Le monde a changé. Une espèce supérieure a pris notre place. Des créatures qui n’existaient alors que dans les légendes. Mais la vérité, c’est que ces créatures, à la fois fascinantes et terrifiantes, sont bien réelles, et rôdent dans l’obscurité de notre monde depuis bien longtemps déjà. Je ne peux me résoudre à nommer ces êtres si particuliers. Je me dois cependant de vous les décrire. Je vous parle d’individus qui n’ont d’humain que l’apparence, et qui, à la lumière du jour, préfèrent les ténèbres de la nuit, plus propices à leurs activités sanglantes. Je vous parle d’êtres aux dents longues et suffisamment acérées pour percer la chair de votre cou et en faire perler le sang. Je vous parle de bêtes incontrôlables, obsédées par le besoin de s’abreuver, et qui ne reculeront devant rien pour l’assouvir. Et aujourd’hui, ces créatures sortent enfin de l’ombre. Parce qu’aujourd’hui, elles n’ont plus rien à craindre de l’Homme. Et nous, nous pauvres humains qui nous pensions si infaillibles, nous ne pouvons pas les arrêter. Et bientôt, il ne restera plus rien du monde d’antan que nous chérissions tant.
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Who am I Je suis dans le clan des: Elites Je suis: PDG d'une chaîne d'hôtels de luxe, les Burberry Je ressemble à: Jenna Coleman
Moneyli money money hoe • Michael Zhang Min
Sujet: Moneyli money money hoe • Michael Zhang Min Jeu 5 Sep - 0:17
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Let me tell you all a story about a mouse, name Dilory. Dilory was a mouse in a big brown house. She call herself the hoe with the money money blow. But fuck that little mouse 'cause I'm an albatraoz.
Si les années passées dans ce monde cruel et vicieux auraient dû rendre Charlie plus méfiante, il semblait que le temps avait plutôt tendance à lui faire apprécier les risques. Ses "enfants" servaient toujours de chaire à pâté lorsqu'il fallait s'occuper d'une tâche ingrate, mais ce soir elle avait décidé de confronter elle-même la source de son problème. Le mois dernier, l'homme chargé de lui livrer l'ambroisie si précieuse qu'elle commandait spécialement pour ses clients les plus riches avait tout bonnement disparu. Charlie avait envoyé ses sbires enquêter sur cette disparition ô combien agaçante et honnêtement elle avait été frustrée que les recherches prennent autant de temps. Mais de fil en aiguille et d'indices en rumeurs elle finit par tomber sur un nom qui lui était inconnu. Michael Zhang Min n'avait pas fait de vagues à Downside, tout du moins pas dans l'entourage de Charlie sinon elle en aurait entendu parler, et si au premier abord elle envisagea la possibilité d'envoyer ses enfants faire comprendre à l'inconnu qu'on ne jouait pas avec les marchandises de leur maîtresse, elle décida après avoir un peu plus fouillé sur ce nouveau personnage qu'elle irait elle-même. Déjà parce qu'il avait attiré l'attention de Charlie de par la difficulté qu'il avait posé pour qu'on le retrouve, et ensuite parce qu'il avait l'air quand même intéressant. De toute façon, elle était pratiquement sûre que si elle envoyait ses sbires parler à cet homme à sa place, ils ne reviendraient pas. Le but n'était pas de se faire un ennemi mais de trouver un arrangement -en premier plan-. Le fait qu'elle s'ennuie fermement dans son éternel bureau de PDG n'était pas non plus étranger à son initiative. Toujours est-il qu'elle n'avait nullement l'intention de le confronter en lui apparaissant en face à face. Il avait détourné l'ambroisie qu'elle s'échinait à faire venir jusqu'à ses hôtels pour les plus riches de ses clients et ce contre-temps l'ennuyait. Il fallait qu'il comprenne qu'il venait de s'attaquer à quelqu'un qui jouait dans la même cour que lui, voir celle d'au dessus.
