Freya est entêtée, intelligente, curieuse, brillante et remplie de principes. Elle est décrite comme une meneuse. Particulièrement par sa mère qui affirme qu'elle tient cette qualité de son père. Malgré l'injustice dans laquelle elle vit, Freya se battra toujours pour sa famille. Freya n'est pas seulement intelligente, elle est aussi très déterminée et têtue, elle campe toujours sur ses opinions et ne laisse personne lui faire changer d'avis. Elle prend souvent des bonnes décisions et elle sait quoi faire lorsqu'il s'agit de désaccords. En parallèle de ses capacités de leader, elle sait très bien se servir de sa magie. C'est une sorcière très douée.

Freya vit le jour en Norvège en 972 après J.C. suite à un accord passé entre sa tante Dahlia et sa mère. Durant les premières années de sa vie, elle vécut heureuse avec sa famille et était, selon Esther, la prunelle des yeux de Mikael. En 977 après J.C. alors qu'elle commençait tout juste à développer une aptitude à la magie, Freya fut réclamée comme paiement par sa tante dans le cadre de l'accord passé avec Esther.

Enlevée de force à sa famille, Freya vécut de nombreuses années avec Dahlia avec qui elle apprit à développer sa magie. Dès le début de leur vie, ensemble, Dahlia réalisa un sort permettant d’accroître les pouvoirs de Freya, mais également de les canaliser. Après le massacre de tous les habitants d'un village voisin, Freya prit conscience de la puissance de sa tante.

Après avoir appris la fin de sa lignée suite à la transformation des enfants d'Esther en vampire, Dahlia fit pression sur Freya afin que celle-ci porte le premier né qu'elle désirait. Ne supportant pas l'idée de voir son enfant vivre comme esclave, Freya se fit la promesse de ne jamais tomber amoureuse et de ne jamais avoir d'enfant. Mais plus celle-ci résistait, plus Dahlia renforçait son contrôle et lui enlevait, petit à petit, toute liberté. Afin de rester jeune, belle et d'échapper à la mort sans utiliser de sort d'immortalité, Dahlia força Freya à prendre part à un sort leur permettant d’accroître leur pouvoir et de vivre éternellement. Ainsi, elle vécut durant 1000 ans des cycles réguliers de sommeil durant lesquels son corps, en hibernation, pouvait passer des années sans vieillir et pendant lesquelles ses pouvoirs grandissaient. Ces périodes d'hibernation, d'une centaine d'années, étaient entrecoupées d'une unique année de réveil.

Vers l'an 1400, Freya rencontra un jeune nommé Mathias. Elle s'autorisa à tomber amoureuse et tomba également enceinte avec l'espoir que Mathias parviendrait à fuir loin de Dahlia avec l'enfant. Après le meurtre de l'homme qu'elle aimait, Freya tenta de mettre fin à ses jours en buvant le poison le plus puissant que possédait Dahlia. Malheureusement, le sort d'hibernation eu pour effet de la protéger de la mort et la ramena à la vie. À son réveil, Freya découvrit que rien ne pouvait la tuer, mais que son enfant n'avait pas survécu.

Ayant pris conscience des nombreux mensonges de sa tante, Freya parvint à prendre la fuite, poursuivant les cycles d'hibernation et des veilles lui permettant de traverser les siècles. Durant toutes ces années, elle fut chassée par Dahlia qui souhaitait la punir de sa trahison.


Au fil des siècles, Freya est devenue une sorcière très puissante. Prête à tout pour connaître sa famille, elle s'est rendu à la Nouvelle-Orléans en 1914, où elle a assisté à une fête de Noël organisée par ses frères et sœurs. À ce moment-là, elle était connue pour être le rendez-vous de Kol, puis a été emprisonnée dans l'asile pour sorcière après que Kol ait été jalonné par Klaus.
En 1919, Freya fut invitée, incognito, par Kol à la fête donnée par les Mikaelson pour Noël. Durant cette soirée, elle a un court échange avec Rebekah qui, ignorant parler à sa sœur, lui dit qu'une si jolie sorcière méritait bien mieux qu'un rencard avec Kol.
Bien avant d'apprendre leur lien fraternel, Freya et Kol étaient très proches.

En l'an 2016 Freya rencontra sa famille sous son vrai nom, sa vraie identitée. Après des premières années difficiles, elle avait finalement réussie à nouer des liens avec eux, parfois plus fort qu'elle ne l'aurait jamais pensée. C'était le cas avec Niklaus. Si leurs blessures étaient pratiquement les mêmes c'est ce qui les différenciais qui les avaient tant rapproché. À présent, Freya ne se voyait pas sans son frère, pour qui elle avait, il fallait l'avouer, une préférence. Bien entendu qu'elle aimait toute sa famille, mais sa vie, elle ne la donnerait pour Niklaus seulement. Après tout, chacun d'eux était le dos d'une même pièce.

-Elle courrait. Elle le sentait derrière elle. Elle percevait sa respiration rendue saccadée par la course qu’ils menaient tout les deux. Elle entendait le bruit de ses pas étouffés dans le tapis de feuilles humides. Elle n’était même plus essoufflée. Elle était beaucoup plus que ça. Mais il lui fallait courir. Pour survivre. Du moins pour ne pas mourir maintenant. Les arbres défilaient à ses côtés, seuls témoins de la vitesse de sa course. La nuit était noire et aucune lumière ne venait perturber l’horrible scène qui se déroulait dans cette forêt menaçante, quand elle se sentit basculer en avant. Elle retint avec peine un faible cri de douleur tandis qu’elle dégageait son pied de la racine dans laquelle il s’était coincé. Se remettant alors rapidement debout, elle repartit ainsi à toute allure, reprenant sa course effrénée à travers les arbres.
Entendant un bruit sourd à sa droite, la jeune femme changea brutalement de direction, manquant de déraper et de tomber violemment.
Une nouvelle et inattendue énergie s’empara soudainement de chacun de ses membres quand elle crut reconnaitre au loin le bruissement caractéristique des pneus d’une voiture sur le bitume d’une route.
Redoublant d’effort, elle jeta alors ses toutes dernières forces dans sa course désespérée. Elle savait de toute façon qu’il s’agissait là de sa dernière chance. Quelques mètres encore, et elle s’écroulerait sans pouvoir espérer se relever.
Elle accéléra donc, s’écorchant les bras et les genoux à travers son jeans déchiré. Chaque pas aggravait un peu plus les plaies de ses pieds ensanglantés. Mais elle ne pouvait s’arrêter.
Un léger soupir de soulagement injustifié s’échappa de ses lèvres quand elle sentit sous ses pieds le bitume glacé de la route.
Se tournant d’un mouvement brusque vers la forêt, elle observa avec inquiétudes cette dernière a la recherche de celui qui la poursuivait.
Alors qu’elle observait, pétrifiée, les grands arbres noirs, une vive lumière la ramena soudainement à la réalité, et elle ne put qu’apercevoir la chose qui lui fonça dessus, l’assommant, la laissant ainsi au bord de la route.-