidait en toi, s’émanciper de toute faiblesse capable d’altérer ses plans actuels.
« - Tu ne peux arpenter les rouages de mon âme si la tienne est déjà corrompue. Tu es morte et j’ai fait ton deuil, à toi de faire celui de notre histoire. »
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Sujet: Re: Remember the Name Jeu 16 Aoû - 15:01
Remember the name.
Que des mots dur, du moins pour une femme qui venait de passer des siècles à être torturée au lieu de te chercher, son désir le plus déroutant d’être en contact avec ta peau malgré tes dires la rongeait de l’intérieur. Comment était-ce possible de ressentir autant de rage, d’être si violent avec quelqu’un que tu avais tant aimé, l’emprise de ta main sur sa gorge là paralysais soudain de peur, loin d’elle l’idée de te connaître par coeur étant donné que face à elle se trouvait une autre personne que ce qu’elle a aimé de tout son être, si la déception et un coeur brisé avait un nom sans hésitation elle prononcerait le tiens. Quand ton regard était plongé dans le siens après ta petite hésitation, elle entre-ouvrait ses lèvres pour murmurer de manière désespérée et d’une faible voix aiguë. « Qu’est-ce qu’il t’ai arrivé... » Si toi tu retenais tes larmes, les siennes perlait sur ses joues sans contrôle et tes mots, équivalents à un pieu en plein cœur, l’affaiblissait mentalement. Mais quand tu te retirais, elle s’appuyait sur ses coudes le temps que tu termines de parler dans le vent, jusqu’à tes dernières paroles qui immédiatement coupait son envie de pleurer pour ta perte, elle se relevait en avançant et en pointant son indexe contre ton torse, haussant légèrement la voix.
« Que je quoi? TU es le seul responsable de ce qui m’arrive, TU as fais de moi une créature immortelle et TU es parti sans te retourner. Tu sais ce que j’ai fais? J’ai été victime durant des siècles de personnes qui voulait éliminer la race vampirique, j’ai été leurs cobaye pour qu’ils puissent atteindre leurs but à savoir ce qui te ronge en ce moment même, alors que j’étais simplement partie pour te retrouver, dés mon réveil, en apprenant que tu étais parti, j’ai tué mon propre père pour exprimer cette douleur que tu m’as laissé. OSE encore dire que je suis partie, moi, alors que... Alors que... » Elle tournait presque sur elle-même, plongeant dans une de ses phases où elle semblait prête à l’explosion, son regard perdue détaillait rapidement la pièce après t’avoir poussé de colère, son bras tapait ensuite dans les cierges à votre droite dans un hurlement de colère qui n’était autre que de la tristesse refoulée. Elle remontait ses deux mains sur son front, agrippant ses cheveux en tentant de diminuer ses sanglots, se retournant ensuite vers toi, les yeux embués de larmes qu’elle aurait préféré ne pas verser.
