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Le monde a changé. Une espèce supérieure a pris notre place. Des créatures qui n’existaient alors que dans les légendes. Mais la vérité, c’est que ces créatures, à la fois fascinantes et terrifiantes, sont bien réelles, et rôdent dans l’obscurité de notre monde depuis bien longtemps déjà. Je ne peux me résoudre à nommer ces êtres si particuliers. Je me dois cependant de vous les décrire. Je vous parle d’individus qui n’ont d’humain que l’apparence, et qui, à la lumière du jour, préfèrent les ténèbres de la nuit, plus propices à leurs activités sanglantes. Je vous parle d’êtres aux dents longues et suffisamment acérées pour percer la chair de votre cou et en faire perler le sang. Je vous parle de bêtes incontrôlables, obsédées par le besoin de s’abreuver, et qui ne reculeront devant rien pour l’assouvir. Et aujourd’hui, ces créatures sortent enfin de l’ombre. Parce qu’aujourd’hui, elles n’ont plus rien à craindre de l’Homme. Et nous, nous pauvres humains qui nous pensions si infaillibles, nous ne pouvons pas les arrêter. Et bientôt, il ne restera plus rien du monde d’antan que nous chérissions tant.

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Aurora De Martel
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MessageSujet: Sweet and hallucinatory death. • Niklaus. Sweet and hallucinatory death. • Niklaus. EmptyDim 5 Mai - 3:21


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Sweet and hallucinatory death.




Sortez de ma tête… Laissez-moi…



C’était les quelques mots les plus fréquents qui s’échappaient de la bouche de la vampire qui, n’était totalement plus dans un état normal, un état à arpenter les rues comme une parfaite petite habitante en quête d’une nouvelle aventure. Tout était différent, et pas seulement la situation ; elle aussi, avait ressenti un véritable changement personnel, devenir sois-même le monstre d’un cauchemar pour enfant n’était pas la première chose à laquelle elle aurait pensé suite à ses blessures. Autant, elle avait pu s’en remettre la première fois, la deuxième fois lors de l’attaque, mais cette troisième fois, elle ne pouvait s’en remettre seule. Une seule personne pouvait la débarrasser de ce fardeau, et pourtant la seule qui voulait sa mort en parallèle. Aurora, le corps faible, son visage suant et sa température qui ne cessait de grimper, agrippait ses mains aux briques du mur de la ruelle dans laquelle elle s’arrêtait, à bout de force, de souffle, son dos se plaquait contre le mur tandis que sa respiration se voyait être de plus en plus saccadée. La vision était moche, mais ce qui l’était encore plus, c’était la plaie qu’avait formée la morsure sur son bras quelle relevait pour regarder ; un coup de pression. Il n’en fallait pas plus pour amplifier son inquiétude qui défigurait totalement son visage. C’était ce qui avait principalement changé, elle frôlait la mort de plus près. Bien plus près que son épisode dans les laboratoires des chasseurs ou même face à eux lorsque le monument religieux s’est écroulé suite à leur attaque. C’était plus intense, et la douleur l’était également, mais pas seulement. Ses deux mains remontaient subitement sur ses tempes pour appuyer dessus, aussi étrange que cela pouvait paraitre, ce n’était pas son frère qui était là pour hanter son faible esprit, ni Elijah, ni les autres éléments destructeurs de sa vie, mais bien son père, cette voix insupportable la poussait un peu plus vers la folie, sa propre prison personnelle crée par son esprit. De faibles sons de douleurs s’échappaient d’entre ses lèvres, faibles mais pourtant bien audible pour un vampire. Elle ne savait pas tellement ou elle allait, la question pour elle était surtout qu’allait-elle faire, maintenant? La vision qu’elle avait était particulièrement défaillante, ce n’était plus le spectacle actuel mais des bribes de souvenirs sous forme de flash-back, l’image de la ruelle n’était plus, laissant place à l’obscurité et le mur perdait toute sa dureté pour laisser place à une véritable chaleur corporelle, qui n’était pas réelle mais l’avait été des siècles en avant. Aurora expirait soudainement un léger gémissement en s’écartant de panique du mur qui dans sa tête n’était autre que son père. Une main sur son front, elle détaille ce rempart qui avait reprit son aspect normal, un simple rideau de pierre, une ruelle, les hallucinations avaient belles et bien commencées.

