Le monde a changé. Une espèce supérieure a pris notre place. Des créatures qui n’existaient alors que dans les légendes. Mais la vérité, c’est que ces créatures, à la fois fascinantes et terrifiantes, sont bien réelles, et rôdent dans l’obscurité de notre monde depuis bien longtemps déjà. Je ne peux me résoudre à nommer ces êtres si particuliers. Je me dois cependant de vous les décrire. Je vous parle d’individus qui n’ont d’humain que l’apparence, et qui, à la lumière du jour, préfèrent les ténèbres de la nuit, plus propices à leurs activités sanglantes. Je vous parle d’êtres aux dents longues et suffisamment acérées pour percer la chair de votre cou et en faire perler le sang. Je vous parle de bêtes incontrôlables, obsédées par le besoin de s’abreuver, et qui ne reculeront devant rien pour l’assouvir. Et aujourd’hui, ces créatures sortent enfin de l’ombre. Parce qu’aujourd’hui, elles n’ont plus rien à craindre de l’Homme. Et nous, nous pauvres humains qui nous pensions si infaillibles, nous ne pouvons pas les arrêter. Et bientôt, il ne restera plus rien du monde d’antan que nous chérissions tant.
est un forum rpg créé par Peanuts, Hell Rider & Legendary — Contexte & univers imaginés par Peanuts & Hell Rider — P.A. proposée par linus pour Epicode.
Well I know there can come fire from the sky to refine the purest of kings and even though I know this fire brings me pain
Il t’observe silencieusement, ses céruléennes détaillant ta silhouette pour la première fois depuis votre entrevue. Il examinait ta position, tes gestes et toutes les expressions que tu arborais dans un laps de temps assez court. Ce qu’il percevait au fond de tes yeux ne lui plaisait pas et alimentait une colère et une amertume qu’il préférait taire pour le moment. Il remonte son menton alors que ses doigts serrent davantage le chambranle de la porte, le bois s’insérant dans sa chair sans qu’il n’y fasse attention… arborant un sourire forcé et presque mauvais, il incline son regard et souffle du bout de ses lèvres :
« - Dois-je donc réellement te dresser comme un chien au lieu de te considérer comme un ami ? »
Il relâche le bois qui venait d’irriter le bout de ses doigts et se place devant toi, à distance respectable. Cela était étrange, lui qui aimait jouer de la proximité pour inspirer la crainte et susciter une quelconque réaction chez son interlocuteur, préférait imposer une distance entre vous et un silence dont il s’accommodait fort bien, avant de le rompre simplement.
« - Je ne pensais pas avoir besoin de t’annoncer que les chercheurs cherchent à anéantir la race des vampires et que j’en suis en partie le créateur. Je suis la source de leurs problèmes et chaque personne que tu t’amuses à rencontrer est d’une façon ou d’une autre attirée par l’idée de me voir tomber. »
Il arbore un léger sourire cynique, soulignant toute son amertume. Il ne te mentait pas, Aurora, Jade… qui d’autre encore avait pu t’approcher dans l’espoir d’avoir une prise sur sa seule personne ? Tu n’avais pas conscience du danger auquel il était exposé depuis des siècles… tu n’avais pas idée du seul risque qu’il prenait en te gardant encore et toujours à ses côtés, au risque de s’attacher à ta petite personne et de s’accoutumer à la présence écrasante que tu détenais à chaque fois qu’il rentrait chez lui.
« - Aurora n’est qu’une fille un peu délurée totalement instable. J’ai beau lui dire clairement les choses, elle prend un malin plaisir à se mettre sur mon chemin. »
Tu ne connaissais pas la rouquine comme il la connaissait. En mille an, il avait pu vivre d’étranges histoires, la sienne était de loin la plus déchirante. Cette femme avait fait partie de sa vie, mais elle l’avait brisé, elle l’avait trahi à plusieurs reprises et semble s’être fixé l’objectif de le faire souffrir chaque jour un peu plus. Il allait mettre un terme à ce jeu stupide rapidement, qu’importe s’il possédait ou non ton consentement concernant une histoire qui ne te regardait pas.
Il émet un rire mauvais face à ta naïveté flagrante et atterrante.
« - Je lui ai déjà dit qu’elle n’était plus rien pour moi. Visiblement cela ne lui a pas suffi, à défaut de ne pouvoir lui briser le cœur, je lui arracherai. »
Son nez s’était retroussé au fur et à mesure de ses paroles qu’il crachait presque avec dégoût. Il commençait à en avoir assez que tu le retiennes alors que tu connaissais à peine cette femme qui de toute évidence parvenait à te manipuler et ce même quand elle était absente.
« - Je rêve où tu te permets de me donner des conseils ? Je te suggère de t’étouffer avec. »
Cela l’agaçait de te voir ainsi prendre position alors que tu ne connaissais pas leur histoire ni à à quel point cette femme était dangereuse.
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Sujet: Re: When the party's over Mer 24 Juil - 15:05
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James te détaillait longuement sans parler, laissant ses oreilles t'écouter. Il comprenait un peu mieux ton point de vue. Il ne connaissait pas vraiment votre histoire, c'était vrai. Il s'était seulement focalisé sur les paroles de la jeune femme qui l'avaient touché. Car, il comprenait sa souffrance. Votre histoire semblait tellement déchirante. En vue, du stade où vous êtes arrivé il vaudrait vous éloignez. James ne se rendait pas compte que tu tenais à lui. Pour lui, tu n'avais que du mépris, il n'était qu'un pion permis d'autres. En réfléchissant il comprenait le danger que tu allais recevoir au vu de ses fréquentations. Il ne voulait pas te créer de problème. Ses pupilles détaillaient le sol montrant qu'il était désolé. Il avait beau être parfois têtu. Trop sensible un peu trop dans la compassion des autres. Il savait aussi prendre du recul par moment. Et ta présence semblait lui procurer une certaine maturité et réflexion qu'il n'avait pas auparavant.