« Tu as peut-être fais le deuil... Mais ne compte pas sur moi pour en faire de même, pas après ça, pas après tout ce que j’ai traversé pour enfin te retrouver. »
Elle s’avançait lentement vers toi, parlant avec des gestes de mains, elle élevait les deux dans une innocence qui lui ressemblait que de loin tandis que sa voix presque cassée et amochée par ses sanglots, tentait de prononcer une seule phrase sans lâcher prise. « Pendant deux minutes, quand mes yeux ont aperçu ton visage, j’ai réussi à oublié tout ce qui me hante depuis toutes ces années, j’avais oublié à quel point c’était bon de ne pas avoir un passé si sombre que l’intérieur de moi-même ne cesse d’être rongé au point de... Me rendre totalement folle. »
Son regard désormais baissé, elle se pointait totalement face à toi avec assurance en prenant ton visage entre ses mains tandis que son regard se plongeait dans le tiens, peut-être pour la dernière fois. « Dis le moi, dis-moi clairement que tu n’as pas passé ces derniers siècles à te remémorer mon visage, mon odeur, ma façon de te regarder et, de te comprendre. Si je me trompe, je t’en prie, plonge tes yeux dans les miens, et fais moi oublier à quel point j’ai pu t’aimer. »
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Tu semblais profondément sincère, mais après des siècles à fréquenter des vampires et des hommes, il était certain d’une chose : ces viles créatures excellaient dans l’art de la manipulation. Et le monde entier était un théâtre, jouant sur ces faux-semblants viles et perfides. Ses narines se gonflent sous la colère, ses pupilles ne faisant que s’obscurcir en entendant le ton fluet de ta voix. Il relève le menton et entrouvre les lèvres, découvrant seulement ses dents inférieures, crispant sa mâchoire. Il te sondait de son regard sans nom, cherchant la véracité dans les mensonges éhontés que tu lui servais avec tant de facilité. Il ne pouvait nommer l’étrange sentiment qui irradiait ses muscles, mais la force qu’il lui procurait valait bien toutes les souffrances dont tu faisais si volontiers parade. Il passe très lentement sa langue sur sa lèvre supérieure, son regard se ferme entièrement pour faire abstraction des quelques souvenirs nostalgiques que ta présence tentait de lui remémorer. Il hausse les sourcils, et sur un ton qui reflétait toute la teneur de son mépris, il cingla :
« - Pousserais-tu le vice jusqu’à me faire l’offense de ces larmes ? Cesse donc cette tragique comédie Aurora, et épargnes-toi ce manque de dignité. »
Un sourire narquois étire ses lèvres et te fait l’opprobre d’un sentiment altéré par ses ressentiments. La colère régnait, maitresse des limbes de son esprit torturé. L’écho de ta douleur ne pouvait trouver sa place au creux de la sienne. Tout ce que tu lui inspirais était de l’irritation, de l’impuissance. Un passé qu’il avait chassé et qu’il s’évertuait à oublier.
Il relève ses mains sur les tiennes, les retirant délicatement de ses joues pour éviter la pénitence de ton toucher. Ton parfum au goût du passé, ne l’affectait plus et il n’était plus soumis à l’inclination que son cœur avait autrefois éprouvée pour toi. Il était libéré de ces sentimentalismes inutiles. Libéré de tout ce qui pouvait constituer une faiblesse aujourd’hui.
« - Tu es morte. Je suis parti sans avoir conscience de la malédiction à laquelle je t’ai condamné ces derniers siècles. J’ai exilé les profondeurs de mes sentiments pour faire taire à jamais ta voix et ton image. Je me suis défait de ton emprise et j’ai jouis d’une liberté à laquelle je ne peux renoncer pour céder à tes petits caprices. » Dit-il les dents serrées, ses muscles crispés. La colère, la tristesse, l’amertume ou l’indifférence, il ne savait plus quelle émotion surpassait les autres ou si ce n’était que le simple mélange de toutes les nuances qui constituait sa palette de sentiments.