Jamais en plus de milles ans elle n’avait connu ces moments atroces que lui procurait la morsure d’un loup. Mais pas le temps pour les regrets, la seule chose qui avait toute son attention, c’était ces flash qui ne cessaient de la déstabiliser sans savoir que le pire était à venir. La vampire mourante voulait absolument atteindre le bout de la ruelle qui n’était autre qu’un véritable calvaire, sa marche était loin d’être droite, elle déambulait entre ces deux murs en s’appuyant plus d’une fois de chaque côtés lorsque ces bribes apparaissaient soudainement dans son esprit pour quelques secondes, le bout du tunnel aurait pu être la fin de ce supplice et pourtant, sa souffrance se montrait toujours un peu plus forte lorsque la lueur de la pleine lune éclairait un peu mieux la cause de sa folie qui ne cessait de s’aggraver, c’est ce qu’elle ressentait du moins, la psychologie n’était pas - de base - son point fort et encore moins dans cet état. Elle ne voyait qu’une solution, se laisser emporter là ou elle devait jadis expirer son dernier souffle sous les décombres du grand monument. Face à ces débris, elle se remémorait. Tout semblait soudain si beau, calme, elle pouvait entendre les battements de son coeur battre de plus en plus lentement, un véritable moment de répit qui pourtant était loin d’en être un, un coup de vent venait caresser son visage et l’inciter à tourner son regard pour voir, cet homme qu’elle ne pouvait que bien connaitre, s’avancer vers elle à une vitesse, elle aurait pu se sentir agressée et pourtant, ses yeux brillants et son petit sourire qui se traçait montrait bien qu’elle était loin de la réalité, l'ignorence de sa position de victime d’une nouvelle hallucination. Elle le voyait, le sentait, le ressentait lorsqu’elle se précipitait sans attendre contre lui pour serrer sa personne contre elle, mais derrière ce paradis se trouvait être la nouvelle page de son enfer.

Tristan… Sauve-moi...


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MessageSujet: Re: Sweet and hallucinatory death. • Niklaus. Sweet and hallucinatory death. • Niklaus. EmptySam 15 Juin - 20:51

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Les seules choses que sa mère lui ait données ce sont des cicatrices. Elles sont les seuls souvenirs qu’il préservait d’elle, le seul moteur qui le poussait à mépriser chaque personne daignant y apporter une saveur particulière. Et si la douleur avait longtemps accompagné ses pas, c’est probablement la colère qui leur donnait la force de se mouvoir. Ses mains remontent lentement sur tes épaules et il y exerça une pression légère, feignant une étreinte qu’il ne te céderait probablement plus jamais. Il y a quelques jours, quelques mois… il s’était résigné à t’offrir son aide et te protéger si tel était ton souhait, mais tu étais partie encore une fois, comme la voleuse que tu étais. L’hypocrite amoureuse qui vagabonde pour obtenir ce qu’elle veut dans l’espoir de ne pas se brûler lorsque ses doigts se rapprochent trop près du soleil. Toute l’amertume et la colère qui l’animait à l’instant, annihilait tout bon sentiment qui vous avait jadis lié. C’est donc dans une voix à peine feutrée, un murmure presque dédaigneux qu’il souffle :

« - Victime de ta propre médiocrité. »

Il incline son regard, ses doigts se pressent davantage sur tes épaules pour te garder contre lui tout en laissant une distance respectable entre vos corps. Connaissant ta fourberie et ton manque de réels sentiments, il ne pouvait décemment plus te faire confiance et risquait de se faire mordre à tout instant. L’instinct de survie poussait les meilleurs hommes à renoncer à ce qu’ils ont de plus précieux, si l’acte répréhensible leur permettait de vivre une seconde de plus, de voir sourire une personne à laquelle il tient une dernière fois ou de pouvoir voler au temps une bribe de souvenirs avant de sombrer. Il te savait assez désespérée pour t’octroyer le droit à son sang sans en faire la demande.

« - Je devrais me sentir insulté d’être ainsi pris pour ton frère, remarque… cela ne change rien, les deux t’iraient très bien au sein de ta couche. »

Ses céruléennes prennent une teinte plus foncée alors qu’il éructait ces dernières paroles avec plus de violence et de colère qu’il n’aurait voulu en exprimer. Il inspire et te recule de force, la fièvre s’était emparée de ton corps et la plaie caractéristique de la morsure de Hayley empestait la putréfaction, lui indiquant que ton temps était compté et que la mort t’étreignait plus fort qu’il n’avait pu le faire en mille ans.

« - Tu n’aurais jamais dû t’en prendre à elle. » Ses dents se serrent et il peut sentir la violence de cette pression irradier les muscles de sa mâchoire douloureusement. Il te plaque contre la table de l’office et te couvre en partie de son corps tout en attrapant tes joues de sa main, obstruant tout mouvement de défense et d’attaque surprise.