-Je suis désolé..je n'avais pas pensé à tout cela. Mais honnêtement Jade ne veut pas te détruire. Je pense sincèrement qu'elle veut simplement améliorer la situation entre humain et vampires, du moins je pense que depuis votre incident elle a changé d'objectifs. Pour Aurora.. je ne connais que son point de vue..je ne connais pas votre histoire. Je ne veux pas te causer des ennuis sache-le.
Son regard se plongeait une nouvelle fois dans le tient. Son corps avançait vers toi qui pour une fois ne jouait pas avec la proximité. Mais il n'était pas totalement collé. Il savait que tu n'aimais pas forcément que les gens te touchent. Le jeune homme aurait aimé ne pas être un simple pion dans ton jeu. Ce qu'il pensait était complètement embrouiller entre tes paroles et tes actes.
-Je ne suis pas un chien. Et penses-tu vraiment me vouloir en ami? Ne suis-je pas simplement un pion que tu voudrais voir mourir pour toi? Je ne suis pas comme les autres et je ne le serais jamais. Je veux bien faire attention. Je ne veux pas que tu ait des ennuis. Je ne veux pas te voir mourir. Mais.. je ne peux pas non plus m'empêcher de connaître des gens. Je peux accepter de faire des changements, mais si vraiment tu veux que je sois ton ami, il faut accepter que je n'aille pas toujours dans ton sens.. ou bien m'expliquer ton histoire entière.
Son regard était sincère. Le jeune vampire ne savait pas et ne pensait pas que tu puisse avoir de l'attachement pour lui. Pour lui c'était simplement impossible. Non pas qu'il te pensait sans cœur. Mais plutôt il ne voyait pas en quoi tu pourrais l'apprécier sachant qu'il n'arrêtait pas de te défier.
-Si tu veux que je sois ton ami, tu dois apprendre aussi à me faire confiance dans mes choix et savoir écouter ce que je te dis. Je ne cherche pas une confrontation contre toi, je sais pertinemment que je serais le perdant dans cette histoire. Et puis en réfléchissant bien, si je deviens ami avec tes ennemis je te serais bien plus utile que les autres pour avoir des informations. Pour Aurora tu peux la tuer, mais je ne pense pas que cela soit vraiment nécessaire. Si tu me parlais je pourrais peut-être t'aider. Lui parler de mon côté..
James n'avait pas envie de se battre contre toi pour protéger cette femme. Mais dans un sens il ne pouvait pas non plus te laisser tuer Aurora. C'était étrange de penser ainsi. Ce qu'il ne comprenait pas en revanche c'était que tu le gardais encore en vie. Pourquoi ? Alors qu'il ne faisait que des conneries. Qu'il n'obéissait pas vraiment à tes ordres et venait par moment te tenir tête. Au fond peut-être avais-tu besoin de quelqu'un comme ça dans ta vie? Il n'en savait rien. Aurora méritait peut-être de mourir, mais il ne voulait pas être la cause de sa mort.
-Pourquoi tu ne l'as pas tué depuis le temps? Si tu sais qu'elle est dangereuse et folle. Que parler ne sert à rien?
Il voulait comprendre ce point-là. Mais bien d'autres aussi. Son regard ne lâchait pas le tient. Il ne savait plus où se situer avec toi. Ni comment réfléchir. Dans tes paroles il y avait quelques vérités, mais des points à corriger aussi. Jusqu'à présent ses rencontres n'étaient que du hasard. Si il avait su une seule seconde que Jade et Aurora étaient nocifs, que tu voulais les tuer, il n'aurait jamais essayer de discuter avec elles pour leurs biens. On pouvait sentir un trouble qu'il éprouvait. Partager entre mille feux de la situation.
-Je commets des erreurs, mais sache sincèrement que je ne suis pas contre toi. Si j'étais à ta place.. je pense sûrement que j'aurais fini par la détruire. Malgré la compréhension que je peux avoir pour elle, ça ne doit pas être non plus joyeux de ton côté. Si tu ne l'as pas fait avant, c'est parceque tu l'aimais encore ? Ou bien tu n'en étais pas capable ?
Le jeune vampire ne disait pas cela pour te vexer, mais plutôt pour comprendre ton personnage qui était complexé à géré. Finalement, il n'était plus énerver pour toi, mais plutôt inquiet. Sa sincérité se laissait entendre. Il n'avait pas honte d'assumer le fait que te savoir en danger par sa faute lui faisait du mal. Sa gentillesse allait sûrement le perdre.
-C'est stupide, mais je tiens à toi. Tu es là première personne a m'avoir vraiment aider dans ma vie. Pourtant je ne sais si je suis capable d'être ce que tu attends..
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Sujet: Re: When the party's over Sam 27 Juil - 22:47
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Il pouvait lire dans ton regard toute la naïveté nauséabonde qui t’habitait. Il ne pouvait décrire parfaitement le sentiment de colère qui remontait le long de ses veines et lui insufflait ce désir ardent de mettre un terme à ta misérable petite existence. Pourtant, bien au-delà du courroux dont il était coutumier, une part de lui ne pouvait se résigner à te sacrifier. Pourtant… il n’était pas impossible qu’il abdique finalement et courbe l’échine face à ses pulsions. Son regard s’agrandit, ses muscles se détendent instantanément. Tu semblais reprendre raison. Il serre pourtant les mâchoires, il savait l’accalmie de courte durée et attendait patiemment le sujet qui allait finalement relancer les hostilités.
« - Tu ne la connais que depuis quelques heures et tu es prêt à défendre corps et âmes ses soit disant idéaux ? »
Il arque un sourcil, son sourire s’étire et un rire amer lui écorche les lèvres. Toute l’ironie et l’absurdité de la situation le frappait violemment et il ne pouvait contrôler l’afflux d’émotions contraires qui entamaient une valse dans son esprit.