« - Tu as toujours été sénile. N’attribue pas à ces événements une faute qui est entièrement tienne. » Il s’efforce de rassembler ses dernières convictions. Il ravale sa salive et très lentement, c’est ses doigts qui frôlent ta joue et la caresse d’un air presque serein. La délicatesse de ses gestes contrastait avec la rigueur de ses céruléennes qui te fixaient sans plus prêter attention à ce que tu pouvais quémander. Il rapproche son visage du tien, sa main glisse sur ta nuque dans une caresse langoureuse, ses lèvres frôlent les tiennes et il susurre, les yeux plissés et plongés dans les tiens :
« - Au cours de ma longue existence, je n’ai connu plus belle extase que celle de ma libération. Mon esprit m’a accordé la grâce de ton oubli. Je n’ai plus pensé à toi et ma douleur s’est estompée avec élégance jusqu’à me procurer une réjouissance dont tu ne pourrais imaginer l’ampleur. »
Ses paroles étaient dures, il en avait conscience. C’était le but espéré, il voulait anéantir tes espérances et ne pas prendre le risque de céder à nouveau à l’attraction de vos corps et compromettre les desseins qu’il avait eu du mal à ébaucher. Il devait te briser, utiliser la faille que ces hommes avaient ouverte. Il serre ses doigts sur ta nuque, ses lèvres le démangent lorsqu’elles frôlent avec indécence les tiennes. Son sourire finit par rendre le tout plus arrogant et beaucoup plus insolent. Il remonte ses céruléennes dans les tiennes et murmure d’un ton sec et qui se voulait froid : « - Tu n’es rien pour moi, Aurora. Et si tu ne me révèle pas tes véritables objectifs quant à ta venue en ces lieux, sois assurée que je te tuerai sur le champ sans le moindre état d’âme. »
Il était plus aisé de porter le rôle de la brute. Celui du méchant, accuser les coups violents… La lâcheté dont il faisait souvent preuve était honorable pour certains esprits. Il se blessait volontairement pour ne pas donner cet avantage à ses ennemis. Jouer les insensibles lui seyait bien, c’est tout ce qu’il savait faire désormais. Son talent de comédien s’était aiguisé avec le temps, et il allait désormais en faire bon usage.
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Sujet: Re: Remember the Name Lun 27 Aoû - 1:57
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Quelle situation tragique. Tes mots aussi durs et profonds les uns que les autres cessaient de sonner en écho dans son esprit de petite personne dérangée. La douleur avait atteint son apogée quant à son corps, figé comme si ses pieds prenaient racines dans le sol, tremblait légèrement suite à ces révélations, était-ce de la colère? La jeune femme qui jusqu’ici n’avait eu que trop de confiance en elle à ton égard, était tombée de bien des étages jusqu’à la terre, la chute était douloureuse c’est certain, sentant son cœur se fissurer au millimètre près, c’était donc ça d’avoir le cœur brisé? Comme si le monde s’arrêtait de tourner, comme si notre respiration cessait de donner de la vie à notre corps qui lui, se sentait vide. Comme le siens, elle était mécaniquement vivante puisqu’elle pouvait sentir ses orteils bouger ainsi que ses mains, mais son corps lui était rempli de vide. Son regard qui n’exprimait aucune émotion était perdu sur ton torse, son visage se tournant légèrement sur le côté tandis que ses émeraudes suivaient le mouvement pour se perdre sur le sol, elle était comme paralysée, perdue entre le son de ta voix en écho et les acouphènes qui ne cessait de bourdonner dans ses oreilles pendant que le temps semblait être en pause. Mais un mot se démarquait des autres. « Tu n’es rien pour moi. » D’un coup tout reprenait de son sens, le sons se rétablissait et les couleurs du lieux redevenaient plus vives, elle était bien revenue à elle-même après avoir passé ces quelques minutes dans une inconscience ou tu l’avais plongé.
« Je suis rien pour... » Murmura t-elle. Son visage se retournait lentement vers le tiens en étant un tantinet penché sur le côté, ses yeux plissés et ses sourcils froncés, l’auburn fit d’un coup les grands yeux en inspirant quand soudain, sa main droite remontait afin d’établir un contact avec ta joue et te gifler, si tu voulais briser tout ce qu’il y avait en elle, c’était une victoire dont tu ne pouvais qu’espérer obtenir, la jeune femme était bien plus capricieuse que ce que tu le croyais, et après avoir passer une de ses pulsions colérique sur ton visage, elle haussait quelques peu la voix.
« Brise moi, torture moi, ou même... » Elle fit une petite moue en haussant les épaules avant de compléter sa phrase. « .. Tue moi. Après tout, pourquoi te supplierais je de ne pas faire quelque chose qui t’es déjà impossible. Mais ne t’avise jamais plus de me dire que je n’suis rien pour toi. » Dit-elle en reculant pour s’écarter de ton emprise malsaine, sa mâchoire était serrée tandis que ses yeux humides commençaient légèrement à reprendre une apparence des plus normales.