« - Je devrais te laisser mourir et me délecter du spectacle… Voir se peindre l’agonie et voir tous tes espoirs s’éteindre au même titre que ceux que tu m’as arraché. »

Une boule d’amertume se logeait dans sa gorge, irritant ses rétines sans qu’il ne puisse le contrôler. Il avait cédé plusieurs fois à l’attraction que votre histoire avait suscité en vous, il ne pouvait refaire la même erreur et pourtant, une partie de lui… aussi infime, désirait t’offrir son sang pour te voir guérir… Il voulait te détruire avec la même ardeur et la même passion que tu avais utilisées pour l’anéantir lui et le monde qu’il avait érigé pour vous. Il voulait te voir souffrir et s’octroyer le droit de mettre un terme à ces souffrances, te faire vivre chaque parcelle de douleur ressentie à chacune de tes trahisons.

« - Dis-moi… » Il rapproche son visage du tien, ses lèvres frôlent les tiennes délicatement, presque sensuellement alors qu’il te murmure : « - Est-ce que ton frère te serre dans ses bras à cet instant ? Ou est-ce que c’est l’ombre de Lucien qui tente vainement de satisfaire le trou béant qu’a laissé mon absence ? »





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MessageSujet: Re: Sweet and hallucinatory death. • Niklaus. Sweet and hallucinatory death. • Niklaus. EmptyDim 16 Juin - 19:54


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C’était bien plus qu’une simple étreinte, c’était son monde qui se reconstruisait après avoir péri sans cette présence. Persuadée de ce qu’elle voyait, elle n’y allait pas de main morte et ne cessait d’appuyer cette légère emprise, si bon de le ressentir, une seule chose n’allait pas comme il le fallait ; comment son tendre frère pouvait avoir la même odeur que celui qu’elle avait un jour laissé explorer sa chambre privée? Les hallucinations étaient un puissant poison, certes, mais trouver la faille ne se montrait pas plus difficile. Aurora s’éloignait déjà très doucement avant d’entendre ces mots blessant venant d’un être aussi important que Tristan, du moins c’est ce qu’elle croyait encore, juste avant que son esprit ne lui rejoue un affreux tour et lui expose le vrai visage derrière ces médiocrités. En voyant ne fût-ce que ton regard régalé d’une chute attendue, ses fines mains se posèrent sur le haut de ton torse en exerçant une infime pression pour tenter de s’écarter, retenue par l’emprise de tes mains ses émeraudes s’écarquillèrent, murmurant un petit : « Non... » en se rendant compte du réel danger de s’être mise dans cette situation.

Ce qui vous différencie, c’est que Tristan ne se serait jamais réjouit d’une telle scène. Mais à en juger votre absence dans ma vie aussi mouvementée qu’elle peut l’être, vous gagnez un point commun.

Dit-elle, sa voix cassée par la peur.

C’était absolument visible, elle était totalement effrayée sous ton regard haineux, ses petits yeux légèrement humides exprimaient pour elle ce qu’elle ne pouvait dire, la gorge nouée et la poitrine totalement serrée. C’était inconsciemment que ses doigts tremblants s’agrippaient à ton vêtement même lorsque tu l’as reculais de force, sachant que contrairement aux loup, la morsure d’un hybride ne prenait que quelques heures pour tuer un vampire, elle savait que son heure était proche, et cette proximité était la meilleure chose depuis ces dernières heures.

Regardez le, grand protecteur. Murmurait-elle après avoir légèrement sursauté suite au geste. Sous ton emprise, elle tentait déjà de se débattre, ses yeux exprimant toujours la même détresse. J’avais l’occasion de faire tomber le roi en détrônant sa reine, et voilà que le roi ne peut s’empêcher de se coller à l’agresseur… Sais-tu au moins comment se porte ta précieuse petite louve?

Dernière provocation, elle sentait le venin se propager dans tout son corps, bien trop faible pour se débattre de ton emprise, elle se contentait de profiter de cette proximité, ne quittant pas ton regard du sien, son visage se redressait légèrement lorsqu’elle toussait de façon à camoufler ce geste sur ton épaule, tachant déjà ton haut de sang avant d’immédiatement laisser l’arrière de son crâne taper sur la table et river ses émeraudes vers le plafond, une fine larme perlant sur le côté de son visage en murmurant :

Il y a plus de milles ans de ça, tu étais vu comme le monstre qui a tué la fille du Comte, n’était-ce pas qu’un avertissement pour la fin de l’histoire…

Au delà de ce qu’elle laissait paraitre, tes derniers mots venait de briser le peu de plaisir qu’elle pouvait tirer de cette proximité, ne pensant plus qu’à son frère défunt, les larmes se mirent à dévaler ses joues et le silence planait dans la grande pièce, touchée en plein coeur elle ne pouvait te regarder encore. Sa bouche entre-ouverte et tremblante était la preuve que ta torture fonctionnait ; son regard rivé sur tes lèvres préférait se demander ce que serait une mort sans les rencontrer à nouveau, le désir était plus fort que tout et faisait inconsciemment monter la fièvre davantage.

