J’avais faits la rencontre d’un vampire, je ne m’y attendais pas, je ne sens plus mes semblables depuis ma transformation, j’espère ne pas retomber dans le même cas qu’avec Anton, depuis il me manque, je ne sais ou il est passé, ces morsures, sa brutalité mélangée avec sa douceur me manque.
Bref cette soirée était sous le signe de l’amusement avec la troupe, nous étions de sortie, pour une fois que l’on échappait encore à une de ces soirées mondaines qui me passent par-dessus la tête, la seule chose qui m’intéressait était de retrouver Anton dans une de ses soirées.
La nuit se poursuit jusqu'à tard, la troupe se disperse dans les rues, des bisous, à demain, oui encore une représentation, bonne nuit, les uns les autres rentrons chez nous tranquillement.
Je décidais un peu de rester sur la place prendre l’air, cet air si frais il fallait en profiter, les rues étaient éclairées par la pleine lune, sans même avoir peur, je m’installe sur un banc contemplant cette clarté qui fait mouche dans mes pupilles.
Je sortis un livre, j’espérais mon bourreau revenir, je traînais souvent ses derniers temps dans les rues seules, me mettre en danger certainement mais après tout que faut-il quand on tombe amoureuse.
Je soupire longuement en commençant à lire mon roman, je ne pouvais plus profiter de la nuit comme à l’époque, si un jour on pouvait trouver un remède, si un jour je pouvais redevenir vampire mais ce n’est pas le cas, j’en souffre profondément sans jamais m’en plaindre, sans jamais rien dire restant discret.
Une silhouette s’installe près de moi, je ne lève pas mon nez de mon bouquin cette personne ne me dérange pas, tant qu’il ne m’agresse pas, en plein centre je ne pense pas craindre quoi que ce soit mais ce n’était pas la personne que j’attendais mais un tout aussi beau brun.
Je lève de temps en temps mon nez de mon livre, le regardant, hésitant à lui adresser la parole peut être qu’il désire aussi être tranquille ? Quelque chose lui m’attire je ne serais l’expliquer, mes yeux se lèvent de plus en plus envers sa personne, jusqu'à fermer mon bouquin, faisant semblant de regarder cette lune, je jetais des regardais sur cet inconnu.
Bonsoir, elle est belle ce soir n’est ce pas ? Osais je interpeller cet homme à mes côtés.