« Tu dois être tellement stupide pour forcer ton esprit torturé à ne pas succomber. Mais ne t’en fais pas, je ne forcerais pas le grand Mikaelson à reprendre ses anciennes activités. Tu te prives de quelque chose que tu ne connais en aucun point, si tu te sens différent d’avant depuis que tu es libéré, n’oublie pas qu’en plus de milles ans d’expériences et de tortures, moi aussi je ne suis plus la petite innocente qui n’avait besoin que d’attention de ta part, tu crois encore que je vais t’obéir au doigt et à l’œil avec tes stupides paroles qui ne font peur qu’aux petits faibles, mais laisse moi te dire, tu te fourvoie sur mes intentions, sur moi. Tu penses qu’en connaissant mes petites vilénies du passé et mes crises, tu en sais assez sur moi, la Aurora d’avant se laissait peut-être marcher dessus par un homme aussi grand et fort que toi, mais sache qu’a l’heure actuelle, j’ai subis bien plus féroce que les foudres dont tu peux faire preuve. »
Elle laissait apparaître un léger sourire mutin après son petit discours sûrement trop ennuyeux pour ta personne, et s’approchait à nouveau de toi, passant une main sur ses deux joues pour faire disparaître les dernières traces humides qu’avaient laissés ses larmes. Elle se levait sur la pointe des pieds et agrippait une main sur ta nuque pour l’aider à atteindre ton oreille qu’elle frôlait pour murmurer de son souffle chaud.
« Merci... De m’avoir libérée. »
C’était sans doute le pire mensonge qu’elle avait pu sortir dernièrement due à sa colère monstre qu’avaient provoqués tes dires, la jeune femme remit ses talons au sol tandis que ses mains glissaient en même temps jusqu’à ton torse d’un petit sourire satisfait, jusqu’à s’éloigner en te tournant le dos. Peut-être était-elle en pleine crise, quoi qu’il en soit, son changement de comportement devenait bien plus fréquent en ta présence.
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" Niklaus Mikaelson "
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« - Tu as fini ? » Siffla-t-il alors que son regard embrumé par la fièvre tentait désespérément de redessiner ta silhouette immaculée. Il incline son visage, sa respiration saccadée semblait apposer à l’atmosphère une cadence que son esprit voulait bien lui imposer. La tension était palpable, son silence pour dernière arme. Il se recule légèrement et s’installe sur l’un des bancs de l’office. Le regard fixe sur le décor atypique qui témoignait à lui seul de l’irréalité dans laquelle il était plongé.
Un rire rauque transcende la salle et semble répondre à ton discours dilatoire avec dérision. Le son cristallin et brisé de sa voix écorchée par le liquide qui ne cessait d’annihiler ses forces, caressait l’air avec allégresse et mépris. « - Qui essayes-tu de convaincre… Moi… ou toi ? »
Il passe très furtivement sa langue entre ses lèvres pour les humidifier. Sa cage thoracique se soulève avec difficulté, rendant chacun de ses mouvements plus ardus et plus douloureux. Il se redresse pourtant de toute sa hauteur, s’avançant avec une élégance sauvage jusqu’à ta personne. Tout ton discours n’avait eu aucun écho, il n’y voyait qu’une tentative désespérée pour attiser sa pitié ou une part de lui qui avait été reléguée au passé.
« - Tu as raison, je ne pourrai décemment pas te tuer. »
Sa voix chevrotante, vibre légèrement. Donnant l’illusion d’une faiblesse, teinte d’une confession pittoresque et parfaitement jouée. Il se rapproche davantage, se faisant violence pour que son corps puisse rester droit et que sa démarche reste impérieuse. Il porte lentement sa main sur ton épaule, ses doigts frôlent à nouveau la peau douce de ta nuque, dans une caresse presque secrète. Il se cambre et ses lèvres viennent lentement titiller ton lobe par leur proximité. Son autre main se glisse naturellement sur ta hanche, t’attirant progressivement contre lui. De la fièvre à la réalité, il ne savait définir ce qui le poussait à mille excès. Cette tendresse inhabituelle semblait le plonger dans un désir auquel il se refusait de céder. L’ombre d’un sourire semble pourtant étirer ses lèvres, lorsque ces dernières se plongent dans ta nuque. Humant ton odeur très lentement, sa main poursuit sa route jusqu’à ton ventre, son torse épousant les courbes de ton dos dans une étreinte irréelle.