« - Si tu désires réellement ne pas me causer de… » Il se rapproche et crache presque du bout de ses lèvres ; « Soucis »… pour reprendre tes termes. Il incline lentement son regard et dépose sa main sur ton épaule pour finalement ajouter dans un brin de voix bien plus déterminé : « - Cesse donc de t’enticher de mes ennemis. Hm ? »
Il hausse les épaules et se recule, le sourire qu’il arborait n’avait rien de réellement plaisant ou taquin… Il ne pouvait lui-même savoir exactement ce qu’il ressentait tant l’émotion était forte et faisait plier sa raison. Il inspire, douloureusement. Les lames tranchantes de sa seule colère lui écorchaient les cordes vocales et obstruait tout discours diplomatique. Il serre la mâchoire et lève la main d’un air menaçant, même si jamais il se s’était abaissé à simplement gifler quelqu’un, il préférait de loin les morts spectaculaires et les batailles dramatiques.
« - Penses-tu réellement que tu n’as été qu’un pion depuis notre rencontre ? à ma connaissance tu étais le seul être qui désirais ardemment que je te transforme en vampire afin de pouvoir continuer ta misérable petite existence. »
L’amertume remontait le long de sa gorge et remplissait toutes ses paroles de sa bile. Il retrousse le nez et se rapproche, une émotion colérique et acide irritant sa rétine et l’illuminant.
« - Un Junkie qui aurait donné tout pour sa dose, tu n’as vraiment pas changé. Une caresse, une attention et tu ploie sous l’émotion tout en remuant la queue à qui t’accordera un semblant d’affection. »
Il laissait les mots dépasser ses pensées, car peu importe ce qu’il pourrait dire, tu ne pourrais avoir confiance en lui. Pion, oui tu l’avais été probablement, mais tu ne te résumais pas seulement à cela. Tu avais quelque chose de différent et s’il te gardait en vie, ce n’était pas uniquement pour ce que tu pouvais lui apporter : tu représentais un bien trop grand risque.
« - Si tu n’avais été qu’un pion, je t’aurais déjà arraché le cœur. Il me suffit d’attraper un homme dans la rue et de l’asservir à ma simple volonté pour te remplacer. »
Il fronce les sourcils. Tu étais d’une naïveté affligeante et troublante, cela alimentait son ire et la calmait à la fois. Il se sentait épuisé par le seul fait de chercher à te comprendre, et finit par baisser les armes et se cantonner à ce qu’il savait faire de mieux.
« - Si tu deviens leur ami, je te sais assez loyal pour ne pas me fournir les informations nécessaires qui pourraient les nuire. Si tu daignes toujours vouloir t’allier avec l’ennemi, je me verrai forcé de te considérer comme tel. »
Il se rapproche lentement et ses lèvres effleurent ton oreille « - Je te laisse méditer et prendre ta décision. Tu es libre de partir. » son épaule caresse la tienne lorsqu’il te dépasse et qu’il sort de la maison avec entrain. Il avait un objectif : retrouver Aurora et réduire à néant une des menaces qui planaient sur sa famille et sur lui. Il ne pouvait pas, il n’avait peut-être pas la force de te parler de son histoire ou de l’histoire qui le liait à ce monde et à ces personnes. Peut-être craignait-il de se voir trop précisément dans ses récits, de s’y perdre et de s’y complaire, abandonnant toute émotion pour errer dans un tumulte nauséabond et sans saveur.
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Sujet: Re: When the party's over Jeu 1 Aoû - 11:00
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Le jeune vampire écoutait tes paroles par moment assez blessantes, mais qui finissaient par lui passer au-dessus de la tête. Son silence montrait qu'il réfléchissait à la situation. Bien évidemment qu'il était loyal, mais si les plans de tes ennemis se tournent contre toi, il viendrait t'en parler ou dissuader la personne. Après tout il te devait la vie, du moins la deuxième chance d'en avoir une qui continuera pendant longtemps. James répondait pas forcément dans l'ordre de tes paroles car la colère régnait une nouvelle fois en lui.
-Je suis parfois stupide, inconscient. Mais je ne suis pas bête au point de ne pas venir te balancer les plans d'un ennemi qui se tournent contre toi.
Il ne bougeait pas de sa place. Un silence pesant se trouvait dans la pièce. Le vampire ne te lâchait pas du regard. Encore une fois tu ne parlais pas de ton passé ce qui aurait pu l'aider à comprendre un peu mieux ta façon d'être et de penser. En revanche, son esprit ne comprenait pas en quoi il pouvait t'être utile en vue de toutes les "conneries" qu'il commettait depuis son arrivée dans la ville. À moins que tu aies besoin de lui pour une mission plus importante. Soupirant un peu d'agacement, sa voix se laissait entendre répondre.
-Je ne defendrais pas ses idéaux corps et âmes non plus. Mais si ce qu'elle dit me paraît logique, juste. Je pourrais évidemment essayer de la défendre. Je suis loin de remuer la queue à la moindre attention tu sais.
Le jeune humain n'avait pas perdu son côté humain. C'était peut-être là le soucis. Il n'était pas comme les autres vampires qui avec le temps perdaient leur humanité. Réfléchissant une nouvelle fois en silence ce qui avait été dit. Ses dents mordillaient doucement sa lèvre inférieure. A chaque fois c'était toujours pareil lorsqu'il parlait avec toi. C'était comme si avec une discussion simple n'était pas possible. Tu avais peut-être l'habitude que les gens te disent oui à tout. Ou encore que personne n'ose te tenir tête. Il n'en savait rien. Mais de toute façon la discussion ne servait à rien. Tu avais tes idées et lui les siennes même s'il tentait de te comprendre du mieux qu'il pouvait.