Le venin dans mon corps n’est rien contrairement à celui dans lequel ton coeur nage.

Sa joue glisse ensuite contre la tienne, afin de diriger ses propres lèvres jusqu’au creux de ton oreille pour murmurer.

Je suis déjà morte, tes attaques ne seront et ne pourront jamais être plus douloureuse.

En s’écartant, ce n’était plus sa joue qui frôlait la tienne, mais le bout de ses lèvres jusqu’à toucher le coin des tiennes ou elle daignait se retirer, libérant l’emprise d’une de ses mains qui remontait soudainement dans le creux de ton cou, elle humidifiait ses lèvres sèches pour terminer avec difficulté.

Tu rêvais de me tuer, et pourtant tu ne peux t’empêcher de rester là.. Est-ce vraiment que dans l’intention d’obtenir et te réjouir d’avoir enfin ce que tu veux?

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MessageSujet: Re: Sweet and hallucinatory death. • Niklaus. Sweet and hallucinatory death. • Niklaus. EmptyVen 28 Juin - 20:13

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Un rictus mauvais étire ses lippes avec une délicatesse qui le surprenait. Il incline son regard et ses céruléennes te contemplent un moment, dans un silence solennel qui semblait porter en écho toute la pureté qui faisait défaut à vos retrouvailles.

« - Voyons, ma douce. ~ » Et son sourire s’étire, habile et narquois, maquillant ses profonds sentiments noirs. Il se cambre et ses lèvres cherchent les tiennes sans jamais céder au désir du toucher. « - Tu sais fort bien que Tristan serait chagriné de ne pas en être l’instigateur. Après tout, seul lui pouvait prétendre te briser le cœur. »

L’amertume ne pouvait plus être dissimulée derrière ses orbes, son sourire se déshabille lentement pour ne plus représenter qu’une expression de profond mépris. Malheureusement, cette colère et cette rancœur qui l’habitaient étaient altérées par un profond sentiment de nostalgie. Il ne s’était jamais résigné à mettre fin à tes jours, car sans se l’avouer… une part de lui désirait te savoir en vie et prête à tout pour lui. Une part de lui était irrémédiablement attirée par les ténèbres que tu représentais. Par ce bout de vie qui lui avait été arrachée et que son frère avait honteusement souillé par orgueil. Ce parchemin vierge de toute manipulation, qui avait constitué votre plus belle histoire.

L’étrange mélancolie qui avait eu l’audace de caresser ses iris s’était dissipée au son de tes paroles. Ses sourcils se froncent, et c’est la colère qui reprend les droits sur toute émotion osant prétendre circuler dans ses veines. Il entrouvre les lèvres et son nez se retrousse, dissimulant mal son agitation et son impatience.

« - Me rappeler l’objet de ton délit n’est pas très astucieux. Je te connaissais bien plus subtile et plus… » Ses crocs sortent sans qu’il ne le veuille, ses prunelles troquant leur bleu océan pour un ambre terne de tout bon sentiment. « - Poétique. »

Bien que la haine puisse corrompre chacun de ses gestes, c’est une étrange douleur qui gonfle sa gorge et obstrue ses pensées. Il sentait son corps entier vibrer et le supplier de cesser cette mascarade. Mais tu ne lui laissais pas le choix, s’il te laissait encore avoir un droit sur lui, tu finirais par lui enlever ce à quoi il tenait le plus. Il devait faire le sacrifice de votre histoire et de tout ce que tu étais, pour prétendre pouvoir protéger sa descendance de tes extravagances.

« - En me trahissant une nouvelle fois, tu t’es montrée digne de moi… » Ses yeux se plongent dans les tiens, brûlés au vif et porteur de toute la souffrance que son cœur réprimait. Il sentait sa rétine le démanger et lorsqu’il affiche un sourire déchirant, il colle lentement son front au tien en soufflant à mi-mots, la voix éraillée : « - Laisse-moi… en te tuant, me montrer digne de toi. »

Il incline son regard et lorsqu’il daigne inspirer quelque peu, ses yeux happent les tiens à nouveau et son cœur cesse de battre. « - Tu n’as pas idée à quel point tes paroles sont cruelles de vérité, ma douce. Mon cœur est bien noyé d’un poison corrosif depuis le jour où tu as daigné lui insuffler ses pires tourments. » Ses yeux descendent de tes émeraudes jusqu’à tes lèvres et il souffle contre ces dernières : « - Je dois me plier à quelques sacrifices pour protéger ma famille. Et tu es celle qui a entamé notre dernière valse, lorsque tu as posé les mains sur la mère de ma fille. Tu sais pourtant combien il est douloureux de grandir sans celle qui nous a mis au monde. »

Il ne pouvait pas nier l’importance que tu avais eu pour lui. Combien son cœur s’était incliné face au tien et combien son corps avait pu réclamer le tien. Qu’importe les siècles, cette attraction subsistait et supportait toutes les intempéries de vos vies. Mais combien de fois son âme seule pouvait encore supporter tes multiples trahisons ? Il préférait regretter ta mort et ton souvenir, plutôt que de voir l’avenir de sa fille aussi funeste qu’avait été vos existences.