« - La mort est une grâce dont tu es indigne. »
Tu clamais être libérée de l’attraction qui vous liait. Il voulait en être certain, cette proximité allait lui prouver. Le corps était bien malgré nous, plus sincère que nos paroles, plus sincère que nos actes. Il te retourne alors lentement vers lui. Ses paroles et son regard contrastaient paradoxalement avec ses gestes. Il était la douceur et la rudesse, l’antidote et le poison. Il était l’arme et la paix. Tu allais être son glaive et sa blessure, il ferait de toi le symbole même de son combat. Qu’importe les conséquences, les sacrifices. Qu’importe les douleurs. Il passe sa main sur ta joue dans une caresse voluptueuse, un léger sourire a l’audace d’étirer ses traits alors qu’il te susurre dans un brin de voix rocailleux par l’effort :
« - Comment puis-je briser quelqu’un qui l’est déjà ? Contempler ta chute et la douleur avec laquelle tu exerceras le deuil de notre histoire, est un met délectable auquel je veux bien céder mes derniers caprices. Ma douce. »
Il voulait anéantir tout ce que tu représentais, car tu étais l’effigie même d’un passé révolu. Tu étais l’image d’une partie de lui qui était morte et à laquelle il avait renoncé. Vous étiez deux laisser pour compte et aviez appris à vous battre lorsque vous vous sentiez acculés. Il allait te prouver à quel point les douces tortures que ces chercheurs avaient exercés, n'étaient rien comparé à ce qu'il pouvait, consciemment ou non, t'infliger. Et ses lèvres, tel un poison qui s'attarde frôle les tiennes dans une ultime valse destructrice.
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Remember the Name
Sujet: Re: Remember the Name Lun 3 Sep - 7:10
Remember the name.
Si son esprit était persuadé qu’il était libéré de toi, son corps en pensait autrement lorsqu’il était collé au tiens pendant que ta main se baladait sur chacune de ses parcelles, des frissons inimaginables parcouraient son échine à chaque geste de ta part pour remettre en doute tout ce qu’elle venait de dire. Finalement, elle n’était sûrement pas libérée du tout. Sa respiration lourde et saccadée la trahissait rapidement, la jeune femme ne cessait de déglutir et inconsciemment, pendant que ta main caressait presque son ventre, une des siennes serrait ton bras entre ses doigts pour le serrer tout comme elle serrait sa lèvre entre ses dents en même temps, elle avait tout pour la trahir, il ne lui restait plus rien de crédible si ce n’est que ses larmes bloquée dans le pli de ses cernes. Son cœur battait à une vitesse monstre contre ton dos, ses yeux, eux, ne savaient plus vraiment où regarder et son esprit, comment se concentrer. S’il y a une chose qui avait pu la remettre pieds sur terre c’était tes dires, toujours aussi destructeur les uns que les autres, elle fronçait les sourcils en laissant un petit silence pour bien prendre conscience de l’impact qu’avaient eu tes mots dans son esprit déjà dérangé.