-Je ne désire pas être ton ennemi..mais un allié avec qui tu pourrais te confier.
James avait beau chercher, comprendre pourquoi tu le gardais encore avec toi, rien de logique ne sortait de sa tête. Pourquoi le garder encore en vie? Alors, qu'il n'apportait que dérangement depuis son arriver chez toi? Peut-être que justement il t'apportait des sensations ou autres que les autres ne te procuraient pas ? Il se rendait compte de l'impact de ses connaissances petit à petit sur ta personne. Le choix était devant lui, partir? Rester? S'il restait il devait vraiment prendre sur lui, faire attention. Partir, cela signifiait qu'il devenait ton ennemi. Il ne lui fallait que quelques secondes pour prendre sa décision, il allait rester. Faire attention. Mais surtout il espérait te comprendre, te connaître un peu plus, mais si les choses venaient à déraper plus dangereusement entre vous il partirait sans rien dire. Sans attendre plus longtemps, son corps suivait le tient dehors. Sa vitesse lui permettait de te rattraper, son corps se trouvait derrière le tient.
-Je ne partirais pas de ce manoir sans comprendre ton passé, ce que tu ressens. Je n'abandonne pas facilement. Je ne suis pas ton ennemi, mais je ne suis pas totalement ton pion non plus.
Il n'était pas venu pour t'arrêter d'aller voir Aurora, car il savait pertinemment que ce n'était pas sa présence qui allait faire que tu changerais d'avis. Sinon le jeu serait bien trop simple et il n'y aurait pas eu toutes ses histoires entre vous. Sa voix ne montrait aucune haine. Mais simplement de l'incompréhension envers ta personne et ta façon de penser. James désirait que tu acceptes sa différence, mais surtout que tu lui fasses confiance sur ses choix. Une autre question se posait dans son crâne : Est-ce que Aurora méritait vraiment de mourir ? Il ne pensait pas. Du moins il se faisait sûrement berner par son côté un peu manipulatrice et la tristesse qu'elle avait pu lui montrer lors de leur conversation.
-Pourquoi me gardes tu encore en vie ? J'ai besoin de comprendre..
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Sujet: Re: When the party's over Mer 14 Aoû - 22:19
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Il ne comprenait pas pourquoi tous ces sentiments remontaient en lui. Pourquoi la colère annihilait toute émotion apaisante, toute quiétude et pourquoi sa rétine l’agressait et lui offrait des brûlures dont il ne connaissait pas l’origine. Était-ce possible d’être à nouveau déçu lorsque l’on n’espère plus rien ? Peut-être que le sentiment de trahison est une arme à double tranchant, une fois qu’elle vous frôle et caresse votre âme, vous ne pouvez plus vous défaire de ses serres et êtes condamnés à les supporter à chaque pas qu’avez l’audace de faire. Sa raison semble vouloir réprimer le courroux incontrôlable qui s’était épris de lui, sa voix éraillée s’ébranle lorsqu’il énonce dans un ton ferme :
« - Mais comment devrais-je savoir que tu es prêt à me livrer leurs conspirations, si tu ne me dis pas ce que tu fais et avec qui. »
Son regard, hagard un bref instant, reprend des couleurs et son indifférence reprend ses droits sur son expression douloureuse. La colère offrait à son expression une teinte déchirante qu’il se détestait, il ne voulait pas paraître vulnérable, encore moins affecté par de tels événements.
« - Me confier ? » Un rire amer semble caresser l’air et rendre l’atmosphère plus tendue. Il secoue la tête, son sourire s’étire pourtant il sonne creux. Son regard cherche à sonder le tien, y trouver une once de plaisanterie, une once d’ironie. Mais rien. Tu semblais sincère, ce qui alimentait davantage sa colère, davantage l’amusement, davantage un tas de choses qu’il ne comprenait pas et qui le rendait littéralement fou.
« - Je ne peux pas te faire confiance. Tu te lies à ces gens avec des serments émotionnels nauséabonds. L’intelligence et les sentiments n’ont jamais été sur un même pied, t’offrir ma confiance me conduirait à l’échafaud… Autant m’arracher moi-même le cœur. »
Le vent caresse son visage, il était sorti de ce fichu manoir, pourtant la conversation persistait et il ne pouvait s’empêcher de répondre à tes interventions. Il savait pertinemment que cette simple hésitation pouvait lui coûter énormément de choses. Il se demandait si ta soudaine remise en question n’était pas uniquement motivée par la perte de temps que tu lui imposais. Tu retardais l’échéance, tu retardais la mort d’une amie qui était tienne et lui offrait l’opportunité de sévir sans qu’il ne puisse réagir. Ses poings se ferment, son regard bleu vire au jaune et sa respiration devient saccadée. Un grognement bestial lui échappe, plus rien d’humain n’émanait de son expression, de fines veines noires soulignaient son regard, alors que ses iris portaient le blâme de sa seconde nature : son hybridité, son côté loup.
« - Quelles sont tes véritables intentions ? Les raisons qui motivent ma clémence ne regardent que moi. Tu devras t’en contenter. »
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Sujet: Re: When the party's over Jeu 15 Aoû - 20:52
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James t'écoutait parler sans rien dire. Il n'avait jamais imaginé qu'il devrait dire tout ce qu'il faisait et avec qui. À aucun moment cela lui avait paru important. D'autant plus qu'il n'avait pas vraiment de lien précis avec toi. Hors mis le fait d'avoir été transformé par ta personne. De plus, à aucun moment il s'était dit qu'il était important pour toi de tout savoir. Mais apparemment si. Soupirant longuement d'agacement il décidait de répondre à ta première question. James n'aimait pas vraiment l'idée de devoir tout te dire sur ses journées. Car cela montrait que tu n'avais vraiment aucune confiance en lui. Ou bien que tu désirais avoir le pouvoir sur ses gestes et paroles.