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MessageSujet: Re: Sweet and hallucinatory death. • Niklaus. Sweet and hallucinatory death. • Niklaus. EmptySam 3 Aoû - 23:19


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Alors je t’en prie, pourquoi ne pas laisser à mon frère ce privilège tant attendu? Oh et bien… Nul ne peut être aussi envieux que toi concernant mon éventuelle mort.. C’est d’une tristesse.

Dit-elle avec difficulté entre deux-trois quintes de toux. On pouvait le voir à l’oeil nu, la vampire sous l’emprise malsaine de l’hybride commençait à doucement s’affaiblir d’avantage. Si elle ne pouvait pas plus mourir, les mots que tu avais à lui offrir étaient comme des coups de pieux qui accéléraient la vitesse jusqu’à son dernier soupire. Les battements de son pauvre coeur empoisonné ne cessaient de ralentir, ton ouïe experte était totalement apte à le remarquer, remarquer ainsi que la peur était aussi un poison, plus que l’amour qu’elle éprouvait encore pour le monstre que tu montrais, la peur elle, était plus visible sur son visage. Elle le savait, le sentait, elle ne s’était jamais sentie aussi proche de la porte des enfers ou elle allait passer une vie éternelle à t’attendre. Très rares sont les fois ou elle avait pu voir l’aspect animal de ton côté hybride, presque impressionnée par cette vision, son coeur recommençait à s’emballer et, de son regard elle te dévorait le visage.

Elle impose un petit silence suivi d’un soupir avant ses dires.

Ce qui manque de poésie, c’est de me laisser mourir en étant même pas responsable de cette grande nouvelle. N’était-ce pas simplement une mission qui t’étais réservée, mon amour? Elle inspire légèrement, relève sa tête pour atteindre le creux de ton oreille pour venir murmurer chaudement. C’est ce que j’aurais préféré…

Facilement sa tête retombait sur cette dure surface ou son dos était plaqué sous ton emprise, un dernier petit sourire mutin aux lèvres. Même aussi près de la mort, Aurora avait du mal à mettre des mots sur ses véritables envies, te supplier pour lui laisser la vie sauve? C’était hors de question, et pourtant une fine part d’elle la poussait à agir malgré elle. Ce qui restait plus facile, c’était de ne pas mourir seule. Ses deux mains se glissaient à l’arrière des cheveux de son amour perdu pendant tout ces dires aussi brutaux les uns que les autres. Il ne lui fallait pas plus de temps pour inverser les rôles avec le peu de force qu’il restait dans ses pauvres muscles aussi faible que son esprit pouvait l’être actuellement, tant faible que la mini emprise en tenant tes deux poignets étaient comme les pattes d’une mouche sur ta peau.

Cette position la plongeait rapidement dans une nouvelle petite hallucination, cette fois pas négative, si le paradis avait cette allure, elle lui offrirait volontiers son dernier souffle. Elle se revoyait, milles années en arrière, après votre premier moment intime, tes remarques sur l’odeur de sa magnifique chevelure qui te faisait penser à ce doux « parfum d’été ». Lorsque d’un coup, en prenant cette même position, sa fine voix te suppliait une fois de plus de la faire devenir comme toi. Inconsciemment, en revoyant cette scène dans sa tête, cette même intonation sortait d’entre ses lèvres pour répéter cette fameuse réplique.

« Une fois de plus, ça ne fait que confirmer qu’on est fait l’un pour l’autre, alors je t’en supplie Nik, rend moi comme toi… »

Ce n’était pas ton corps qui se relevait pour lui offrir la suite des compliments, c’était un retour à la réalité qui n’était autre qu’une nouvelle déchirure. Un petit son aigu s’échappait alors de ses lippes qui commençaient à perdre de la couleur. Une main remonte sur son front et, désespérée, elle relâche cette fausse « emprise » qu’elle exerçait de ses deux mains. Ses émeraudes croisaient enfin ton regard et, sans réfléchir elle laissait les mots s’échapper sans en avoir le contrôle.

Ne me laisse pas partir… Ne laisse pas partir la seule chose capable de nourrir cette part d’obscurité qui sommeil en toi. Sa main se pose alors sur ta poitrine, en direction de ton coeur. Tandis que l’autre, attrape ta main pour la positionner au même endroit sur son propre corps. Il bat de la même façon qu'il y a mille ans. Libère moi.. Et je saurais combler ta noirceur.