« Et donc... Ça te fait jubiler, c’est ça? Épargne moi tes discours sordides sur le deuil et la douleur, j’ai pu t’aimer oui, tout comme tu l’as fais. Mais... Chercher après toi ne veux pas dire que je vais rester planté là à te supplier de rester dans ma vie, Nik. »
Son visage reprenait de son sérieux, peut-être que tu avais raison, c’était un passé trop chargé auquel même elle devait échapper pour se protéger. Si Aurora avait bien apprit une chose durant ces siècles, c’est qu’il y a toujours une douleur pire que l’autre, mais que malgré ça on s’en sort, tellement plus fort que la première fois où ça nous est arrivé. Elle remontait sur la pointe des pieds, agrippant ses bras autour de ta nuque pour à nouveau rétablir une certaine proximité, son front se collait au tiens et son regard d’abord plongé dans le tiens, se fermait dans un long soupire qui exprimait explicitement sa difficulté à gérer ces choses là. Elle humidifiait ses lèvres qui étaient proches des tiennes, qui s’avançaient lentement jusqu’à frôler dangereusement le coin de tes lèvres. Ses émeraudes s’ouvraient à nouveau pour mettre un terme à ce dernier moment qu’elle voulait intense avant de complètement tirer un trait sur toutes ces idées et son amour désormais à sens unique. Une de ses mains se glissait à l’arrière de ta nuque pour se mélanger avec tes cheveux tandis que l’autre rencontrait ta barbes de quelques jours qui donnait à ton visage un petit air négligé qui t’allais plutôt bien. Le silence avait fait ses preuves et voulait dire bien plus que les gestes qu’elle venait d’avoir. Et dans un léger murmure après avoir dégluti, elle rompait ce moment en jonglant entre tes lèvres et tes iris.
« Oublier un passé aussi intense.. C’est trop me demander, tirait un trait en revanche... Ça doit être chose aisée. Tu veux me détruire pour ta propre satisfaction? » Ses levres caressaient ta joue pour venir au creux de tes oreilles. « Tu ne peux me détruire plus que je ne le suis déjà. »
Elle mettait fin à ce supplice, retirant ses mains qui avaient ensuite glissées jusqu’à ton torse avant de s’éloigner de toi. Marchant dans l’église en glissant son indexe sur le bois des bancs en même temps afin de rejoindre celui de l’instrument musicale du lieu. Prenant place, ses doigts glissaient avec finesse sur les touches du clavier sans pour autant appuyer. Retournant simplement son visage vers toi d’un léger sourire, elle semblait déjà si calme, apaisée, encore une belle image fausse qu’elle tentait de laisser paraître. Sa voix se haussait légèrement pour briser cette distance.
« Et si tu commençais par me raconter tout ce que j’ai raté pendant milles longues années? »
Son menton collée sur son épaule, elle esquissait un tendre sourire qui t’incitait a venir la rejoindre sur le banc où elle était installée, ses doigts qui se reposaient sur le clavier, n’attendaient que ta présence pour commencer à jouer et mettre un son sur son désespoir.
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" Niklaus Mikaelson "
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Se délecter de la souffrance que t’incombe l’amour que tu lui portais, était l’image qu’il désirait renvoyer. Accumulant les couches et les boucliers pour se préserver d’un amour trop tôt terni, d’une histoire trop tôt brisée. Bien loin de lui pourtant, l’envie de se porter l’opprobre d’une telle affliction. Contempler dans ton regard, les douces couleurs de l’amertume et de la souffrance, n’attisait en lui aucune once de divertissement. Pourtant, il ornait ses lèvres d’un sourire factice de dérision, il arborait le cynisme avec lequel il affrontait les douleurs du temps et refoulait au fond de lui, tous les sentiments susceptibles de l’ébranler et de fournir à quiconque, les armes pour le briser.
Ses céruléennes, sans plus aucune étincelle, s’attardaient dans les tiennes, à la recherche d’une âme à conquérir. Le néant lui répondait, similaire au sien, ton cœur n’était plus. C’est un vide vertigineux qui l’accueille à chacun de ses regards, et cette simple constatation le poussait à te repousser et à te briser. À l’image de l’homme qu’il était, de l’homme qu’il est, et de celui qu’il deviendra. Il ne parvenait plus à respirer sans cette rage et cette haine, il ne parvenait plus à bouger sans détruire, il était né avec le marteau et le glaive, il était né sous l’orée d’une ère funeste et portait son fardeau avec une élégance sauvage.