-Comment je suis censé savoir qu'il faut que je te rapporte tout ce que je fais ou dis, si tu me l'as jamais demandé ? Tu crois vraiment que je serais assez bête pour rester avec une personne qui te voudrait du mal? Je te dois beaucoup pour m'avoir permis de continuer à vivre.
Le jeune vampire avait remarqué la légère douleur qui s'était affiché sur ton visage pendant quelques instants. Puis enfin ton visage avec de la colère revenait. À vrai dire il avait maintenant l'habitude de le voir ainsi. Bizarrement James sentait par moment qu'il pouvait réussir à te faire parler ou bien que sa façon de faire te faisais en quelques sortes peur. Du moins c'est ce qu'il ressentait par moment. Il comprenait le fait que tu puisses croire qu'il pouvait te trahir. Pourtant,à aucun instant il n'en avait pas eut l'idée ni même l'envie. Il était toujours sérieux, mais l'agacement pouvait se lire sur son visage aussi.
-Oui te confier. Mais j'ai l'impression que tu n'en seras pas capable maintenant. Mais ce n'est rien un jour tu viendras me parler j'en suis sûr. Tu veux une preuve de ma confiance ?
Le jeune vampire avançait son corps vers toi. Restant à quelques centimètres de distance. Son regard se plongeait dans le tient. Il y avait bien une chose qu'il pouvait faire pour te faire comprendre qu'il était sincère avec toi. Une chose que tu allais sûrement apprécié entendre. Si c'était un moyen de faire un pas vers toi au lieu de reculer dans ce cas il allait le faire. James n'avait pas de but précis. Il en cherchait. Mais son côté obstiné lui disait de ne pas lâcher l'affaire avec toi. Pourquoi ? Il ne savait pas vraiment. Peut-être, simplement parce que qu'il voulait comprendre par curiosité, devenir un ami. Sa place n'était pas d'être un pion. Cela il en était certain. Il ne le serait jamais. L'agacement disparaissait de son visage. Tandis qu'il appuyait son dos contre un arbre, ses pupilles se levaient afin de détailler le ciel étoilé. Il aimerait tant que la cohabitation avec toi soit plus simple. Mais dans un sens, la vie lui avait appris que parfois les relations les plus complexes étaient les plus belles.
-Ça n'a rien à voir. On peut mélanger les deux. Mais ta façon de voir les choses, de les brider. Te permettent de voir seulement une partie des options qui s'offrent à toi. Tu veux que je fasse quoi pour prouver que je suis sincère? Que je tue Jade si jamais elle s'en prenait vraiment à toi? Je suis peut-être trop sociable contrairement à toi. Mais c'est la seule chose que je puisse promettre pour le moment. Car honnêtement je n'ai pas forcément envie de te raconter toutes mes journées comme si tu étais ma mère. Si j'en ai jamais eu ce n'est pas pour que tu la remplaces.
Au final, même le fait de savoir en quoi il te serait utile lui était interdit. Ce changement sur ton corps le perturbait. Il n'avait jamais vraiment vue ça. Il n'avait pas forcément conscience du fait que tu sois un originel. Son regard en parlant était revenu vers le tient. Ne pas savoir le bloquait. Il aurait aimé comprendre. Ainsi il aurait enfin vu que tu avais fait un pas vers lui en lui donnant un peu de confiance. Ce qui lui permettrait pas la suite de faire un effort de son côté. Les seules intentions qu'il avaient c'était que Aurora puisse avoir une dernière chance. Malgré qu'il ne se doutait pas que cette jeune vampire préparait déjà un plan contre Hayley. Il ne se doutait nullement de ce qui pourrait arriver bientôt.
-Pourquoi devais-je dire mon but si toi-même n'est pas capable de me donner les réponses que j'attends ? Tu veux que les gens te fassent confiance du moins qu'ils aient peur de toi afin de t'obeir, mais je ne pense pas que ce soit la meilleure méthode à adopter avec moi... Je ne suis pas comme les autres..
Dans sa façon de parler il n'y avait aucune haine. Plutôt d'énormes interrogations que seulement toi pouvais combler. Même si tu devais lui donner qu'une réponse il s'en contenterait pour le moment. Et prendrait cela pour un effort de ta part. Pourquoi defendait-il encore ces deux jeunes femmes ? Sa nature gentille allait l'envoyer un jour aux portes de l'enfer. À moins qu'il ne soit déjà dedans en vivant avec toi. Puis une question lui venait en tête.
-Pourquoi laisse-tu Jade en vie si tu sais qu'elle est ton ennemie?
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Sujet: Re: When the party's over Jeu 15 Aoû - 23:06
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Son regard s’était progressivement terni, reprenant les couleurs fades de son expression habituelle. Il n’y avait plus aucune once de colère ou de sarcasme, aucune teinte qui osait profaner la totale indifférence qu’il arborait et ressentait à présent face à toi. Son souffle se fait plus calme alors qu’il inspire, il se recule et plisse les lèvres, haussant les épaules et s’appuyant contre un lampadaire, les bras croisés contre son buste avec une nonchalance qui le définissait que trop bien.
« - Dois-je réellement vouer une confiance aveugle à un lien aussi superficiel ? T’offrir l’éternité ne me garanti aucune loyauté. Et sache que c’est souvent celui à qui on a sauvé la vie, qui nous la prend en retour. »
Son regard était glacial, ses céruléennes prenaient l’apparat de fines lames aiguisées, accompagnant progressivement un sourire carnassier. Dénué de tout bon sentiment et de toute émotion humainement caractérisable.