La maison était tout bonnement gigantesque et la propreté de la façade trahissait un soin particuliers qui découlaient forcément de moyens financiers suffisants. La vampire était seule, comme prévu, et elle suivit le petit chemin qui menait jusqu'à la porte d'entrée. Avec toute la grâce qui la caractérisait, Charlie posa sa main délicate sur la poignée et la tourna sans la brusquer. Cette dernière lui résista, mais un petit coup sec sur le côté et la serrure flancha. Pendant quelques secondes, Charlie resta immobile, attentive à l'alarme potentielle qui aurait pu résonner, mais rien. Ses enfants avaient fait correctement leur boulot et leurs informations étaient justes, il n'y avait pas d'alarme. Elle pénétra dans la pièce principale et remarqua tout de suite les deux yeux brillants qui la toisaient depuis le canapé. Une petite boule de poils noire commença à la feuler, mais quand Charlie montra les canines en grognant légèrement, la bestiole décampa dans une autre pièce en courant. Les petites pointes retournèrent sagement dans leurs gencives et Charlie se mit librement à arpenter la maison. Tranquillement, elle suivait les meubles en laissant glisser ses doigts fins sur le bois qu'elle rencontrait. Tout était rangé, propre, elle reconnaissait là l'oeuvre d'une équipe de professionnels. Le même genre d'employés de ménage de luxe qu'elle engageait pour ses hôtels. La décoration était essentiellement chinoise, ce qui n'étonnait pas vraiment Charlie qui se doutait bien qu'un vampire de cet âge avait dû garder une grande part de sa culture. Tout l'intérêt d'avoir de l'argent, c'est quand même d'étaler ce qu'on aime. Le pas léger de Charlie la mena jusqu'à un bureau, et là elle eut l'impression de tomber dans une autre maison. Elle regarda derrière elle, comme pour s'assurer qu'elle n'avait pas traversé un portail dimensionnel, mais non. Elle était toujours chez monsieur Zhang Min et son bureau était probablement aussi bordélique que celui d'une certaine scientifique à l'origine du vaccin. Incapable de comprendre comment les gens pouvaient s'y retrouver dans un bordel pareil -le sien était parfaitement organisé-, Charlie claqua trois fois sa langue contre son palet avec désapprobation. Elle alla jusqu'au fauteuil pour s'y asseoir et croisa élégamment les jambes tandis qu'elle fouillait dans les papiers. Elle tomba peu à peu sur des notes et des plans qu'elle reconnut comme étant ceux qui avaient permis de voler sa marchandise. Elle les rassembla proprement, les remis dans l'ordre, et à l'aide de son téléphone portable elle prit les photos des documents qu'elle envoya sur sa boîte mail. Et puis, alors qu'elle ne l'attendait plus, elle entendit la porte s'ouvrir.
Un fin sourire se dessina sur ses lèvres et elle se leva dans le plus grand des calmes. Elle n'était pas dupe, son parfum féminin, bien que léger et délicat, avait sûrement déjà envahi les sens du vampire qui venait de rentrer chez lui. Ou alors il était bouché, au sens propre. Mais sans doute ne s'attendait-il pas à voir la femme qui sortait de son bureau pour signaler sa présence. "Ça, c'est à moi." déclara-t-elle en levant légèrement les papiers. Sa voix était douce, son accent -qu'elle n'avait jamais perdu- purement anglais, et absolument rien en elle ne laissait présager une quelconque menace. Charlie ne dépassait probablement pas le mètre soixante, son visage de poupée respirait la tranquillité et ses traits chaleureux étaient loin, très loin d'inspirer la crainte. Et pourtant, en cette nuit sans nuages qui laissait la lune éclairer tous les chemins, ce petit bout de femme d'apparence si fragile avait pénétré chez un homme, un vampire, seule, et paraissait aussi confiante qu'entreprenante. Et pour cause, un vampire de même pas 200 ans ne l'impressionnait pas. Elle s'avança, gardant précieusement les papiers dans sa main. Ses pas graciles auraient pu être silencieux si elle n'avait pas porté de talons, mais le claquement de ses chaussures résonnaient dans la pièce. Elle s'arrêta devant Michael, avec la même prestance qu'une dame de la noblesse, et lui tendit posément les papiers qu'elle tenait. "Vous avez emprunté ma livraison d'ambroisie le mois dernier, monsieur Zhang Min, et maintenant j'aimerais la récupérer." souffla-t-elle comme s'il s'agissait d'un véritable emprunt. "Avec les intérêts qui conviennent au temps et à l'argent perdus, évidemment." Elle laissait l'occasion au vampire de ne pas se déclarer la guerre tout de suite, mais elle ne serait pas plus chagrinée que ça si elle devait lui arracher le coeur. Littéralement.
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