Sa main ne quitte pas tes hanches, il serre ses doigts sur le velours de ta robe et laisse ses sens être transportés par la candeur de tes gestes, la douceur de ton parfum… et bientôt la cruauté de tes paroles qui excitait la sienne. Son sourire, ironique et impérieux, s’étire, mesquin et nostalgique. Porteur de souvenirs d’un autre temps qu’il avait facilement évincés pour s’accorder la grâce de ton oubli, ou tout du moins, son illusion.
« - Toute âme capable d’amour est encore une âme à déchirer. La détermination avec laquelle tu as pourchassé mon fantôme prouve qu’au-delà de tes mots, tes maux subsistent. Tu n’es pas assez forte pour résister aux inclinations que ton cœur t’inflige. »
Son ton était nonchalant, d’une chaleur déconcertante et d’une sensualité toute de transparence. Il courbe l’échine très légèrement lorsque tes lèvres frôlent les siennes, entrant dans le jeu dangereux qu’est la séduction pour toucher furtivement tes lippes sans leur accorder la grâce d’un baiser. Tu t’éloignes et offre à vos corps un répit bien mérité. Il redresse son regard dans ta direction, s’abstenant de commenter le reste de tes dires concernant sa personne et ce qu’il voulait bien te montrer du rôle qu’il avait aisément endossé.
Les notes s’envolent et épousent l’air avec une élégance voluptueuse et envoûtante. Il fronce les sourcils, la chaleur de son corps apaise ses tourments, pourtant la fièvre et le poison annihilent ses dernières forces et il cède à la fatigue. Il baisse momentanément les armes, une seconde tout au plus. Se rapprochant de ta personne, son regard se radoucit. Laissant entrevoir une once d’humanité qu’il pensait pourtant anéantie. Il pose sa main sur ton bras pour te soulever, la ferveur de ses gestes lui prodigue une force insoupçonnée. Plus vivifiante que pouvait l’être sa colère. Lorsqu’il entrouvre les lèvres pour réciter l’une de ses litanies poétiques, le sol se met à trembler.
Un signe qui s’abat sur tout son être et le ramène violemment à la réalité. La faiblesse à laquelle il allait se soumettre lui était alors apparue comme un affront impardonnable. Son regard se ferme, la colère reprend la direction de son esprit et souveraine, inonde ses traits. Il serre la mâchoire et se rapproche de toi ardemment lorsqu’une nouvelle secousse, plus violente, se fait ressentir. Il tourne son visage vers l’entrée de l’église, soudainement condamnée, les vitraux explosent violemment et le plafond manque de s’écrouler sous l’afflux de secousses sismiques. Il se cambre et par réflexe ne relâche pas ton bras, une explosion survient derrière vous et vous éjecte dans sa déflagration. Il t’entraine dans sa chute inconsciemment et son dos rencontre avec violence les marches de la petite estrade destinée à l’office. Un fin gémissement de frustration lui échappe, ton corps sur le sien il pose sa main sur ta chevelure sans prendre en compte ce que ce geste pourrait signifier. Il se retourne violemment et échange vos place lorsqu’une nouvelle déflagration consume tout sur son passage et éjecte quelques projectiles tranchants dans votre direction, son corps pour barrage, aucune de ces armes de fortunes n’atteint ton cœur. Son regard s’écarquille lentement lorsqu’il rencontre le tien, surpris du réflexe instinctif qui venait de guider ses choix. Ta vie lui importait plus qu'il ne désirait te le faire croire. Il venait de comprendre qu'après avoir été son antidote, tu allais devenir le poison.
@Hell Rider
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Remember the Name
Sujet: Re: Remember the Name Mer 5 Sep - 22:28
Remember the name.