Ses yeux se ferment alors, tentant de contrôler une de ces affreuses crises qui ne cessaient de se manifester à cause de la plaie.
Elle se mit alors à murmurer pour elle-même.

Souffrir pour avoir succombé au chantage d’une misérable chercheuse. …
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MessageSujet: Re: Sweet and hallucinatory death. • Niklaus. Sweet and hallucinatory death. • Niklaus. EmptyMer 14 Aoû - 22:21

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Il esquisse un léger sourire. Surprenante était l’intensité d’un simple rictus, lorsqu’il portait dans son simple mouvement, toute la douleur et l’amertume que lui inspirait sa motivation. Son regard se perdait dans le tien, avide de découvrir tous les tourments qui assiégeaient ton âme et puissent un jour te faire goûter à une seule fraction de la douleur qui avait été sienne ces derniers siècles. Il serre lentement les mâchoires, la compression était si intense, que la douleur dans ses gencives le rappela à l’ordre. Ses prunelles caressaient les tiennes dans un ultime affront, alors qu’un rire mauvais franchit la barrière de ses lèvres.

« - Suis-je réellement assez clément pour t’offrir une telle aubaine ? Te laisser mourir dans les bras d’un être que tu as aimé au point d’en devenir folle, que tu adules et craint à la fois… ton frère n’est que l’artefact de tout ce que tu hais chez toi, et c’est pour cela que tu aimes tant être à ses côtés. »

Il incline son regard, son pouce vient caresser très lentement la commissure de tes lèvres. Si la colère arborait une telle tristesse, c’est parce que sa haine, aussi douloureuse soit-elle, était aussi pure que le premier jour où elle lui avait gonflé les poumons. Il ravale sa salive, fronce les sourcils et retrousse son nez. Tout espoir était vain, concernant ce qui vous avait lié, il était conscient que ces liens ténus étaient désormais résiliés. Il se résignait à te voir mourir à petits feux… bien qu’il ait pu clamer au monde combien ta mort serait jouissive et combien ton absence le libérait d’un terrible fardeau, il ne pouvait ignorer la compression de son cœur et le vil venin de l’appréhension d’arpenter ses veines… assiégeant soudainement son esprit et rendant à son cœur, l’ultime coup de poignard qui l’avait autrefois fait céder à une trop grande mansuétude.

« - Peux-tu seulement imaginer combien ma douleur a été insoutenable suite à ta première trahison ? Lorsque j’ai daigné t’offrir le bénéfice du doute lors de ton retour… lorsque je t’ai offert l’opportunité de te dresser à mes côtés contre nos assaillants, tu n’as pas hésité à me trahir à nouveau. Conspirant contre ma famille… »

Il serre lentement ta gorge, les rétines brûlées par un trop plein d’émotion qu’il ne laissait que peu de fois voir le jour. Elles lui brûlaient, ses pupilles, les larmes semblaient se loger dans chaque coin et recoin de son regard, menaçant de s’écouler sur son visage d’albâtre pour cristalliser à jamais la perte et la douleur que tu constituais.

« - La chair de ma chair. » Siffla-t-il ; amer, les dents serrées. Il relâche son étreinte un peu trop solennelle. Même si la douleur était sincère, que la haine recouvrait tout sentiment qui avait jadis animé vos cœurs d’une même symphonie, il ne pouvait se résigner à être le bourreau qui t’arracherait le cœur. Devait-il seulement te le montrer ? Ne serait-ce pas signe de trop grande faiblesse ? Sa clémence était probablement la pire erreur qu’il puisse faire. Mais il n’était pas encore prêt. Il avait longtemps tué, sacrifié tout ce à quoi il tenait pour protéger une famille qui ne l’appréciait qu’à demi-mesure. N’était-il pas temps que cela cesse ?

Il est légèrement surpris lorsqu’il sent l’emprise de ta force sur ses bras, il se laisse faire et te contemple sans rechigner. Devait-il seulement te repousser et mettre un terme à cette mauvaise comédie ? L’église vous fixait de ses hauts vitraux remplis d’un orgueil déplacé et d’un mépris qu’il connaissait bien. Un sourire ironique au bord des lèvres, il passe très lentement sa main sur ton visage, caressant ta joue pour ensuite glisser ses doigts dans ta longue chevelure de feu. Quel supplice. Te voir ainsi répéter des souvenirs communs, lui qui n’était déjà plus certain de ce qu’il voulait.