« - Me confier… » un nouveau rire. Il secoue la tête et exerce une légère pression contre le lampadaire pour se redresser et s’avancer. Son rire, tonitruant et légèrement ébréché t’accueillait alors qu’il se rapproche, son regard totalement transformé par la folie qui le guettait et la colère qui s’était lentement convertie en un sentiment bien plus perfide.
« - La seule personne en qui j’ai confiance en ce qui concerne ma sécurité et celle de ma famille. »
Il se rapproche et fronce les sourcils, sa main se dépose très lentement, sans violence, dans ta nuque, te rapprochant d’un geste vif alors qu’il relève son regard dans le tien et souffle entre ses dents grinçantes : « - C’est moi. » et une flamme vacille au fond de ses prunelles, corrosive, elle consumait toute autre émotion qui tentait de trouver sa place. Tout sentiment était dès lors relégué au ban des assises de son seul jugement. Il était hors de question qu’il t’offre une nouvelle fois les armes pour anéantir ses convictions et ses décisions. Il était hors de question qu’il te montre une once de faiblesse, pas encore, plus cette fois. Il relâche alors très lentement ta nuque et se recule légèrement. Si son regard d’acier fermait toutes les portes à tes vaines tentatives, ton désir de lui prouver qu’il pouvait te faire confiance attisa sa curiosité. Il fronce alors les sourcils et entrouvre les lèvres, sa langue venant les humidifier très légèrement.
« - Je ne te demanderais pas de me raconter ce que tu fais, si tu m’avais prouvé que je pouvais te faire confiance. Mais t’offrir à la science à corps perdu pour je ne sais quelle idéologie stupide… ce n’est pas ce que j’appelle un acte responsable et digne de confiance. »
Il grogne légèrement. Peut-être qu’au départ, cette conversation était uniquement tournée vers un agacement persistant. Te savoir en lien avec la chercheuse l’avait énervé, mais pas au point de remettre en question votre relation et ta loyauté, si cette dernière existait. Tes révélations ont pourtant eu le don de balayer tout sentiment bénéfique qui plaidait en ta faveur. Offrir ton sang, ton aide et qui plus est, ton amitié à une personne dont il était l’ennemi légitime… Il lâche finalement un rire sarcastique avant de secouer la tête.
« - Cela fait des siècles que j’agis comme tel, et ce n’est pas un petit vampire sortant de sa cure de désintoxe forcée qui me fera changer de méthode. »
Son regard s’était légèrement agrandi. Pourquoi lui avait-il laissé la vie sauve, cette chercheuse avec l’âme en peine et tourmentée. Pourquoi diable ne l’avait-il pas tuée lorsqu’il avait anéanti tous ses espoirs et brûlé son laboratoire et toutes ses recherches ? Peut-être qu’une part de lui désirait voir son innocence s’effilocher ou se battre contre le néant qui s’offrait à elle. Peut-être que sa décision avait été motivée par une curiosité malsaine, voir combien l’âme humaine pouvait renoncer à ses idéaux sous le joug du désespoir. Il n’avait aucune réponse à te fournir, alors il fit ce qu’il savait faire de mieux :
« - Elle est un pion important dans la guerre qui s’annonce, le plateau se met en place et je m’assure d’avoir l’avantage avant que le cor ne sonne l’aube de la première bataille. Quelle question. » son sourire suffisant pour seul artifice, il finit par te tourner le dos et s’avancer dans la rue sans plus prêter attention à tes divagations. Libre à toi de le suivre ou non.
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" James Clayton "
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Sujet: Re: When the party's over Ven 16 Aoû - 14:16
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James te toisait du regard une nouvelle fois. C'était vrai qu'il fallait toujours se méfier des gens qui sont proches de nous. Mais en même temps vu que la situation le concernait cela l'agaçait un peu que tu puisses penser qu'il pourrait te tuer. À cet instant il ne savait pas vraiment comment prouver qu'il était loyal. Il n'y avait pas grand-chose à faire. Du moins pour le moment il n'avait pas tellement d'idées.
-Je peux comprendre ce point de vue. Mais Honnêtement je ne suis pas de ce genre-là.
Ton corps se rapprochait du sien avec colère. Il le sentait que tu étais prêt à tomber sûrement dans la folie. Il ne bougeait pas. Il n'avait pas envie de reculer. Puis ton rire sortait de ta bouche. Ce qui n'était pas vraiment rassurant. Tu te moquais encore une fois de ce qu'il disait. Pourtant, il ne perdait nullement son sérieux.En sentant ta main tenir sa nuque sans une once de force sa surprise se lisait sur son visage. Il n'aurait jamais pensé que tu ne lui fasses rien. D'habitude tu employais de la violence. Ses pupilles se plantaient dans les tiennes. Tu avais baissé ta garde. Mais tu l'avais vite reprise. Le jeune vampire ne te quittait pas des yeux. Il cherchait à comprendre ce qu'il y avait au fond de toi. Bien que la tâche semble vraiment compliquée.
-Je n'ai jamais imaginé que cela soit une mauvaise idée. Ou que ça puisse jouer contre toi. Mais.. malgré tout tu pourrais faire m'accorder un minimum de confiance dans mes choix. J'ai proposé mon aide pour la simple raison qu'il y a trop de vampires dont moi qui ne contrôle pas assez leur soif de sang..
Tu lâchais finalement sa nuque. Toujours face à toi, il réfléchissait à ce que tu pouvais ressentir ou penser. Bien entendu en vue de tes paroles il comprenait que faire cette proposition n'était pas dans son intérêt à lui. Mais honnêtement lorsqu'il avait discuté avec elle, il n'avait pas imaginé le mal qu'il pouvait engendrer. Encore une fois il avait agi sans réfléchir aux conséquences de tout ce qui suivrait s'il décidait d'aider la chercheuse.