C’était évident. Ça aurait été bien trop beau que tu viennes à ses côtés pour raconter toute tes péripéties du passé, elle se doutait que rien n’avait été tendre et que la vie ne t’avais pas épargnée, surtout en voyant l’homme que tu étais devenu, le parfait opposé de celui qui l’avait tant aimé auparavant. Mais rien n’était cause perdue pensait-elle.. Son regard brillant détaillait ta personne en perdant d’ailleurs le contrôle de ses notes qui ajoutait à la situation une petite touche de douceur. Elle était loin de se douter de ta réaction, son corps rapidement relevé et cambré face au tien, elle affichait un léger sourire en coin qui se voulait même tendre et agréable à regarder, et si rapidement effacé, remplacé par son faciès rempli d’inquiétude lorsque le sol se mit à trembler, instinctivement elle se rapprochait de toi. Elle n’avait pas vraiment le temps de penser, tantôt sur toi, tantôt sous toi, la jeune femme n’avait conscience que peu de la situation dans laquelle vous étiez. Son crâne légèrement enflé au niveau du front, des courbatures sur l’ensemble de son corps, elle relevait son visage pour apercevoir le tien plus faible que jamais, son premier réflexe n’était autre que murmurer : « Mon dieu Niklaus... » d’un air alarmé, inquiète. Son visage était plus proche que jamais du tiens, offrant à ta peau la chaleur de sa respiration saccadée, et à ton torse le battement de son cœur qui ne cessait de tambouriner dans sa poitrine. Elle grognait de douleur en essayant de bouger, mais trouvait la force nécessaire, pour toi. Pour que son dos puisse légèrement se décoller des marches et coller davantage son corps au tien alors que son visage avancé au point de coller sa bouche contre ton épaule et de la, ses mains pouvaient enfin glisser à l’arrière de ton dos pour atteindre chaque projectiles qui avaient fait de toi une belle cible. Sans hésiter et d’un coup franc, elle tirait dessus pour les retirer de ta peau uns à uns, te libérant de cette souffrance en plus. Ses mains se déplaçaient jusqu’à tes cicatrices pour vérifier qu’elle se referment bien mais, tout était beaucoup plus lent, ton corps semblait si faible et à la foi si fort. Se laissant alors retomber, elle grimaçait et soupirait de douleur jusqu’à croiser ton regard, envoûtant et si faible malgré ce que t’essayais de laisser paraître.
« J’ignore pourquoi tu t’es sacrifié, mais Nik je... » Murmurait-elle avant de se faire stopper par une quinte de toux douloureuse qui lui avait fait ressentir que ses côtes avaient été pas mal endommagées. Son état de faiblesse mélangé au tiens commençait à faire monter une certaine colère qu’elle préférait garder intérieure et surtout cachée, loin d’elle l’idée de t’offrir cette satisfaction comme échange.
Agrippant une nouvelle fois ses bras autour de ton corps, elle te poussait légèrement sur le côté pour inverser les rôles et t’épargner ce besoin de ne pas t’effondrer, te laissant ainsi un moment de répit. Installée à côté de toi, une main glissait sur le haut de tes cheveux pour redescendre sur ta joue, un sourire presque mauvais s’affichait quand sa voix devenait moins douce qu’en temps normale, lâchant d’abord un petit rire nerveux.
« Je les laisserais pas s’en tirer comme ça. Pendant des siècles je n’avais pas le choix que de me laisser faire, mais ce temps est révolu. » Déterminée et inconsciente, elle se levait d’un coup en grimaçant toujours, posant une main sur ses côtes en passant à travers les décombres. Elle regardait autour d’elle pour détailler le lieu à la recherche d’une sortie mais introuvable, sa détermination était vite coupée, se retournant à nouveau vers toi d’un petit air désespéré, elle soupirait.
« Je vais trouver comment sortir d’ici, et toi, tu vas gentiment m’attendre et me laisser trouver un antidote. ... Avant même que tu n’aies besoin d’expirer ton dernier souffle. »
Elle agissait de manière tellement contradictoire, mais si toi tu ne voulais pas admettre que tu tenais à sa vie, pour elle tout était différent, elle était importante plus que n’importe quelle autre, c’était une partie de sa vie, d’elle-même, un chapitre ancien qu’elle n’avait jamais pu déchirer.