Il ne pouvait pourtant pas négliger tes derniers arguments. Mais voulait-il réellement nourrir cette part de noirceur qui sommeillait en lui ? tu étais un atout, et tu savais à présent que t’attaquer à la louve te réduirait en cendre… alors pourquoi ne pas tenter un dernier tour de force ? Ses céruléennes s’apaisent, le feu de ses rétines semblent s’éteindre et lui conférer une quiétude surprenante. Il glisse davantage sa main dans ta chevelure, la plaçant derrière ta nuque pour rapprocher de force ton visage du sien. Il tourne finalement sa tête et t’offre son cou. Dans une ultime promesse, la dernière larme qu’il verserait pour toi. Il t’offrait à nouveau l’immortalité, et par là-même renonçait à tout ce que tu as représenté. Avec un peu de chance, la dernière information que tu avais lancée n’était pas motivée par ton instinct de survie, et pourrait lui servir.

« - Si de ma noirceur tu es le carburant, je t’offre une nouvelle fois les flammes de tes tourments. Alors profite aisément de ce que je t’offre aujourd’hui, Aurora. Souviens-toi autant de la douceur de cet instant, que de la douleur que tu ressens… car moi seul peut te l’infliger. »




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MessageSujet: Re: Sweet and hallucinatory death. • Niklaus. Sweet and hallucinatory death. • Niklaus. EmptyMer 4 Sep - 2:55


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Sweet and hallucinatory death.





Peut-être avait-elle peur, peut-être, après tout, qu’est-ce qui pouvait être plus effrayant que la mort ? Pas même toi. Même si tu pouvais être la définition même de la mort, elle avait plus peur de l’après-mort plutôt que de mourir de tes mains. Mais cette situation était pour elle particulièrement exaltante, un vrai plaisir digne d’une des meilleures parties de jambes en l’air de sa vie même si l’expression de son visage offrait tout le contraire. L’espoir dans ses yeux était énorme, carrément facile à percevoir pour quelqu’un qui la connaissait aussi bien que toi.

Certes… Je n’avais peut-être pas pensé à l’enfant lorsque j’ai agis. Mais je pense que tu en sais assez sur l’impulsivité. Dit-elle d’une douce voix, juste avant d’hausser une épaule du mieux qu’elle le pouvait.

Son émeraudes mitraillaient ton visage, traçant toute ta mâchoire d’un simple regard, ne pouvant s’empêcher de pincer ses lèvres face à cette attraction mélangée à cette douleur atroce envers qui elle n’avait pas le choix que de lutter pour y arriver, rien ne pouvait calmer cette atrocité à part l’ouverture du paradis, cette infime lumière qui l’attirerait pour contrer cette obscurité malsaine qui rendait son aura si amochée. Mais ce paradis semblait être entre tes mains, cette douleur facilement remplacée par de longs frissons le long de son échine lorsque le bout de tes doigts touchaient à peine un bout de cheveux, ça aurait pu être si futile si le geste ne venait pas de celui qu’elle désirait de tout son coeur noirci d’une frustration et de vengeance envers ce qui t’entourait. Sa fine peau prenait feu, rendant rapidement ses pommettes d’une teinte rosée qui trompait toutes les expressions qu’elle voulait masquer. Un moment tellement intense qui faisait fusionner son coeur et le tiens pour battre à l’unisson, une force indescriptible qu’elle enviait depuis tant d’années, de ce simple regard elle se sentait si puissante, et la puissance maximale n’avait pas encore été atteinte jusqu’à comprendre que finalement, l’enfer ne l’accueillerais pas aujourd’hui, pas ce soir, son corps arrêtait de coopérer avec le tiens, il battait bien plus fort, elle traçait de son indexe ta carotide, relevant lentement son corps en s’appuyant sur ses genoux, ses mains remontant petit à petit en passant sur ton torse pour que l’unes d’elles attrape tes joues pour maintenir ton visage en cas de faux plan, même si c’était évident, jamais elle succèderais dans cette bataille qui la mènerait vers une mort certaine. Sa respiration qui se saccadait lentement caressait ton visage, si cette dernière larme était signe d’un début de fin, la sienne qui perlait le long de sa joue était ce remerciement qui ne sortirait pas sous forme de véritables mots de ses lippes. Et là… L’extase. Au moment même ou ses crocs transperçaient ta fine peau et faisait couler ce délicieux liquide, ses mains se plaquaient sur la table sur laquelle tu étais toi-même plaqué, ses ongles griffait la pierre en laissant un son désagréable, poussant un soupir de contentement au moment ou le premier jet de sang recouvrait ses gencives. Elle buvait avidement, jusqu’à ce que sous l’effet de ses aspirations goulue, ton corps semblait réclamé un stop. Ses crocs mettaient fin à ce plaisir d’un long soupir, son visage angélique trompé par sa diablerie avec tout ce sang qui recouvrait sa fine peau, poussant un fin grognement, ce grognement et ce regard vide et à la fois passionné qui te montrait une nouvelle fois ton œuvre, la partie obscur de ton âme dans une seule et même personne. Les petites veines sous ses yeux palpitaient et, le blanc de ses yeux n’était plus, un petit sourire se scrutait sur son visage lorsqu’elle sentait sa plaie se refermer doucement. Elle replongeait lentement sa tête dans ton cou, et glissait sa langue sur les mini cicatrices qu’avaient laissées ses crocs sur ta peau, et remontait jusqu’à ton lobe en le mordillant, restant à cet endroit pour murmurer chaudement dans le creux de ton oreille :

Le paradis n’est rien si l’enfer est ce que tu peux m’offrir.