-Je comprends. Mais je n'ai jamais réalisé que cela puisse se retourner contre toi. D'autant plus qu'elle n'a vraiment aucun plan pour te faire échouer. Bien qu'elle puisse me mentir. Dans ce cas évidemment j'aurais été stupide et naïf en la croyant. Je ne suis pas qu'un simple droguer.
Il n'aimait pas vraiment que tu penses qu'il se résumait à cela. C'était vrai qu'il traînait dans ce milieu. Mais il vallait plus que ça. Il en était persuadé. Jade n'était qu'un pion, mais il ne voyait pas en quoi elle était utile pour toi sachant que tu la considérais comme une ennemie à tuer. Tu avais une vision des relations bien complexes. Le vampire ne devait pas avoir d'amis chercheurs et pourtant tu les gardais en vie. Alors qu'il te suffisait d'un geste pour les tuer rapidement. À moins que voir les gens souffrirent étaient beaucoup plus agréables que de les voir pousser leur dernier souffle de vie.Mais si tel était le cas ta cruauté était vraiment redoutable. Sur tes dernières paroles tu commençais à partir. À cet instant précis il ne savait que faire. Pourquoi allait-il te retenir ? Pour que tu répondes à tout ce qu'il venait d'énoncer? Il n'en savait rien. Pourtant, il sentait qu'il ne devait pas te laisser t'éloigner de lui. Rapidement sa main droite se posait sur ton épaule afin de te tourner vers lui. Aucune force n'était mise dans son geste. Son corps n'était pas collé au tient. Une certaine distance était mise en place. Sa bouche bougeait pour poser une simple question.
-Tu la garde en vie pour cette raison ou bien le fait de voir ses rêves tomber à l'eau par ta faute te réjouisse?
Sa main te lâchait. Selon ta réponse il pouvait enfin conclure à quel point ton sadisme et ta dangerosité étaient à prendre en compte. Il ouvrait enfin les yeux sur quelques points de ta personnalité. Pourquoi cette obstination envers toi? Aucune explication logique lui venait. Son visage montrait de la méfiance ainsi qu'une fois de plus des interrogations. Peut-être que tu partirais définitivement sans lui répondre ou encore tu allais l'envoyer bouler. Il se préparait mentalement au pire. Bien que comprenant que tu étais vraiment dangereux, cela n'allait pas arrêté sa quête d'en savoir plus sur toi et ton passé.
Hell Rider
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Sujet: Re: When the party's over Sam 31 Aoû - 20:55
Well I know there can come fire from the sky to refine the purest of kings and even though I know this fire brings me pain
Et l’affliction accable le comédien lorsqu’il courbe l’échine pour rendre son dernier salut au public. Les muscles de son dos se raidissent et ses mâchoires se contractent. Ses prunelles menaçaient de perdre leur cobalt pour offrir à l’ambre la royauté de son regard. Il ravale très lentement sa salive, son corps entier met un temps indéfinissable pour se retourner vers toi… il ne sentait même plus ta main sur son épaule, bien qu’il soit l’instigateur d’une telle tension. Il retrousse le nez… s’avance d’un seul pas, mais s’arrête bien assez tôt… avortant par ce geste, sa vile imagination et t’accordant l’ultime faveur de réchapper aux tortures qui polluaient son esprit depuis maintenant quelques minutes. Il fronce alors les sourcils et incline son regard, légèrement intrigué par l’attache que tu sembles porter à cette humaine qui avait autrefois suscité son propre intérêt. Malheureusement, espérer quelque chose des Hommes c’est offrir sa tête à la potence avec le sourire.
« - Pourquoi diable t’intéresses-tu seulement aux motivations qui me poussent à la garder en vie ? »
Il arque un sourcil, un léger sourire narquois au bord des lèvres. Son expression semble annihiler sa colère, pourtant elle reste tapie dans l’ombre, dans l’attente d’une ultime pulsion qui le libérerait de toute la frustration qu’il emmagasinait depuis quelques jours. Une légère étincelle ravive ses céruléennes et il hausse les sourcils tout en ouvrant légèrement la bouche et soufflant :
« - Oh… Ne me dis pas que tu tentes désespérément de trouver une raison valable à mon comportement. Ou alors serait-ce de l’humanité que tu souhaites apercevoir ? »
Il se rapproche et vient très lentement poser sa main sur ton épaule, la force qu’il exerça dans cette simple poigne état phénoménale, et aurait probablement brisé l’épaule d’un simple humain. Ses prunelles sont parsemées de petites paillettes d’or, alors qu’il souffle, sans se départir de son sourire :
« - Ne devrais-tu pas t’estimer heureux que je ne lui arrache pas la tête ? Pourquoi faudrait-il une raison pour épargner une vie, quand il n’en faut pas pour en dérober une ?»
Il plisse les lèvres et inspire avant de se tourner et de t’inciter à le suivre d’un geste de la main. Si tu voulais réellement comprendre pourquoi son aversion était réprimée au sujet des chercheurs, il devait t’apprendre que dans ce monde… les lois n’étaient que des préceptes mensongers visant à assujettir toute une population. S’il n’était pas prêt à t’avouer tous les terribles secrets qu’il dissimulait ici, il était en revanche bien partant pour t’offrir le paysage sinistre du monde des hommes avilis par la science.
« - Que dis-tu de rendre visite à une vieille connaissance, elle pourra très certainement t’offrir quelques réponses. » Il se tourne tout en marchant à reculons, écartant les bras d’un geste presque théâtral, fidèle à lui-même.
« - à moins que tu ne préfères rester simple spectateur face à l’ère qui débute. »
Il connaissait une vieille sorcière, un sort de plus pouvait probablement la tuer, mais de toute évidence aucun sort d’une grande puissance ne pourrait être lancé avec son aide. Il lui fallait bien trouver une utilité, même si la vieille femme était tout ce qu’il avait de plus loyal, il ne pouvait se permettre de te laisser t’acoquiner avec les chercheurs sans t’avoir montré les horreurs dont ils étaient capables… et de simples mots provenant de ses lèvres ne suffiraient pas à te convaincre, il fallait que tu le vois de tes propres yeux, que tu le sentes… que ton corps entier se rappelle de la douleur et de l’atrocité.