Mordillant sa lèvre, elle se redressait légèrement, ses mains de parts et d’autres de ton visage pour s’appuyer et avoir le siens encore face au tiens et rétorquer une dernière fois.

Dis-moi, Tristan… Quels sont tes projets pour quelqu’un d’aussi tourmentée… Maudite.. que toi? Murmure-t’elle, un sourire mutin collé aux lèvres d’un air toujours faible.


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MessageSujet: Re: Sweet and hallucinatory death. • Niklaus. Sweet and hallucinatory death. • Niklaus. EmptyMer 23 Oct - 3:15

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Il entendait chaque millilitre d’hémoglobine s’égoutter des pointes repues et éclater au plancher, chaque respiration rauque que tu émettais, sustentée par son seul caprice. Ses céruléennes te dévisagent lentement, minutieusement. La vive douleur qui avait épris sa nuque se dissipait, mais ses lèvres gardaient un goût amer. Il fronce instinctivement les sourcils et relève son menton, sa main s’efforçant à ne pas rejoindre les plaies qui se refermaient déjà dans une démangeaison désagréable. Son ouïe semblait être plus sensible aux diverses symphonies qui s’offraient à lui. Celle de ton cœur, latent, pénitent qui quémandait un peu plus d’ardeur, certainement. Il recule lentement son visage, ses doigts s’étaient repliés dans ses paumes et en avaient écorché la peau avec une férocité qui le surprenait. Il fixe sa main un instant et bien que le silence puisse paraître salvateur, venant de lui… il prenait une teinte funeste. Il ravale sa salive, sa gorge soudainement sèche. Un vent d’air frais caresse la nuque que tu as délaissé de ta chaleur et il remonte enfin son regard dans le tien. Une sombre lueur passe dans son regard et ses muscles se crispent à l’énonciation de tes dernières paroles.

Hélas, aucune colère ne gronda ni n’écorcha la barrière de ses lèvres. Seul un sourire mutin craquela très lentement la glace d’indifférence qui meublait son expression. Il passe très lentement sa langue entre ses lèvres et rapproche son visage du tien. Sa main remonte le long de ton bras et arrête sa course à ton poignet qu’il empoigne pour te força à libérer son visage de ton emprise. Ses céruléennes prennent une teinte indescriptible alors qu’il daigne enfin entrouvrir les lèvres pour te souffler :

« - Si me provoquer te prodigue un quelconque sentiment de puissance… si penser me tourmenter te fait jouir d’un sentiment aphrodisiaque… tu es tombée plus bas que je ne le pensais. »

Il arque un sourcil et se recule très lentement, te libérant et se libérant par la même occasion. Il se rendait compte, avec une satisfaction malsaine, que son acte qui pouvait paraître héroïque et charitable, t’offrait une énième virée vers le désespoir. Qu’importe ce que tu allais faire de cette nouvelle vie, de ce nouveau départ. Tu causerais ta propre perte, et s’il fallait désormais qu’il t’arrache le cœur pour s’assurer que tes sentiments ne puissent point altérer ses plans, il n’aurait plus aucun remord.

« - Je dois avouer que me confondre sciemment avec ton frère n’est pas surprenant. »

Il hausse les sourcils et se recule tout en soulevant ses bras d’un air théâtrale, ses pas ne s’arrêtant pas.

« - Il ne s’agit en réalité que des deux seules personnes que tu connaisses. Pas étonnant que tu aies des penchants suicidaires. »

Il se retourne donc pour te faire dos et s’avancer avec plus de détermination vers les grandes portes de l’église. L’expérience lui avait appris qu’il n’était pas bon de trainer dans un lieu présumé sacré, lorsque les hommes, avides de pouvoir et d’une justice inique, erraient sans but dans les autels.

« - La prochaine fois, assure-toi qu’il s’agisse bien de ton frère. » Il touche la porte de la paume de sa main et son visage se tourne de biais pour te lancer un dernier regard. Libre à toi de le suivre ou de rester plantée là, seule pour toujours et à jamais comme l’histoire l’avait prédit, comme les pages avaient toujours été écrites.

« - Je suis certain qu’il assistera avec délice à ta chute dans les tréfonds du désespoir, s’autorisant le plaisir d’abréger tes vaines souffrances. »




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