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Sujet: Re: When the party's over Mer 4 Sep - 1:41
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Ft. @"Niklaus Mikealson"
James écoutait ta question en silence, pourquoi ? Oui pourquoi il avait besoin de savoir ? La curiosité, l'incompréhension. Si tu ne désirais pas qu'elle traine avec tes alliés il suffisait de la tuer. Surtout si elle était l'une des personnes qui sont capables de créer un remède pour sauver les humains et détruire complètement la race des vampires. Sauf si.. tu voulais voir ça de tes propres yeux et enfin faire avancer tes pions sur le grand échiquier ainsi gagner la future guerre qui pourrait arriver. Ou tu étais tout simplement malsain. Sûrement un peu de tout ça mélanger. Sa main s'enlevait de ton épaule rapidement. Il savait que tu étais rempli de rage. Mais son obstination de chercher à comprendre était bien plus forte que la peur.Son regard planté dans le tient. Sa bouche s'ouvrait lorsqu'il se mettait à te répondre.
-Je ne sais pas vraiment.. je veux juste comprendre. Savoir si tu veux simplement qu'il y ait une guerre entre les différentes races et gagner. Pour montrer que tu es le meilleur aux jeux de stratégies. Ou bien si tu es simplement trop malsain.
L'humanité ? Le jeune vampire espérait au fond de lui, enfin ce n'était pas de l'espoir il en était convaincu que tu en avais encore un minimum. Mais que tu cachais plus que bien ton jeu. Tu semblais être amusé d'avoir dit cela. Tu te moquais ouvertement de lui et de ses croyances. Mais James n'était pas du genre à abandonner si facilement. Ton sarcasme il en avait l'habitude alors cela ne le touchait pas vraiment.
-Je ne crois pas.. mais je suis quasiment sûr que tu en as. Mais ce n'était pas tellement la question. La curiosité et l'incompréhension de la situation fait que j'ai besoin de savoir pourquoi garder une ennemie en vie, surtout si on ne veut pas que ses alliés aillent lui parler.
Ta main sur son épaule lui donnait une légère douleur, un être humain ne l'aurait sûrement pas supporté. Tandis que lui, dans sa condition de vampire oui. Le châtain laissait son regard dans le tient en grimaçant un peu. Mais ta remarque fit mouche dans son esprit. Bien que tu ne sois pas du genre à garder les gens en vie sans raison. Tuer, tu n'avais pas besoin de motif, du moins souvent c'est ce que tu faisais croire. Pour James beaucoup de tes meurtres avaient été commis pour certaines raisons qu'elles soient bonnes ou non. Mais pour garder une personne vivante il fallait sûrement une idée, un objectif précis. James était persuadé que si la chercheuse pouvait encore respirer c'était que tu avais développé une idée qui allait sûrement murir au fur et à mesure du temps qui passe. Le vampire était persuadé que même des morts tuer de tes mains qui ne t'avaient rien fait, avait été commis afin de prévenir, appliquer une menace ou autre. Il ne te pensait pas stupide ou fou. Tu étais justement une personne bien trop intelligente et stratagème, une personne complètement dangereuse. Les gens de la ville pensaient que tu pouvais tuer de sang froid c'était vrai, mais ils étaient bêtes à penser que c'était simplement pour ton propre plaisir. Même si des rares cas devaient arriver. L'opinion de James avait beau être fixé elle changeait par moment, mais il était certain d'une chose, tu n'étais pas un tueur en série qui désire simplement avoir le plus de victimes sur ses mains. Le sang qui avait coulé sur les tiennes venaient de vengeance, sauver ta famille, te sauver ou encore pour appliquer des menaces.
-Je sais bien qu'il y a des personnes qui tuent sans raison. Mais je ne te pense pas assez stupide pour cela. Même si t'es raisons ne sont pas valables par moment c'est toujours pour arriver à tes fins je suppose..
La surprise se lisait après le soulagement lorsque ta main lâchait son épaule, le jeune garçon était surpris, tu voulais lui montrer quelque chose d'important afin qu'il te comprenne un peu plus. Bien entendu qu'il te suivrait voir cette fameuse personne. Ses pas se mettaient à suivre ton corps qui avaient déjà avancés. Il n'allait pas rester là, sans savoir, il devait comprendre. Apprendre des choses. Ta parole ne suffisait pas. Bien entendu, l'impatience de découvrir ce que c'était mélanger avec la curiosité ainsi qu'une certaine forme de stresse. Ses pas ne s'arrêtaient pas. Bien qu'il soit derrière toi. Tu marchais à reculons, tu l'amenais vers l'inconnu. Le soleil, il espérait surtout à cet instant qu'il n'arrive pas maintenant ni bientôt afin d'avoir le temps de pouvoir observer. Mais jamais il ne s'attendait à aller rencontrer une sorcière.
-Et bien.. je vais te suivre voir cette personne ! Si je peux comprendre alors. Allons-y !
Les mains dans les poches il avait avec conviction que sa vision du monde allait changer en bien ou en mal? Il ne savait pas encore. Mais il pouvait se sentir fier, il venait dans un sens avancé d'un pas vers toi, bien que ce pas ne vallait pas grand-chose, mais pour lui c'était énorme. À moins que tu ne lui tendes un piège ? Son instinct lui disait qu'il n'avait rien à craindre pour le moment. Tu venais de passer de l'envie de le tuer par l'envie de lui faire changer d'avis. C'était du moins l'impression que tu lui donnais.
